Psycholohie du handicap

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Psychologie du handicap Introduction : l’effet pygmalion L’effet pygmalion c’est l’influence de nos attentes sur le devenir des personnes que nous prenons en charge. En 1968 Rosenthal et Jacobson font passer un test aux élèves d’une classe en prétextant que les résultats de celui-ci révéleraient mes enfants dont le potentiel d’apprentissage est important. Le vrai but de celui ci est d’effectuer une étude chez View next page les enseignants. En début d’année ils comme étant précoc de performance ban hasard.

Ils ont ainsi créé des devenir des enfants. OF élèves retenus suite d’un pré-test éalité, choisi au nants concernant le En fin d’année, les constats sont les suivants : Que tous les élèves présentés comme précoces avaient progressé significativement que des relations préférentielles entre ces élèves et les enseignants été nées des systèmes de communication dans lesquels ces enfants désignés ont eu un rôle plus importants que les élèves non désignés comme précoces.

Tandis que les enseignants délaissent modérément les élèves qu’ils jugent peu performants, ils s’occupent un peu mieux des élèves jugés précoces ce qui, en retour, les rend effectivement plus performants. st la difficultés à remplir les rôles sociaux auxquels aspirent la personne ou que la société attend d’elle.

Maladie déficience incapacité désavantage Selon la loi du 11 février 2005 pour régalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, ognitives ou psychiques, dun polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. ? Il) Handicaps moteurs Le handicap moteur est un trouble permanent ou temporaire de la motricité lié à une atteinte, une affection cérébrale, médullaire ou neuromusculaire ou encore ostéo-articulaire. Ces troubles limitent ou interdisent l’accomplissement dun rôle considéré comme normal. 1) Affections responsables de lésions cérébrales a) L’infirmité motrice cérébrale (IMC) L’infirmité motrice cérébrale est une atteinte non évolutive et non héréditaire des centres de commande des mouvements. Elle survient durant les périodes pré, péri ou postnatales (jusque 1 an).

On compte environ 1 à 2 cas pour 10 000 naissances. L’IMC serait due à un traumatisme, une intoxication, une infection, un problème métabolique, une hypoxie ou une anoxie périnatale. es symptômes de l’IMC s 2 4 : altération de la marche, instable, un mauvais équilibre, des gestes imprécis, des tremblements De part ces nombreux symptômes ont peu observés des conséquences toutes aussi variées : Déficience intellectuelle troubles du langage troubles sensoriels épilepsie troubles neuropsychologiques roubles émotionnels, du comportement et de l’attention.

La lésion n’évolue pas mais entrave le développement de l’enfant. b) raumatisme crânien grave Est caractérisé comme traumatisme crânien grave le traumatisme avec de perte de connaissance et/ou amnésie rétrograde et/ ou déficit neurologique et/ou cérébro-lésion décelable dans un contexte traumatique ou plaie crânio-cérébrale. On compte environ 170 000 cas par an en France dont du à des accidents de la route. Il entraîne la mort ou des séquelles motrices, psychologiques et comportementales multiples et omplexes.

Ex : Phlnéas Gage Le traumatisme crânien grave a pour conséquences des troubles sensori-moteurs (auditifs, ophtalmique, de la déglutition), cognitifs (langage, mémoire, perceptions), comportementaux et dépressionnaire. Globalement les déficits neurologiques se stabilisent au plus tard après 1 an et les déficits neuropsychologiques après 2 ans. Il existe trois catégories de récupération Bonne récupération : pas de sé uelles ou séquelles mineures ncapacité modérée • séqu épendance 3 4 cellules nerveuses cérébrales. Les troubles associés sont d’ordre ognitifs, comportementaux et de Ihumeur. ) Affections responsables de lésions médullaires ou neuro- musculaire a) Le spina bifida Le spina bifida est une malformation localisée de la moelle épinière et des arches postérieures des vertèbres lombaires. Elle est dépistable par dosage sanguin ou échographique, l’intervention chirurgicale est possible mais il reste souvent des séquelles motrices. un segment de moelle osseuse et du rachis qui l’entoure est défectueux et tout le territoire nerveux qui en dépend se trouve paralysé et anesthésié, privé de relations normales avec le cerveau.

