Psychologie de la communication

essay A

Psychologie Sociale de la Communication Considérations générales Examen: QCM (chaix pratique pour éviter les longues corrections). Matière: Il n’y a pas de syllabus –> notes de cours + transparents disponibles via l’université virtuelle. On peut utiliser le forum pour poser des questions. Site du cours: http://www. psycho-psysoc. site. ulb. ac. be Textes: Des textes à lire de différents auteurs sont disponibles ? la coopérative. Ils permettent d’approfondir la matière mais il n’y aura pas de question sur les textes à l’examen.

La matière, c’est ce qui est dit au cour Présence au cours: el n r 133 Types de communica n – Sni* to des étudiant(e)s p donc poser des ques mais encouragée ou Types de communication eviter: les tudiants entre eux ainsi qu’à une tierce personne, n’oublions pas d’éteindre nos téléphones!! Matière 1 . Introduction: communication et psychologie sociale (lien entre la communication et la psychologie sociale). 2. Communication verbale. 3. Communication non-verbale. 4. L’espace: la façon dont les gens sont positionnés les uns par rapport aux autres. 5. Le Modèle systémique. 6. L’identité, perspective interindividuelle. 7.

L’identité, perspective intergroupe. outes les disciplines des sciences humaines: linguistique, sociologie, anthropologie, philosophie, ‘sciences de la communication’ On verra une approche de la communication du pont de vue de la psychologie (sociale) mais on ferra aussi références à d’autres disciplines. La communication est au centre de la psychologie sociale. On ne peut pas faire de psychologie sociale sans communication. Réciproquement, la psychologie sociale permet d’enrichir la connaissance des processus de communication. Qu’est-ce que la communication? Quelques idées sur la communication: Elle suppose Vidée d’échange.

On échange quoi? l’objet de l’échange sont des signes qui composent un message. Le message va être communiqué d’un émetteur vers un récepteur. Les signes seront verbaux (parler, écrire… ) ou non-verbaux (posture, mimique, par exemple, le policier qui règle la circulation). Le langage est un répertoire de signes verbaux partagé avec d’autres. Il existe une convention. L’interaction est différente de la communication. On peut communiquer sans interagir. Par exemple, lorsque vous voyez quelqu’un de dos, il y a communication (vêtements, posture, démarche, etc. ) sans interaction.

La communication est beaucoup plus large que ce que l’on pense. La communication est unilatérale (médias: le journaliste vers nous) ou bilatérale comme dans une conversation ou une communication via msn. Modèles linéaires pendant les élection et donc la communication de masse (élections présidentielles). Il a essayé de comprendre l’influence de la communication sur les votes des électeurs. Il se focalise sur les effets de la Il pose 5 Questions: Qui? Le journaliste. Communique quoi? Le contenu. De quelle manière? La forme du message. A qui? Le destinataire, le lecteur. Avec quel effet?

Est-ce qu’une attitude positive va modifier l’intention de vote par exemple. Quel est le comportement du récepteur du message? Le modèle est simple mais utile. Il ne parle pas de l’intention de l’émetteur, elle est confondue avec l’effet sur le récepteur ce qui est très optimistel La théorie mathématique du transfert de l’information: Claude Shannon et Warren Weaver (1948) Shannon est ingénieur et mathématicien, il est employé par une compagnie de téléphone (Bell) pour optimiser le transfert d’information avec un minimum de perte. Weaver vient des sciences humaines et veut appliquer le modèle ? toute communication humaine.

Cest le modèle le plus classique de l’information. 2 Une personne formule un message transmis vers un émetteur qui transforme le message en signaux transportés par un canal vers le récepteur qui traduit les signaux en message perçu par le destinataire. Dans le canal, il y a des bruits ce qui implique que le message de l’émetteur peut être différent de celui reçu. II V lité du message. Le but Maman Exemple Weaver: Cerveau Voix Air Oreille Cerveau. Le cerveau formule le message en signaux verbaux, celui-ci est transporté par l’air vers les oreilles de l’autre qui comprend e message.

Les bruits ne sont pas uniquement les interférences physiques, c’est aussi l’état émotionnel, le message mal formulé… Le bruit est source de malentendu. La réduction de l’incertitude Information signification. L’interprétation du message n’est pas pris en compte par ce modèle. «Les aspects sémantiques de la communication sont non pertinents pour les aspects techniques» pour Shannon, l’information est une opportunité de réduire l’incertitude. Un événement particulier parmi un ensemble fini d’événements possibles est un choix.

