Scandale watergate

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1 . Le scandale du Watergate (1972-1973) L’affaire de cambriolage au sein du siège du parti démocrate, le Watergate, est rapidement mise en lien avec le Comité pour la réélection du président Richard Nrxon. Le « cambriolage » ayant lieu dans la nuit du 17 juin 1972, ce dernier assure pourtant le 22 juin lors d’une conférence de presse, que la Maison Blanche n’est pas impliquée dans cet incident.

Sa première évocation de l’affaire est le début d’une longue série mensongère qui ne fera qu’amplifier la curiosité et l’investigation de la part, tout d’abord, to neKtÇEge de journalistes. En effet, dès le début org Watergate, on assist Ul:. •. journalistes et donc journalistes du Wash ge au sein du r de la part de quête des deux Informations clés sur raffaire de « cambriolage » avant m me qu’elle ne soit traitée par la justice américaine, puis par une commission d’enquête sénatoriale indépendante.

Ce cas rend évident l’influence de la presse, et notamment celle du journalisme d’investigation. A partir de ce moment, les deux journalistes, Carl Bernstein et Bob Woodward flairent un scoop et cherche ainsi à se créer un nom (on peut se poser si ils ont agis par conviction ou par re age responsabilité : éthique de responsabilité vs éthique de conviction). Mais très vite à force d’efforts remontent vite sur le Comité de réélection du Président et de ce fait l’entourage du président. lusieurs personnes vont tomber aussi bien des personnes de ce comité, mais aussi des personnes ayant une réputation plus noire. Autre fait à ne pas négliger est que les journalistes ont été aidés d’une part par un appel anonyme se faisant appelé Gorge Profonde (20 ans après cette affaire, il s’est avéré que c’était le directeur adjoint de la CIA), mais à ce moment là, l’information onnée ne peut être véritablement vérifié mais sera tout de même utilisée car I ‘effet scoop était trop important.

En effet, avant l’élection de Novembre, en octobre, les deux journalistes émettent l’hypothèse que l’ordre venait de la Maison Blanche et donc du Président Nixon, (peut-on dire qu’au nom de la liberté des média peuvent se questionner ouvertement sur leur questionnement sans pouvoir prouver réellement leur dire ? ) La couverture médiatique de Pévénement au Watergate montre que la presse a une forte influence et peut jouer un rôle dans la construction d’un agenda politique.

En effet, les premiers reportages sur l’affaire n’ont pas beaucoup décho sur le public et n’influence pas les votes de la population lors de la réélection de Richard Nixon en novemb et n’influence pas les votes de la population lors de la réélection de Richard Nixon en novembre 1972 : ici, l’hypothèse d’une manipulation de l’information peut-être évoqué, la question se pose, nous sommes en pleine pér10de d’élection présidentielle, un scandale doit être évité, à partir de la révélation (faite discrètement) de l’affaire en juin, il faudra attendre trois mois pour une arrestation des « cinq plombiers » et octobre pour ue le Washington post révèle que le Comité de réélection du Président avait financé un réseau d’espionnage mais sans succès puisqu’on suppose que l’Etat a tout fait pour étouffer l’affaire mais le gouvernement a aussi pu bénéficier d’une lente diffusion de l’affaire car Internet n’existait pas, ce qui a permis à Nixon d’être réélu le 7 novembre 1972 par une grande partie de la population américaine. Nixon pensant que cette affaire se soit affaiblie ne cherchera pas à investiguer et à essayer de faire en sorte que l’affaire soit définitivement finie.

