Sensitive Gestalt Massage

essay B

Institut français de formation psychocorporelle Formation au Sensitive Gestalt Massage@ Le corps est le reflet de l’ESPRlT or27 Sni* to View Année 2008 La Signification du S. G. M. • Historique : « Le S. G. M. a été conçu à San Francisco, à la fin des années développée en France par Ulla Bandelow et Raoul Bécart et renommée Sensitive Gestalt Massage. Le Sensitive Gestalt Massage est aujourd’hui reconnue par l’association internationale de somatothérapie. ? D’après Nym line Weyl Sommaire Introduction j’ai mal au ventre, j’ai mal au dos, j’ai mal à la jambe, j’ai mal au coup, j’ai mal à la tête, j’ai mal à… on, rassurez-vous, je ne vais pas vous énumérer tous les endroits qui me font mal ! Mais avez vous remarqué, ce nombre incroyable de personnes qui souffrent d’une douleur a un endroit ou à un autre, sans savoir pourquoi. Avez-vous réfléchi d’où proviennent ces douleurs ? Et pourtant, on ressent vraiment ces douleurs, car elles sont réelles.

Nous allons au cours de ce mémoire tenter dans une première partie de vous éclairer sur les maladies psychosomatiques et les somatisations. Dans une deuxième partie, je vais vous parler de mon vécu et des facteurs pluricausaux qui ont déclenché chez oi des somatisations et parfois des maladies psychosomatiques. Dans un troisième temps, je vais expliquer mon parcours personnel effectué lors de ma formation au sensitive gestalt massage, et ce qu’elle ma apporter dans l’appréhension et la modification de ma propre prise en charge de mes somatisations, comment le S.

G. M à fait le lien entre mon soma et mon psyché. Les maladies psychosomatiques et la somatisation : La maladie psychosomati PAGF psyché. Les maladies psychosomatiques et la somatisatlon : La maladie psychosomatique est un domaine qui n’est pas encore rès bien défini avec un large champ qui laisse place à de grandes discussions du corps médical et non médical. Aussi nous allons ici essayé d’expliquer simplement ce qu’est et ce qu’induit les maladies psychosomatiques. En effet, le psychisme peut influencer notre corps et y imprimer les symptômes de la maladie.

Au 19e siècle, le psychiatre allemand Heinroth créa le terme « psychosomatique » du grec «psyukhê « -âme et « soma » -corps pour qualifier le pouvoir exercé par l’esprit sur l’évolution des maladies. Nul ne conteste aujourd’hui les influences qui unissent le corps et l’esprit. On sait bien qu’un état de mal-être psychique peut fréquemment s’exprimer par des symptômes dits fonctionnels (ou somatisations), tels que des douleurs au des gênes physiques (diarrhée, maux de tête) qui s’évanouissent dès que la souffrance psychologique disparaît. La définition de la maladie va plus loin.

Les maladies psychosomatiques se caractérisent par des symptômes physiques qui affectent un organe (l’estomac, la peau) ou un système physiologique (la digestion, les défenses immunitaires) et dont les causes sont principalement émotionnelles. La maladie se fait Vécho d’un état d’angoisse ou de détresse morale. En clair, un choc psychologique (décès, divorce, séparation, accident, perte d’emploi, 3 OF morale. En clair, un choc psychologique (décès, divorce, séparation, accident, perte d’emploi, est à même d’effondrer nos défenses naturelles et de déclencher une affection.

Les maladies psychosomatiques sont ainsi des affections somatiques, c’est à dire qui affectent le corps et dont la survenue et le déroulement peuvent être rattachés en partie à des troubles psychiques inconscients. Ces affections peuvent se manifester sous forme d’asthme, d’eczéma, de rectocolite ou d’hypertension…. Les causes de ces maladies sont cependant multiples, mais un facteur psychologique peut souvent jouer un rôle dans leur apparition. Les maladies psychosomatiques illustrent le lien qui existe entre le système nerveux et le système immunitaire.

Lorsque le moral est soumis à rude épreuve, le physique ne tarde pas à montrer des signaux de détresse. Sous l’effet du stress, l’organisme va passer par différentes phases initialement décrites par Han Selye (1907-1982) comme le syndrome général d’adaptation. Il se compose de 3 phases : La « phase initiale » est une phase d’alarme où l’organisme est oumis à un agent agresseur. On réagit par le système nerveux neurovégétatif (libération d’adrénaline et de noradrénaline). Mis sous tension émotionnelle, au-delà d’un certain seuil de déséquilibre du milieu intérieur, le corps va entrer dans une « phase de résistance b.

