SONY

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La Performances annuelles de Sony (C. A. et bénéfice en milliards y, consoles et jeux en millions d’exemplaires) La société réalise donc un chiffre d’affaires en hausse à 6. 801 milliards de yens (52,37 milliards d’euros), ce qui est, comme annoncé précédemment, meilleur que les dernières prévisions de Sony (6. 600 milliards de yens) mais reste inférieur à l’objectif initial qui s’élevait à 7. 400 milliards de yens.

Côté bénéfices, le résultat est en revanche en tout point meilleur aux objectifs puisqu’on arrive à un bénéfice opérationnel de 230,1 milliards e yens (1,77 milliard initialement prévus e (331 millions d’euros) mt. Swtp page milliards de yens e yens prevus. Comme pour Nintendo (voir les résultats), Sony profite du retour d’un taux de change favorable, même si on reste encore loin de l’époque précédant la crise des subprimes où l’euro s’échangeait contre 160 yens (environ 130 yens actuellement) et le dollar contre 120 yens (environ 100 yens actuellement).

En revanche, et contrairement à Nintendo, Sony parvient également à revenir dans le vert du côté des bénéfices opérationnels, bien aidé par les entes de ses actions dans les sociétés M3 et DeNA ainsi que de certains de ses locaux à Tokyo et New York. Des transactions qui ont rapporté un total de 271 milliard to next page milliards de yens, soit plus de 2 milliards d’euros. Sony cite également la réduction des pertes liées à ses ventes de télévisions, l’un des plus gros problèmes actuels de la société, dans le cadre du « Television Profitability Improvement Plan ».

Résultat par secteur d’activité (en milliards Malgré son chiffre d’affaires en hausse, Sony doit faire face à une baisse quasi générale de ses produits électroniques. Les ventes d’appareils photo passent de 21 à 15 millions, de caméras de 3,7 millions, de télévisions de 19,6 à 13,5 millions, de lecteurs Blu- ray de 6,6 à 6,3 millions (première baisse historique) ou encore de ses PC de à 7,6 millions. Le smartphone est le seul bon élève, passant de 22,5 millions d’appareils distribués en 2011-2012 à 33 millions en 2012-2013.

Pour la petite histoire, c’est évidemment The Amazing Spider-Man et Skyfall qui ont contribué aux bons résultats de la branche cinéma, qui connaît la plus forte progression en termes de bénéfices opérationnels, et ce malgré ‘échec de Total Recall. Résultats Jeux vidéo Côté jeu vidéo, les performances sont relativement moroses. Avec un chiffre d’affaires de 707,1 milliards de yens (5,45 milliards d’euros), la branche PlayStation signe sa plus mauvaise année depuis 2000-2001 tandis que les bénéfices chutent lourdement mais restent tout de même dans le vert.

Sans surprise, ces mauvais résultats sont causés par les investissements en recherche et développement dest 2 OF s recherche et développement destinés à la PS4 mais surtout par l’effondrement des ventes de consoles et jeux. Le constructeur a ainsi écoulé 16,5 millions de consoles de salon (PS2 et PS3), ce qui, bien qu’en baisse, est conforme aux attentes initiales (1 6 millions) mais n’a surtout pas réussi à distribuer plus de 7 millions de consoles portables (PSP et Vita) quand l’objectif initial était de 16 millions.

Visiblement totalement désabusé, Sony table sur un objectif très pessimiste de seulement 5 millions de consoles portables pour la nouvelle année fiscale en cours et semble soigneusement éviter le sujet dans son rapport. Les ventes de jeux sont également en baisse, passant de 164,5 illions sur consoles de salon à 153,9 millions en 2012-2013 et de 32,2 millions sur consoles portables à 28,8 millions.

On apprend néanmoins, et c’est une grande première, qu’à ce total de 182,7 millions de jeux physiques s’ajoutent environ 83 millions de jeux dématérialisés vendus pendant la période, amenant le cumul de jeux vendus sur PlayStation (qu’il s’agisse de jeux Sony ou d’éditeurs tiers) à 266 millions. Malheureusement, aucune comparaison n’est donnée avec les années précédentes, mais on peut aisément supposer qu’il s’agit d’un résultat en hausse pour ue Sony se décide enfin à communiquer ce genre de données.

Au-delà de révolution des habitudes du public, cette hausse peut s’expliquer par la p 3 OF s s’expliquer par la politique de promotions tarifaires de plus en plus agressive ainsi que de l’offre PlayStation Plus. Pour l’année 2013-2014, Sony prévoit d’écouler en tout 319 millions de jeux, physiques et dématérialisés. Pour s’adonner au jeu des comparatifs avec les autres constructeurs, on note que la division PlayStation à elle-seule réalise, comme l’année précédente, un meilleur chiffre d’affaires ue Nintendo à raison de 707,1 milliards de yens contre 635,4 milliards de yens. ne victoire qui se caractérise surtout au niveau software puisque même en se basant uniquement sur les jeux physiques, Sony est devant Nintendo à raison de 182,7 millions d’exemplaires distribués contre 147 millions. En revanche, Nintendo reste devant du côté des consoles d’une très faible tête avec 23,73 millions contre 23,5 millions pour Sony. La comparaison n’est malheureusement pas possible avec Microsoft, sa division Xbox étant regroupée avec d’autres activités telles que

Windows Phone ou Skype qui faussent totalement le résultat, et le constructeur américain ne communique pas sur le nombre de jeux distribués. On signalera tout de même que sur la même période, la société a distribué 10 millions de Xbox 360 dans le Monde, ce qui est plus que le cumul Wii et Wii U (7,43 millions) mais nettement moins que le cumul PS3 et PS2 (16,5 millions). On finira avec les perspectives pour la nouvelle année 4 OF S moins que le cumul PS3 et PS2 (1 6,5 millions).

On finira avec les perspectives pour la nouvelle année fiscale, qui a débuté le 1er avril dernier et se terminera le 31 mars 2014. Sony prévoit d’augmenter une nouvelle fois son chiffre d’affaires à hauteur de 7. 500 milliards de yens (57,7 milliards d’euros) et espère atteindre un bénéfice net en légère hausse de 50 milliards de yens (3847 millions d’euros). Aucun chiffre précis n’est donné par division, mais le constructeur estime être en mesure de réaliser un bénéfice stable pour ses activités PlayStation, malgré les coûts importants que provoquent forcément le lancement d’une nouvelle machine.

Interrogé par les investisseurs lors de la présentation des résultats, le CFO Masaru Kato explique ainsi que c’est l’absence ‘un processeur propriétaire qui devrait permettre à Sony ce bon résultat, là où le développement du Cell de la PS3 avait coûté cher : l’année de lancement de la PS3 constitue encore le pire résultat historique de la branche PlayStation avec des pertes opérationnelles s’élevant à 232325 milliards de yens (1 , 787 milliard d’euros).