Revolutions russes
La Révolution russe est l’ensemble des événements de 1917 ayant conduit en février au renversement spontané du régime atteste de réussie, puis en octobre à l’installation préparée d’un régime « helléniste ». Largement induite par la Grande guerre, la Révolution russe est un événement fondateur et décisif du « court axe siècles » ouvert par l’éclatement du conflit européen en 1914 et clos en 1991 par la disparition de l’OURS.
Objet de sympathies et d’immenses espoirs pour les uns (la « grande lueur à l’Est » de joules Romains, le « charme universel d’Octobre » décrit Ar français Furet), objet de sévères critiques, voire de peurs et de haines viscérales pour les autres, elle reste un des faits les plus étudiés et les plus passionnément discutés de l’histoire contemporaine. Son déroulement et ses conséquences posent toujours de nombreuses questions. Les historiens sont encore partagés quant à savoir si Février impliquait nécessairement Octobre.
La nature d’Octobre (révolution, coup d’État ou combinaison des deux ? ), les raisons des violences de la guerre civile de 1918-1921, celles de la genèse de la actuaire soviétique sont également très discutées. Le débat très ancien sur l’évolution conduisant au stalinisme des années 1930 n’ jamais été non plus définitivement tranché : filiation logique, ou si e toi vie nixe a e révolutions russes premier bu MORFONDRA I empâta 23, 2011 14 pages swaps toi vie nixe page ou bien déviation (voire trahison), par rapport aux idéaux et aux pratiques des bloc-évier de la révolutions ?
Avant 1917, la réussie était un régime atteste, autocratique et répressif. L’abolition du servage par le tsar lézardée Il en 1861 fait paraître les premières fissures du vieux régime féodal. Une fois affranchis, les serfs sont poussés vers les villes, où ils constituent la main-d’?ouvre de la révolution industrielle. Au début du axe siècle, la réussie connaît un essor industriel spectaculaire, entraînant un essor urbain et une grande effervescence culturelle : le vieil ordre social est ébranlé, aggravant les difficultés des plus pauvres.
Les industries fleurissaient, la classe ouvrière était concentrée principalement dans les grandes villes. Cependant, la fouille prospérité du pays ne profite pas à la population. L’économie dans son ensemble reste archaïques. La valeur de la production industrielle est en 1913 deux fois et demi inférieure à celle de la France, six fois moins que celle de l’allemande, ou quatorze fois moins que celle des états- unis. Le rendement agricole reste médiocre, la pénurie de transport paralyse toute tentative de modernisation économiques.
Le PUB par habitant est alors inférieur à celui de la hongroise ou de l’espagnole de l’époque, et environ un quart de celui des États-unis. Surtout, e pays est dominé par les capitaux étrangers, qui possèdent pré celui des États-unis. Surtout, le pays est dominé par les capitaux étrangers, qui possèdent près de la moitié des actions en réussie. L’industrialisation du pays a été violente et mal acceptée par les couches de la paysannerie brusquement prolétariser. La classe ouvrière naissante, bien que faible numériquement, est concentrée dans de grands sites industriels qui facilitent l’émulation révolutionnaire 10.
La réussie reste un pays essentiellement rural (85 % de la pope ôtions). Si une partie des paysans, les kolas, s’est enrichie et constitue une sorte de bourgeoisie rurale soutenant le régime, le nombre de paysans sans terres a augmenté, créant un véritable prolétariat rural, réceptif aux idées révolutionnaires. Même après 1 905, un député à la doums signale que dans bien des villages, la présence de blattes et de punaises dans les maisons était considérée comme un signe de richesses 1. La capitale Saint-Petit-Bourg, foyer des révolutions de 1905et1917.
Après la scolarisation menée quelques années auparavant, ne partie des ouvriers ont été conquis par les idées marxistes et autres idéologies révolutionnaires. Toutefois, le pouvoir atteste fit preuve d’immobilisme. Aux sexe et axe siècles, des mouvements organisés par des membres de toutes les classes de la population (étudiants ou ouvriers, paysans ou nobles) tentèrent de renverser le gouvernement – sans succès, certains se tournant gouvernement – sans succès, certains se tournant vers le terrorisme et les attentats politiques.
Les mouvements révolutionnaires étaient soumis à une dure répression, née par la puissante acharna, la police politique du tsar. De nombreux révolutionnaires étaient emprisonnés ou déportés, d’autres réussissaient à fuir et à rejoindre les rangs des exilés. De ce point de vue, la révolution de 191 7 n’est que l’aboutissement d’une longue succession de petites révoltes. Les réformes nécessaires, que ni les révoltes paysannes, ni les attentats politiques, ni l’activité parlementaire de la doums, n’avaient réussi à imposer viendront finalement d’une révolution impulsée par le prolétariat.
Dès 1 905, une première révolution éclate après la défaite de la réussie lors de la guerre russe-japonaise. La répression sanglante d’une manifestation le 22 janvier 1905, lorsque qu’une partie de la population vint porter une supplique à encollais AI à Saint-Petit-Bourg marque le « Dimanche Rouge ». Elle constitua une tentative du peuple russe de se libérer de son tsar, défaut marquée par des soulèvements et des grèves de la part des ouvriers et des paysans qui formèrent à cette occasion leurs premiers organes de pouvoirs indépendants de la tutelle de l’État, les Soviets.