Toutes les défenses de l’organisme vont être mobilisées pou « phase de résistance D. Toutes les défenses de l’organisme vont être mobilisées pour lutter contre le stresseur. L’organisme va produire des hormones corticoides qui ont pour fonction d’aider l’organisme à lutter contre un stress prolongé. Ceci va entrainer un abaissement des défenses immunitaires. En cas d’échec de ces défenses et de prolongation du stress, les fortes productions d’hormones corticoides vont finir par devenir délétères et abaisser les défenses immunitaires.

Les manifestations somatiques vont alors apparaîtrent: ulcère, troubles du transit intestinal, maladies cardio-vasculaires… C’est la « phase d’épuisement Cette notion de stress est passée dans le langage courant. Elle définit une sltuation où l’organisme est soums à un événement physique ou psychologique auquel il doit faire face par la mise n jeu de mécanismes adaptatifs. Ces mécanismes peuvent être physiologiques (production d’hormones, activation du système immunitaire) ou comportementaux (activité physique) ou psychologiques (évitement de la situation pouvant générer le stress). ? chaque situation nouvelle, on considère qu’il y a du stress. Les choses heureuses nous stressent aussi, car on doit s’adapter. Le stress est une réponse naturelle face aux changements, qu’ils soient heureux ou pas. Devoir s’adapter aux choses de la vie, comme le travail ou les problèmes de famille, génère du stress. La figure 1 illustre les interaction PAGF s OF comme le travail ou les problèmes de famille, génère du stress. La figure 1 illustre les interactions multiples de la vie, entrant en jeu dans la mise en place des somatisations et/ou des maladies psychosomatiques.

Chaque personne Vlt dans un monde de contrainte et d’exigence depuis son enfance. La contrainte et l’exigence du milieu social, dont celles de la famille, qui ne sont pas les moindres nous poussent au stress qui est le précurseur de la somatisation. Les stresseurs sont toutes les situations qui méritent une adaptation, tous les ?venements répétitifs et les changements. Le « milieu » ou la société englobe les actualités, le niveau de vie économique, l’isolement social, la qualité du tissu relationnel, les contraintes et exigences du milieu social (ex. ontraintes de la vie en entreprise dans le secteur privé). Certaines personnes seront particulièrement sensibles à ce « milieu » et moins robustes physiologiquement et/ou psychologiquement à ses agressions. La personne, enfant ou adulte, vulnérable biologiquement et psychologiquement ne pourra évacuer ses agressions qui génèreront alors du stress. Certaines personnes ont des prédispositions psychophysiologiques à développer des maladies psychosomatiques ou des somatisations. Cela est parfois lié au milieu social (famille, école… dans lequel elles ont grandi. L’organisation familiale peut aussi être délétère en cas d’hyper protection (attention excess OF protection (attention excessive portée au bien-être de l’autre, évitement des conflits), d’enchevêtrement (pas de frontières entre les génératlons, tout le monde se mêle de tout, absence d’espace personnel), rigidité (résistance au changement, peu de rapport avec l’extérieur) Tout cela va jouer un rôle dans la maladie, mais également dans son maintien, elle va enfoncer la personne dans son rôle de malade.

Tout se relie d’une maniere circulaire. La pris en charge des personnes souffrant de ces maladies comporte différentes approches comme la psychanalyse.. La relaxation peut aussi être utilisée en cas de symptômes fonctionnels. Le massage SGM peut aussi avoir une place dans cette prise en charge. Face à son ressenti lors des massages, la personne peut faire un cheminement visant l’acceptation de soi sur le plan psychologique améliorant l’équilibre entre le physique, ‘émotionnel et le mental.

Figure 1 : Interactions entrant en jeu dans la mise en place des maladies psychosomatiques Mon vécu Je vais vous parler de mon vécu, des facteurs divers et variés (famille, milieu social… ) qui ont déclenché mes manifestations psychosomatiques, qui comportent des maux de ventre ou des douleurs thoraciques. Remontons un peu dans le temps, à l’époque où mes premières somatisations sont apparues. Tout petit déjà mes émotions prenaient le dessus su où mes premières somatisations sont apparues. Tout petit déj? mes émotions prenaient le dessus sur mol, un peu comme hez beaucoup de monde, du moins j’aime à le croire.