Les deux journalistes soutenues par d’autres onfrères du New York Times (à ne pas oublier que le Washington Post avait racheté le New York times en 1967, ce qui sous-entend que les deux journaux ciblaient les mêmes personnes et ne sont pas indépendants dans leurs manières d’aglr) ont continué à investiguer pour « faire connaître la vérité l’idée que le journaliste manières d’agir) ont continué a investiguer pour « faire connaître la vérité », l’idée que le journaliste puisse être l’historien moderne peut être décrit ici, et veut se dire que le cours de l’Histoire peut être modifié. Il faudra attendre, janvier 1973 avec l’implication de la justice méricaine et du Congrès, pour qu’un procès s’ouvre pour connaître la « vérité D, on observe que la presse a un pouvoir tout aussi important que celui du pouvoir exécutif, conséquence des travaux des deux journalistes et d’un manque d’intérêt pour eux de la part du pouvoir exécutlf. Plus tard, en avril 1 973, le maintien de l’affaire dans l’agenda politique suscite un revirement de situation dans la perception des faits.

En effet, la répétition de l’histoire, l’opiniâtreté d’investigation de la part des journalistes sur une longue durée offre une prise de conscience du public. De plus, au cours de l’enquête, des faits similaires ont pu être émis suite aux auditions de différents proches de Nixon mais surtout suite à la remise d’un copie au tribunal de la part d’un expert du Pentagone sur des rapports cachés à propos de la guerre du Viêt Nam et d’un cambriolage suspect d’une psychiatre en 1971 ayant des documents révélant des côtés cachés de cette guerre. On sous-entend que ce cambriolage aurait pu être fait par les mêmes « plombiers » du Waterga sous-entend que ce cambriolage aurait pu être fait par les mêmes « plombiers » du Watergate.

A partir de là, le tribunal décide de diffuser à la télévision le 18 mai 1973 des auditions du Sénat sur le Watergate, ici un autre média entre dans l’action : La télévision ou appelé le 4ème pouvoir. Y a-t-il eu manipulation de l’opinion ? L’allocution télévisée de Nixon pour faire savoir que ses proches collaborateurs démissionnent est un procédé pour s’affirmer innocent alors que ses collaborateurs sont coupables. Ici, toute la puissance de l’immersion narrative est exploitée, la télé a une puissance plus forte que les journaux car l’information juste ou non arrive directement dans le foyer. n discours tenu à la télévision s’écoute avec les yeux. le discours en lui-même a beaucoup moins d’importance. L’impact du message est donc différent en fonction du média choisi.

La peur d’être discrédité devient plus forte et s’ne suit des révélations qui ont un effet de bombes sur cette affaire avec comme conséquence des démissions notamment celle du directeur du FBI, Patrick Gray, pour avoir détrult des documents sur les cambriolages. Le temps passe et d’autres révélations sortent, l’effet du temps et de l’espace est important ici, l’information met du temps à être onnu, en juillet, une information venant d’un adjoint du cabinet de la Maison à être connu, en juillet, une information venant d’un adjoint du cabinet de la Maison Blanche, Alexander Butterfield, comme quoi des écoutes au sein même du pouvoir exécutif suprême ont été faites.

Cette information relayée par la presse sous-entend donc que Richard Nixon a essayé de dissimulé des informations, ce qui discrédite toute sa défense comme étant innocent. Cette affaire aux multiples ramifications révèle ainsi différents pouvoirs de la part de la presse et des journalistes d’abord, mais ussi de la part du gouvernement, qui n’est pas un pouvoir à part entière mais reste très lié aux autres pouvoirs. En effet, suite ? cette affaire, on peut penser que, d’une part, le gouvernement (pouvoir exécutif) a sous-estimé et négligé le quatrième pouvoir que sont les média (la presse principalement dans ce cas). Et que dautre part, la presse est très souvent liée au pouvoir exécutif et à la politique.

Ce rapport étroit est justifié par le fait qu’il ne peut y avoir de vie politique sans opinion publique et qu’également il ne peut y avoir d’opinion publique sans communication. En émocratie, il y a forcément médiatisation et ce phénomène n’est pas nouveau. Autre question à se poser est que les journalistes sont-ils là pour les citoyens et cherchent ainsi leur montrer une vérité qui à cette époque, il n’auraient pas eu accès ? Ou bien sont-ils l? ainsi leur montrer une vérité qui à cette époque, il n’auraient pas eu accès ? Ou bien sont-ils là en tant qu’experts ou bien en tant que polémistes pour contrebalancer le pouvoir exécutif en place ?