Augmenter la probabilité permet ‘atteindre la certitude. Par exemple quand on tire une carte dans un paquet de 52, on a une chance sur 52 d’avoir l’as de pique. Lorsqu’on a une information, on diminue le niveau d’incertitude. Avec 26 cartes, l’incertitude diminue et on se rapproche d’une certitude. Il n’y a pas au départ une infinité de solution. Notion d’entropie (thermodynamique): Organisation vers le chaos Prédictibilité vers le hasard La quantité d’information contenue dans un message correspond à sa capacité à combattre l’entropie et donc à réduire le chaos, le hasard.

Exemple: lors d’une situation fermée, la réponse réduit ‘incertitude de 50%. Vous téléphonez de l’étranger, en réponse à un message de votre petite ami(e), qui a eu vent du fait que vous êtes parti(e) en un(e) de vos collègues. vacances avec un(e) de vos collègues. Son message: «Appelle-moi et dismoi ‘Oui, c’est vrai’ ou ‘Non, c’est faux’ et rien de plus». Cette simple réponse va permettre de réduire son incertitude de – BIT (binary digit): communication qui peut couper l’entropie en deux.

Au début de la conversation, vous avouez éprouver des sentiments amoureux pour quelqu’un d’autre. Votre (ex) petite amie voudrait savoir laquelle, parmi vos 6 collègues, fait l’objet de votre affection Ex Est-ce qu’elle fait partie des professeurs ou des assistantes? Vous: Assistantes [1 6/2 = 8]. On imagine qu’il y a la moitié de professeur et la moitié d’assistante. Ex: Travaille-t-elle au 9ème étage ou au 10ème? VOUs: Au 9ème [8/2 = 4] Ex: En psychologie clinique ou en psychologie du travail? vous: clinique [4/2 = 2] Ex: La rousse ou la blonde?

Vous: La blonde [plus aucune incertitude] Enlever toute l’incertitude a pris 4 bits d’information. Le bruit Le bruit est l’ennemi de l’information. Cest tout ce qui s’ajoute au signal qui n’était pas voulu par la source. La capacité du canal = information + bruit donc l’information est la capacité du canal moins le bruit. Comme l’information doit être maximale, la capacité du canal doit être maximal et le bruit réduit. par exemple, vous n’avez que trois minutes pour téléphoner; la ligne est mauvaise + jalousie de votre ex –> perte d’information, la communication n’est pas optimale.

Comment lutter contre le bruit? La redondance: ce sont des informations pas strictem détruit pas la qualité du message. Exemple (Lohisse, 2001): Bruit: «Jeun fil$e bie* so%s +out ra? port désirùrai+ renEontrer en vu. dun év@tuel maripge un jeun omme de pré*érence catholique ay+nt une sit*ktion stab$e». On peut quand même lire le message malgré la quantité de bruit. «Jeune fille bien sous tout rapport désirerait rencontrer en vue d’un éventuel mariage un jeune homme de préférence catholique ayant une situation stable».

D’ailleurs le petit message suivant suffit. «j. f. b. s. t rapp. dés. conn. j. h. préf. cath. sit. Stab». Par contre en cas de bruit: «j. f. b. *. E. 6. dés. conn. S. %. préf. coth. sit. Stlb». On ne comprend plus rien. Moins il y a de redondance, plus le bruit risque d’altérer le message. Il faut donc un compromis ntre l’économie d’information et la redondance. Par exemple pour les fichiers mp3, on veut que le fichier prenne le moins de place possible mais qu’on ait l’impression d’écouter de la musique.

Il existe des formules pour mesurer l’information et la redondance. Critiques C’est le modèle le plus critiqué. On ne tient pas compte de la signification, quiest-ce que les gens veulent dire? On ne tient pas compte du feed-back, le récepteur peut envoyer des réponses. On suppose qu’il y a linéarité alors qu’en général, dans l’interaction, on fait les deux à la fois, an modifie le message en fonction des signes du récepteur, on doit enir compte des autres intervenants. Quel est l’objectif de la communication? Cherche-t- on vraiment à réduire l’incertitude?

Il peut y avoir plusieurs sens dans la phrase, il faut interpréter le message, jouer avec le non-dit. La communication a ne arf phrase, il faut interpréter le message, jouer avec le non-dit. La communication gagne parfois à être équivoque. Par exemple, une carte de fête des mères d’un patient schizophrène: «pour quelqu’un qui a été comme une mère pour moi» Autre exemple: extrait de film « La vie est belle » (Roberto Benigni, 1997): l’arrivée au camp (Chapitre 9). Cest l’histoire d’un père et son fils dans un camp de concentration.