Tout a commencé aussi loin que je m’en souvienne par la première rentrée scolaire. Ce jour-là, un grand changement s’effectuait dans ma vie. Je devais quitter le cocon familial, pour aller vers l’inconnu, un nouvel endroit, des nouvelles personnes. Le simple fait d’y penser le matin même faisait battre mon cœur plus vite, mon estomac se resserrait, mon ventre se mettait à gargouiller et ce fameux mal au ventre apparaissait pour la premiere fois. J’allais à la toilette juste avant de partir, et y retournai dès que j’en sortais. Miraculeusement, tout s’arrêtait dès que j’avais franchi la porte de chez moi.

Aujourd’hui j’ai appris à gérer ce petit désagrément. Avec l’expérience, je me suis rendu compte que cela était lié au stress généré par l’inconnu et que le seul moyen pour moi d’arrêter ce dysfonctionnement était d’affronter cette peur et de passer la porte. Mais ne nous arrêtons pas là et continuons mon ascension vers le somatique. Je me rends compte que l’angoisse de la mort me suit depuis toujours. Elle m’a suivi, me suit et me suivra encore tout au long de ma vie si je ne fais rien pour l’accepter. Il s’agit d’une sensation étrange, une peur inexplicable, insaisissable qui me prend ? l’estomac.

Je me sens mourir, je prends conscience da BOF inexplicable, insaisissable qui me prend à Pestamac. Je me sens mourir, je prends conscience dans toute sa dimension de la vie, de la mort, de Punivers. Et en même temps, je goûte à la mort, je ressens l’espace d’un instant ce qu’être mort signifie. Je parle ici encore d’angoisse et non de somatisation, vous lisez bien. petit je n’ai pu faire face à cette angoisse, ni en parlant ? mes proches ni par tout autre moyen (religion, école, amis, etc. ). Un mal-être, qui n’était en fait qu’une nouvelle forme d’expression de cette angoisse est apparu vers 13-14 ans.

Vous vous demandez pourquoi cette angoisse est réapparue comme ça. Et bien tout simplement parce qu’elle ne m’a jamais quitté. Mais pourquoi à ce moment-là ? Je vous explique maintenant que je l’ai compris par moi-même : À ce moment de ma vie, je rentrais au collège. J’étais un élève avec 2ans de retard. Un malaise s’installa en voyant que j’étais le plus vieux. L’année suivante ma sœur tomba enceinte et son mari vint vivre à la maison avec le bébé (bébé soit dit en passant que j’adore). Cet évènement heureux gênera beaucoup de tension à la maison.

Il n’était pas facile de cohabiter à 7 personnes dans un B, une année difficile. Ma sœur partie, mon frère pris sa chambre et au cours de Pannée s’y Installa avec sa copine. De nouvelles tensions en découlèrent. Ce fut de nouveau une année difficile. Il faut signaler que je dormais avec mon frère et ma mère découlèrent. Ce fut de nouveau une année difficile. Il faut signaler que je dormais avec mon frère et ma mère dans la même chambre et ensuite seule avec ma mère, mon père dormant dans le salon. À ce moment de ma vie, je me mis à boire et fumer du annabis pour pouvoir m’évader un peu du monde réel.

Le plus dur fut quand je me retrouvai sans rien après la troisième. J’étais le seul de ma classe à ne pas avoir d’école Je tournais en rond entre ANPE, mission locale. Aucun avenir ne s’offrait à moi, je me sentais prisonnier perdu, ma vie était finie avant même d’avoir commence. Je me suis alors mis à boire et fumer de plus en plus avec ma meilleure amie, pour à la fois me sentir vivant et oublier mon quotidien. Mais comme on le sait les drogues amplifient et accentue un mal-être, une fragilité mentale, fait ressurgir une ngoisse et l’accentue.

Je reviens donc à mon angoisse de la mort qui ressurgi réactiver par une succession d’évènement et plus particulièrement le dernier. Mon angoisse de la mort gérée jusque-là par ma psyché à resurgi et est venu s’ajouter aux autres évènements, ce qui créa un débordement des défenses psychiques et c’est à ce moment que mon angoisse devient somatisation je ne pouvais plus gérer mes émotions, comme un fou à qui on aurait mis une camisole qui se heurte contre les murs. Quoique je fasse, je me heurtais à mes problèmes, à la société qui m’imposait d’avoir un travail