Rituel de la Cryptie à Sparte
PIERRE-RICHARD CHIASSON Mythes et rituels autour du monde 381-Z21-LG LA CRYP IE CEST PAR ICI! org Sni* to View Travail présenté ? Mme Christiane Carrère Département des sciences humaines Collège Lionel-GrouIx 25 novembre 2013 SPARTE D’OU EST-CE QUE ÇA PART? Tout commence en Europe, Plus précisément en Grèce dans la ville de Sparte en Laconie, une cité-état du Péloponnèse, située aux abords des Apothètes, un gouffre voisin du Taygète. Selon la mythologie, la Laconie eu comme premier roi Lélex, son fils Eurotas draina la plaine marécageuse et donna son nom à la rivière qui en découle.
N’ayant pas d’héritier mâle, il laisse son royaume à Lacédomon, époque. Sa population était totalement soumise au Gérousa, le conseil des anciens qui sont des Égaux qui ont terminé leur service militaire, qui prend fin à soixante ans. Ce faisant, elle était extrêmement unie et fonctionnelle en plus d’être hautement hiérarchisée. 1 . http://fr. wikipédia. org/wiki/histoire_de_sparte 2. http://www. enroutevers. com/pages/Grece/le_Peloponnese. htm L’époque prospère de Sparte s’amène avec l’arrivée de Lycurgue comme monarque.
Celui-ci instaura de nouveaux établissements; e sénat, pour tempérer la royauté et le gouvernement, ; le partage des terres et la réduction de toutes les fortunes au même taux pour créer un parfait équilibre; il supprima toute monnaie d’or et d’argent, ce qui amena la dlsparition de tout arts frivoles et superflus, voilà pourquoi les artisans montraient tout leur talents dans l’exécution des indispensables. Il voulut pousser l’égalité plus loin en incitant les femmes à défiler nues et à pratiquer leurs exercices en cet état sous les yeux des jeunes mâles effarouchés qui se sentait attirés par la nécessité de l’amour.
Et cet amour devient encore plus important lorsque Lycurgue imposa des règles sur le mariage, le remplissant de pudeur et de réserve tout en y excluant la violence et le désordre. Pour se marier, il fallait enlever sa femme et la remettre à l’assistante des noces qui lui rasait la tête, l’habillait en homme et la couchait dans le noir. S’ensuivait ensuite un long manège de visite avec extrêmes précautions, le soir seulement.
Ces relations, selon Lycurgue aidaient à garder dans le corps la vigueur et la fécondité, conservaient la vivacité de la aidaient à garder dans le corps la vigueur et la fécondité, onservaient la vivacité de la passion, renouvelaient ramour et prévenaient la satiété. Toutes ces règles avaient pour bus de créer une société axée sur le bon fonctlonnement de celle-ci au plan militaire. De ce fait, la famille n’était pas un noyau social très important. Il arrivait fréquemment que des maris demandent ? de jeunes hommes robustes de féconder leur femme, afin de donner naissance à des enfants génétiquement bien prédisposés.
Sa toute dernière institution, auxquelles les autres avaient préparé le peuple, fut l’éducation spartiate, une série d’étapes e déroulant dès la naissance de renfant Égaux, qui visait ? créer des hommes guerriers robustes. Cette éducation décent d’une légende très connue; celle d’Héraclès ou d’Hercules, demi- dieu possédant une force égendaire. « L’éducation donnée aux jeunes Lacédomiens était probablement la plus physiquement éprouvante qui ait existé.
Si les faibles n’avaient aucune place dans cette société, ce n’était pas par cruauté mais par nécessité. » [4] 3. http://fr. wikipedia. org/wiki/Laconisme 4. Joël Borduas, le passé composé, n5(mars 2003) ;(http://cvm. qc . ca/encephi/syllabus/histoire/passecompose/spartiateseduc. tm) CRYPTIE, LA Pour comprendre l’importance de la Cryptie, il faut comprendre les implications de l’éducation spartiate au grand complet. Cette éducation prend racine dès la naissance du nouveau-né qui devait être porté, dans un lieu appelé Leschée [51, par son père.
Les anciens décidaient si l’enfant était digne ou non de devenir un citoyen spartiate. Si l’enfant était jugé de faib décidaient si l’enfant était digne ou non de devenir un citoyen spartiate. Si l’enfant était ugé de faible constitution ou contrefait, il était jeté au fond des Apothètes ou, avec plus de chance, bandonné dans la ville où il pouvait être recueilli par un hilote. Une fois l’enfant approuvé, il était laissé aux soins de sa mère jusqu’à l’âge de 7ans, période durant laquelle le jeune sparte s’adonnait à l’étude du chant et de la poésie. ? Il apprenait ? n’être point délicat pour la nourriture, à se contenter des mets les plus simples, à ne s’effrayer ni des ténèbres ni de la solitude, à s’interdire les cris, la mauvaise humeur et les larmes, tous étant signe de de faiblesse et de lâcheté » À cet âge, il était arraché à sa famille pour que la vraie éducation ommence, entouré de jeunes de son âge. On rassemblait les enfants en plusieurs groupes, surveil é par un instructeur, un paidonome [81, et quelques jeunes auxiliaires.
