REFUS DE SOIN
Lors de mon troisieme stage en deuxième année, en chirurgie orthopédique ,j’ai été témoin d’une opposition d’un patient à une chirurgie. Me 8,67 ans est rentrée cette après- midi là pour une pose d’une prothèse totale de hanche à droite suite à une coxarthrose, l’intervention était programmée pour le lendemain matin. Il est 16h ,j’accueille Me B me présente et l’installe dans sa chambre pour faire le recueil de données, pour lui donner la feuille de personne de confiance prise des paramètres vitaux…
Je lui explique ensuite le déroulé de son hospitalisation: Swipe View next page la préparation cutané de l’intervention, le p le service avec un p premier lever déb angoissé et est plutô édication, la durée Il, la remontée dans rescrit au bloc, le e B n’ a pas l’air s informations données par des hochements de tête ,sans poser de questions car elle dit qu’elle a déjà eu toutes ces explications. Je lui explique que je lui fournis toutes ces données pour m ‘assurer de sa compréhension sur son intervention et pour compléter éventuellement en répondant à ses interrogations.
Elle semble avoir tout compris et est consentante pour se faire opérer. Je me sens satisfaite de mon accueil et de ma prise ne charge, je ShAipe to Wew next page pense avoir parlé calmement et avoir eu une voix rassurante. Mais lors de la distribution des médicaments vers 18h30,je trouve Me B dans sa chambre ,agitée, tremblante et agacée. Elle verbalise son souhait de sortir et de ne plus vouloir se faire opérer. J’essaye à ce moment là de comprendre son changement de comportement et son refus.
Je m’approche de Me B et me place a son niveau J’essaye de la convaincre de l’utilité de cette intervention qui est de soulager sa douleur qui Ihandicape et éduit son périmètre de marche. Je laisse un moment de silence afin de la laisser réfléchir mais je n’arrive pas à savoir le pourquoi de son refus. Est-ce le stress ,la peur de l’anesthésie ou de intervention Je ne sais pas car elle ne répond à aucune de mes questions et répètent juste qu’elle veut partir. Je quitte donc la chambre pour informer son chirurgien de son refus ,qui vient rapidement dans sa chambre.
Mais malgré la venue du médecin qui a essayé de la convaincre de changer et d’avis et essayer de connaitre ses craintes Me B décide de signer une décharge et de rentrer chez elle. Ce refus m’a interpellé et interrogé sur la difficulté du soin relationnel. Peut-on prévenir le refus de soin? Pourquoi je n ‘ai pas pu convaincre Me B de rester ? Pourtant mon devoir est de convaincre les patients à consentir aux soins pour préserver leur santé. Ais-je été suffisamment à son écoute ?
Est -ce que mes explications ont stressé la patiente? Dans la loi du 4 mars 2002 , le droit au 2 écoute ? Est -ce que mes explications ont stressé la patiente? Dans la loi du 4 mars 2002 , le droit au refus de soins du patient est un droit fondamental. Néamoins l’exercice de ce droit est onditionné par le respect de règles qui incombe essentiellement au médecin. En effet, le médecin est tenu de respecter sa volonté mais au préalable doit l’informer de sa situation et des conséquences du refus de soin(article L. 1 11-2 du code de la Santé Publique),et tout mettre en œuvre pour que le patient accepte. Le patient pourra donc prendre sa décision :donner son accords ou refuser. On parle de consentement éclairé. L’infirmière doit s’incliner comme le médecin devant le refus manifesté par le patient. Dans cette situation, je me suis trouvée confronté à des bligations contradictoires entre le devoir de convaincre et l’obligation de respecter sa volonté et son autonomie.
Cela m’a encore démontré que la dimension de la communication est indispensable et que le soin relationnel ne peut être maitrisé car il est a chaque fois différent que malgré une écoute bienveillante et une communication adaptée ,c’est à dire que j ‘ai fourni à Me B des renseignements à sa portée pour qu’elle soit en mesure de les comprendre et de les accepter pour qu’elle soit actrice des soins, je n’ai pas pu éviter ce refus de soin. Il devait pourtant y avoir un sens mais je ne serais jamais le pourquoi.