La place du journaliste peut se poser pour cette affaire Dans le cas de la vie politique de Nixon, ce dernier avait déjà fait ‘objet d’une attaque en 1971 (avant celle du Watergate) de la part du New York Times au sujet de décisions financières prises par son gouvernement. Mais ceci a été peu exploité Il a notamment rejeté les accords de Bretton Woods, déclaré la fin de la parité dollar/or qui faisait des Etats-Unis les « banquiers du monde La presse a ainsi fait en sorte que des interrogations surviennent au sein du gouvernement mais aussi pour le parti d’opposition. Ainsi, la question se pose de savoir pourquoi les journalistes se sont autant intéressés et investis dans cette affaire ?

Pourquoi e Watergate a-t-il suscité autant d’investigations de la part de la presse alors que bien d’autres affaires dans la vie politique de Nixon paraissait bien plus importantes et significatives ? Et si les journalistes avaient été manipulés ? Dans un contexte où la presse joue un rôle capital dans la vie de la nation, et ce non seulement dans la fonction de formation mais aussi et surtout de diffusion des opinions, la théorie de la manipulation fonction de formation mais aussi et surtout de diffusion des opinions, la théorie de la manipulation de Popinion se développe et pose une question primordiale : les journalistes sont-ils tout uissants ?

Dans le cas de l’affaire du Watergate, on peut penser que les journalistes avaient effectivement un lien avec la vie politique, et que cela en fait une bonne opportunité pour le parti démocrate pour affaiblir le gouvernement qui n’a pas, à ce moment là, forcément la cote de l’opinion publique. En effet, la guerre au Vietnam affaiblit le pouvoir de Nixon dans les sondages, malgré le rétablissement de la communication entre les Etats-Unis et la Chine. Le contexte de la guerre au Vietnam et de la période électorale faisait des émules au sein de l’opinion publique et le Président Nixon craignait pour sa réélection. La presse exerce un contre-pouvoir sur l’exécutif, jouant un rôle décisif sur la démission du Président en aidant fortement la justice. On peut dire que Nixon est tombé car il s’est mis à dos des personnes influentes.

Le cambriolage du Watergate n’aura ainsi été qu’un prétexte et l’occasion rêvée de se débarrasser de Nixon. Au regard de bien d’autres faits dans la vie politique de Nixon, l’affaire Watergate aurait pu paraître bien anodine et insignifiante. Cependant, l’investigation de la presse pour cette affaire illustre bi insignifiante. Cependant, l’investigation de la presse pour cette affaire illustre bien le fait que cette dernière est rangée du côté du pouvoir exécutif. On devrait pourtant se dire que des révélatlons par la presse sur des affaires comme celle du Watergate nous montre que cette dernière est libre et critique. Or, c’est tout le contraire que raffaire du Watergate nous démontre : la presse est bien souvent soumise et obéissante.

L’enquête d’investigation sur le Watergate a choqué l’opinion publique et a ébranlé la foi des citoyens sur le pouvoir de la présidence : des millions d’Américains considèrent la presse omme un quatrième pouvoir. Le concept de « quatrième pouvoir » renvoie à l’idée selon laquelle les médlas (c’est-à-dire les moyens de transmettre l’information au public) auraient une forte influence sur les affaires publiques et sur les comportements des citoyens. Le Watergate est le commencent d’une transition de pouvoir, le pouvoir n’est plus détenu uniquement par le haut mais aussi par les journalistes considérés comme étant plus proche du peuple. De plus, aujourd’hui pour de nombreuses désignations d’affaires d’Etat telles que celle du Watergate, le suffixe « Gate » est très souvent repris pour les évoquer.