Ils vivaient toujours ensemble, partagent jeux, travaux, dortoirs, défaites et victoires. Ils devaient s’organiser eux-mêmes en une sorte de microsociété et devaient se choisir comme chef le plus intelligent, le plus rusé, le plus fort, le plus grand, etc… d’entre eux. Cela visait ? leur inculquer le respect de la hiérarchisation auquel ils seraient soumis plus tard. 5. PLUTARQUE, Les vies des hommes illustres, tome troisième, vie e Lycurgue, traduction par Alexis Pierron, Paris, Imprimerie de Gustave Gratiot, 1854 6. http://www. dinosoria. com/hilotes. htm 7.
PLUTARQUE, op cit 8. Joël Borduas, le passé composé, n5(mars 2003) ; (http://cvm. qc. ca/encephi/syllabus/histoire/passecomp le passé composé, n5(mars 2003) ;(http://cvm. qc. ca/encephi /syllabus/histoire/passecompose/spartiateseduc. htm) Tout ce déroulait ainsi jusqu’à Pâge de 12 ans, période où le jeune sparte acquiert le nom de pais. À ce moment, on lui fournissait un seul manteau grossier qu’il devait porter en tout temps en ne le lavant qu’une fois par année. Ce faisant on les soumettait à des chefs plus âgés qui devaient resserrer la discipline.
Par exemple, ils les nourrissaient peu et les obligeait à voler leur pitance, mais si ils se faisaient prendre on les fouettait, non pas pour avoir volé, mais pour s’être fait prendre [9]. Tout cela pour leur apprendre la ruse. C’est durant cette période que commençait les relations amoureuses ou sensuelles entre enfants et adultes, lié à la vie commune et séparée que menaient les jeunes mâles, en faisant une tradition purement doriennes. Le jeune sparte vivait ainsi jusqu’à l’âge de 16 ans où il devenait n ilène.
Il passait alors par une longue et éprouvante succession d’initiations et d’épreuves diverses, qui se termine par la Cryptie. Cette Cryptie était vécu par éphèbes, ilènes âgés entre 18 et 20 ans. Lorsqu’ils avaient atteint cet âge, il arrivait régulièrement que les magistrats de la ville envoient les jeunes qui avaient prouvé être les plus avisés, les plus rusés, les plus forts, mais aussi les plus faibles dans les campagnes environnantes, armé seulement d’un poignard ou d’une lance et vêtu seulement d’une fourrure, ne portant que les vivres nécessaires pour survivre une ou deux ournées.
Les éphèbes devait se dissimulés durant le jour, dans des endroits couverts pour se repo des endroits couverts pour se reposer et la nuit arrivée, ils devaient sortir pour égorger les hilotes qui commettaient des larcins. Le jeune éphèbe devait survivre à tout prix en évitant d’entrer en contact avec d’autres Égaux spartiates, mais il arrivait qu’il en profite pour assouvir une vengeance ou pour assassiner un éphèbe plus faible ou plus fort. Ce rituel avait pour but de consacrer le passage de l’éphèbe à « homme fait 9.
Joël Borduas, le passé composé, n5(mars 2003) ;(http://cvm. qc ca/encephi/syllabus/histoire/passecompose/spartiateseduc. htm) 10. http://fr. wikipedia. org/wiki/%C3%89ph%C3%A8be Il était considéré « homme libre » après 13 années d’entrainement physique intense, de discipline, de tests et de compétitions que la Cryptie achevait et devenait donc un hoplite, un fantassin, mais avant l’âge de 30 ans, le jeune hoplite devait encore dormir et habiter avec ses camarades et cela même si il était marié.