Les conséquences diffèrent selon la localisation de l’atteinte (dorsale, lombaire mais on constate une hypotonicité, des troubles sphinctériens, une perte de la sensibilité de la peau, une paralysie des membres inférieurs et une hydrocéphalie (mauvaise circulation du liquide céphalorachidien entraînant un retard mental léger). b) La myopathie La myopathie est une maladie neuromusculaire d’origine génétique non cérébrale et dégénérative. Elle concerne essentiellement les garçons et apparaît entre 4 et 10 ans.

Il en existe deux formes : la maladie de Duchenne qui apparait entre et 3 ans et qui évolue de manière rapide et la myopathie de Becker qui apparaît entre 12 et 13 ans et qui évolue lentement. Elle se caractérise par une perte neuromusculaire progressive, par une perte de la marche, p uffisance cardiaque et 4 4 sont des atteintes des os et des articulations qui, selon leurs gravités, entraînent des troubles moteurs importants. Les amputations et malformations entrent également dans cette catégorie.

Ill) Handicaps sensoriels 1) Les déficiences visuelles Dans la classification des handicaps visuels on distingue deux termes importants : l’acuité visuelle qui correspond à la capacité e voir distinctement les détails d’un objet et donc de discriminer spatialement l’environnement et le champ visuel qui est l’ensemble des directions de l’espace que peut embrasser un œil immobile. Le handicap visuel est caractérisé par une baisse de l’acuité visuelle en dessous de 3/10 et par un rétrécissement du champ visuel à moins de 300.

La déficience visuelle est très handicapante quand l’acuité visuelle est inférieure à 1/10 ou que le champ visuel est rétréci à moins de 100. Les causes de la malvoyance sont multiples : le plus souvent elle est en rapport avec une maladie rétinienne ou des nerfs ptiques. Les causes héréditaires sont la rétinopathie pigmentaire qui altère le champ et l’acuité visuelle, la dégénérescences de la macula et l’atrophies des nerfs optiques.

Les causes acquises sont la DMI_A qui provoque une baisse de l’acuité visuelle, le glaucome altère les nerfs optiques et rétrécit le champ visuel et le diabète. La première phase de la prise en char e est médicale mais si la malvoyance est définitiv évaluer le handicap 4 de les aider il faut comparer l’espace environnant à une horloge, ne jamais déplacer ses objets, toujours garder à l’esprit que le oindre objet déplacé ou qui traine peut constituer un obstacle dangereux, face à un escalier indiquer si les marches sont dans le sens de la montée ou de la descente. ) Les déficiences auditives En France il y a environ 4 000 000 de malentendants soit 7% de la population totale dont 60% de personnes âgées. La surdité est bilatérale ou unilatérale. Il existe deux types fondamentaux de surdité : la surdité de transmission et la surdité de perception. La surdité de transmission est une atteinte des organes de transmissions (conduit auditif extrême et oreille moyenne), la artie neuro-sensorielle reste intacte. Les sons les plus touchés sont les sons graves dont la voix humaine.

Les causes sont souvent acquises : obstruction du conduit auditif externe inflammation du conduit auditif externe rétrécissement du conduit atteinte du tympan et des osselets infection chronique de l’oreille malformations des osselets La surdité de perception est due à une atteinte de l’organe de corti, de la cochlée qui rende la perception des sons par la partie neuro-sensorielle défectueuse. Les surdités cochléaires sont les plus fréquentes mais ont peut trouver des surdités radiculaires atteintes du nerf auditif) ou des surdités centrales (atteintes des voies ou noyaux du centre auditif).

Les sons les plus affectés sont les aiguës. Même si les causes des su eption sont variées, 30 ? 6 4 transmission de type Inflammatoire ou Infectieux non soignée correctement et qui s’est étendue aux organes de perception. Afin de pallier à ces surdités il existe différents appareils de correction : les Implants cochléaires et les prothèses auditives. L’implant stimule le nerf auditif et transforme les sons et les bruits de l’environnement en signal électrique.

Les sons perçues e sont pas les phonèmes de la langue parlée mais on apprend à la personne à décoder et à traduire ce qu’il entend comme si c’était une langue étrangère. Les résultats sont prometteurs mais nécessitent l’intervention d’une équipe multidisciplinaire : chirurgien ORL, médecin audiophoniatres, orthophoniste, psychologue, audio-prothéslste La prothèse auditive conventionnelle s’appuie sur les capacités auditives résiduelles et ne restituent jamais une audition normale. s prothèses acoustiques vibro-tactiles sont utilisé pour les déficiences auditives très profondes où la vole aérienne n’est pas ossible puisqu’elle nécessite une intervention chirurgicale. 3) La surdicécité La surdicécité est un handicap rare et difficile à se représenter. Il s’agit souvent d’un enfant né avec une embryopathie rubéolique. C’est la prise en compte des conséquences de la perte auditive et visuelle sur les activités de la vie quotidienne.