Même à cet âge, il avait peu de droit politique et devait poursuivre son service militaire jusqu’à l’âge de 60 ans où il pourrait enfin faire partie de la Gérousa. Henri Jeanmaire observe ainsi que « toute Ihistoire militaire de Sparte proteste contre l’idée de faire de l’hoplite spartiate un rampeur de brousse, un grimpeur de rochers et de murailles[]. ?[1 Il Pierre Vidal-Naquet retourne cette remarque : selon lui, la kryptie n’est pas étrangère à la vie des hoplites, mais son exact contraire[] : le krypte est nu ou faiblement armé, l’hoplite l’est lourdement le krypte vit seul ou presque, le hoplite est membre de la phalan l’hoplite l’est lourdement ; le krypte vit seul ou presque, le hoplite est membre de la phalange ; le krypte mange ce qu’il trouve, l’hoplite participe aux syssities banquets obligatoires) ; le krypte vit dans la montagne, l’hoplite dans la plaine ; le krypte vit la nuit, l’hoplite le jour ; le krypte tue par ruse en embuscade, l’hoplite est un combattant loyal, etc. [12] 1 1 . http://fr. wikipedia. org/wiki/Kryptie 12. 1bid LA FIN D’UN LONG PARCOURS La Cryptie, dans l’éducation spartiate, signifie la fin du long processus qu’est cette éducation. Elle sert à intégrer les jeunes spartes au monde des hommes de façon symbolique puisqu’un coup le rituel achevé, vers l’âge de 18-20 ans, ils sont enfin considérés comme « homme fait » ou « homme libre » et on leur ccorde, pour de bon, des pouvoirs au sein de la communauté.
En plus de faire maintenant partie intégrante de la société, ils obtiennent un poste, celui d’hoplite (fantassin), dans Vinfanterie spartiate. On peut qualifier la Cryptie de rite d’initiation, puisqu’il est marqué de trois phases distinctes. La première phase, celle de séparation, où le jeune initié est exclu du groupe auquel il appartient. Il est envoyé seul dans la campagne. La seconde phase, de marge, où il est amené à vivre à l’inverse de toute son éducation en tuant et se cachant et, la troisième et dernière hase, celle d’agrégation, où le jeune initié est réintégrer dans la societé en tant qu’hommeà art entière du monde adulte. ‘éducation spartiate puisqu’elle est la dernière étape de celle- ci. On peut aussi l’associer, entre autre, aux mythes d’Héraclès, le demi-dieu possédant une force surhumaine qui dû accomplir plusieurs tâches et de Léonidas, le grand roi guerrier de Sparte célèbre pour sa bataille contre les perses. 13. http://fr. wikipedia. org/wiki/Hoplite 14. http://fr. wikipedia. org/wiki/H%c3%agracl%c3%a8s De l’extérieur, il est très difficile d’interpréter correctement le ituel de la Cryptie puisqu’il fait partie d’un peuple où tout est axé sur l’aspect militaire. Chacune de leurs décisions, de leurs actions, de leurs pensées sont axées vers cet aspect.
Il peut être difficile de pour quelqu’un de l’extérleur de comprendre pourquoi un homme pouvait demander à un autre homme de féconder sa femme puisque de nos jours, on qualifierait ce comportement d’adultère, mais à cet époque et encore plus dans cette ville on qualifiait cela d’un accomplissement au bien commun de l’état. Et puis, il est assez compliqué de comprendre pourquoi une cité était régie par une éducation aussi rigide et une bligation certaine à servir militairement. Le fait que la Cryptie puisse être considéré comme un rituel barbare, du fait que les hoplites pris en plein délit n’était pas jugé devant tribunal, mals exécuter, même assassiné, par un éphèbe, peut amener les gens à considérer les spartes comme un peuple de barbares dont le seul but était de faire la guerre, ce qui est tout à fait le contraire.
Les spartes étaient un peuple, quoique très bien formé pour la guerre, très hiérarchisé et hautement civilisé. En conclusion, la Cryptie est un rituel don pour la guerre, très hiérarchisé et hautement civilisé. En conclusion, la Cryptie est un rituel dont la signification profonde ne peut être comprise que par le peuple qui la vivat. Il fallalt faire partie des spartes pour être en mesure de comprendre toute l’implication qu’avait l’éducation spartiate pour ce peuple. par malheur, la ville ayant accueilli ce rituel si intéressant a été détruite et il n’en reste que des ruines. Par chance, nous avons été en mesure de retrouver des traces anthropologiques de cette cité et de ses rituels.
Il ne nous reste maintenant qu’à trouver quelle était la motivation de ce peuple pour la guerre. 15. ttp://fr. wikipedia. org/wiki/L%C3%A90nidas_ler_de_Sparte 16. http://fr. wikipedla. org/wiki/Sparte BIBLIOGRAPHIE/MÉDIAGRAPHIE . http://fr. wikipédia. org/wiki/histoire_de_sparte . ca/encephi/syllabus/histoire/passecompose/spartiateseduc. htm) de Lycurgue, traduction par Alexis Pierron, paris, Imprimerie de 7. http://fr. wikipedia. orvwiki/%C3%89ph%C3%A8be 8. http://fr. wikipedia. org/wiki/Kryptie 9. http://fr. wikipedia. org/wiki/Hoplite 10. http://fr. wikipedia. org/wiki/H%c3%a9racl%c3%a8s 1 1 . http://fr. wikipedia. org/wiki/L%C3%A90nidas_Ier_de_Sparte 12. http://fr. wikipedia. org/wiki/Sparte