IV) Handicaps mentaux Le terme de handicap mental est un terme récent datant du début des années 70. D’après le Grand Dictionnaire de la Psychologie « le handicap créé par un déficit mental est plus difficile à définir et à identifier que les handicaps moteurs et ensoriels, car la norme varie selon les définitions données ? l’intelligence. » à partir d’un quotient intellectuel.

Rappelons que le « QI » mesure l’aptitude d’un sujet à réussir des épreuves stéréotypées et normalisées évaluant ses capacités d’abstraction, de raisonnement, d’association, de compréhension Selon l’OMS « la personne ayant une déficience intellectuelle a une capacité plus limitée d’apprentissage et un développement de l’intelligence qui diffère de la moyenne des gens. » En somme le handicap mental est la conséquence sociale d’une déficience ntellectuelle.

Chaque personne handicapée mentale est différente et présente des capacités et des difficultés propre. 2) Le diagnostic Les principaux systèmes de classification s’entendent sur les trois composantes essentielles afin d’établir un diagnostic de retard mental soit : un déficit significatif du fonctionnement intellectuel, un déficit significatif des comportements adaptatifs et une manifestation de ces déficits durant l’enfance (avant 18 ans).

Le déficit significatif des comportements adaptatifs doit être présent dans au moins deux des domaines suivant : ommunication, autonomie, vie domestique, aptitudes sociales et interpersonnelles, mise à profit des ressources de l’environnement, responsabilité individuelle, utilisation des acquis scolaire, travail, loisirs, santé, sécurité. Outre la mesure de l’efficience intellectuelle, la recherche de l’origine est une étape importante de l’examen d’une personne atteinte de déficience mentale. 3) Les origines On considère trois types de facteurs pour la déficience mentale génétique, biologique et environnementale.

B4 in utero et de proposer un avortement thérapeutique. La trisomie 1 ou syndrome de Down est l’existence d’un chromosome surnuméraire sur la paire 21. Cela représente 1 naissance sur 700. b) Les origines biologique 1. Les souffrances prénatales Les infections dues à la rubéole ou à la toxoplasmose peut donner un retard mental sévère, associé, pour la rubéole, à des déficits moteurs ou sensoriels (polyhandicaps). Le syndrome d’alcoolisme foetal provoque une hypertrophie chez le nourrisson (poids et taille insuffisant).

Le nourrisson souffre également d’hypertaylorisme (les yeux sont fortement écartés) et dune déficience mentale 2. Les traumatismes après accouchement Les souffrances néonatales sont les conséquences des difficultés dues à l’accouchement comme la souffrance fœtale aiguë, l’anoxie, les infections materno-foetales ou les incompatibilités foeto-maternelles (système rhésus). Les souffrances postnatales sont les conséquences sur le plan mental dues à des atteintes infectieuses, toxiques, directes ou indirectes du système nerveux. ) Les origines environnementale Les carences affective et de stimulations, la pauvreté de l’environnement de l’enfant eut entraîner un retard dans le développement des foncti comportementales et Complications liées à la prématurité Facteurs environnementaux et tératogènes Retard mental « culturel et familial » 3È 12 % Syndromes monogéniques, provisoirement uniques là5% Causes endocriniennes / métaboliques Inconnue 30 à 50 % Le retard mental peut s’accompagner de troubles divers tels que l’épilepsie, des déficits sensoriels, des troubles affectifs, des conduites, du développement et des troubles instrumentaux (ils sont très fréquents quelque soit le niveau de déficience mentale.

Ce sont les troubles du langage, les troubles du développement oteur et des praxies) 4) Quelques chiffres et degrés Selon l’UNAPEl, en France envrion 700 000 personnes serait en situation de handicap mental et environ 7 500 enfants naissent avec un retard mental chaque année. Selon le DSM IV, on peut spéc•fier quatre degrés de sévérité reflétant le niveau de déficit intellectuel : retard mental léger, moyen, grave ou profond. La prévalence est difficile et complexe à évaluer : la disparité des systèmes de références et des acceptions. Globalement la prévalence moyenne du retard mental est estimé à 1 à 3 % de la population. 0 4