Le père emploie une stratégie de communication pour rendre cette vie supportable. une approche psycho-sociologlque de la communication Psychologie sociale: «La psychologie sociale est la tentative scientifique de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginée, ou implicite d’autres êtres humains» (Allport, 1954) L’ «influence» est prise au sens large. Le psychologie sociale est la psychologie de l’influence, pas forcément délibérée. Et l’influence implique la communicatlon. ivre conseillé: La psychologie sociale (traduction française) Les motivations sociales de base de Susan Fiske (2004) Il y a 5 motivations sociales à la base de toute la psychologie sociale. Ces motivations sociales facilitent la vie en groupe et augmentent donc les chances de survie. Les motivations se développent 4 pour faire face aux difficultés ensemble. Le motivation générale est appartenir. En dessous, il y a deux motivations plutôt cognitives: comprendre (donner du sens et contrôler l’environnement et deux motivations affectiv valoriser et faire confiance.

Appartenir Les gens ont besoin de relations fortes et stables avec les autres. Il est rare qu’on ne veille pas appartenir à un groupe (sauf les autistes). Les relations peuvent se former très rapidement. Lorsqu’on est coincé dans un ascenseur, on commence ? communiquer rapidement avec les autres. Ex. : Des familles de vétérans de la seconde guerre mondiale avaient été logées au hasard sur des campus universitaires. Une étude (Festinger et al. , 1950) a montré que les gens ont rapidement noué des amitiés avec quiconque vivait à proxlmlté.

Lorsque les relations sociales sont satisfaisante, le bien-être ubjectif est élevé, les gens se sentent bien (Baumeister, 1991). Lorsqu’il manque de liens, le taux de suicide augmente (Durkheim). Cest le cas dans les pays individualistes. Quel est l’intérêt pour l’individu et pour le groupe? Le besoin d’appartenance facilite la vie de groupe. La coopération entre les membres du groupe augmente l’efficacité. C’est pour cela que les entreprises déploient des stratégies afin de faciliter l’esprit d’équipe et donc la loyauté et la rentabilité.

La motivation d’appartenance à un groupe aide les individus à survivre physiquement et psychologiquement. L’appartenance sous-tend les quatre autres motivations de base. Comprendre Comprendre son environnement social est une motivation cognitive fondamentale. Cela permet de donner du sens à ce qui nous entoure, de prédire ce qui va se passer, de donner du sens à ce qui se passe. Quand il nous arrive quelque chose, on essaie de comprendre, d’interpréter le malentendu. Les gens préfèrent se réf on essaie de comprendre, d’interpréter le malentendu.

Les gens préfèrent se référer à des significations qui sont partagées avec d’autres. On a l’impression d’avor raison lorsque les gens comprennent la même chose que ous. Ça donne un sentiment de sécurité et ça permet de faire face à Pincertitude. «l_’expérience de l’anxiété accroît de manière considérable le besoin des hommes de se retrouver en compagnie de leurs semblables» (Schachter, 1959) Hypothèses de Schachter (1 959): Quand les opinions, croyances, attitudes sont ébranlées, on recherche le contact d’autrui.

Les situations difficiles à interpréter font naitre le besoin de rechercher des informations auprès d’autrui. ‘affiliation à autrui doit satisfaire ce besoin. Expérience 1: des jeunes filles doivent participer à une ?Expérience sur la résistance humaine aux chocs électriques». Deux conditions: condition «FaibIe anxiété»: consigne peu alarmiste, environnement physique banal, condition «Forte anxiété»: consigne alarmiste (on leur dit qu’elles vont recevoir des chocs électriques) et environnement physique inquiétant (appareils).

On leur demande si elles veulent attendre seule ou avec d’autres (variable dépendante). Dans la condition faible anxiété, 67% préfèrent attendre seule. Dans la condition forte anxiété, 63% préfèrent attendre avec d’autres. Mais on ne sait pas pourquoi dans la condition de forte anxiété, lles préfèrent attendre ensemble, se rassurer, ressentir de la chaleur en étant ensemble ou pour rechercher de l’information. Expérience 2: même situation. Dans la condition de forte anxiété, on regarde si on préfère la disponibilité ou no même situation.

Dans la condition de forte anxiété, on regarde si on préfère la disponibilité ou non de l’information et donc on demande si elles préfèrent attendre avec d’autres personnes qui vont participer à la même expérience ou avec des personnes attendant un autre rendez-vous? Dans ce cas-ci le contact humain est présent dans les deux cas, les informations ont es chances d’être disponibles uniquement auprès des personnes qui vont passer la même expérience. demande d’être avec des personnes qui vont subir la même expérience, avec des gens qui attendent un rendez-vous.

Il y a donc un besoin d’interactions avec des personnes se trouvant dans la même situation et donc susceptibles de fournir de l’information. On recherche donc une certitude en observant les autres. Tous les événements significatifs demandent à être compris. Exemple: arrivée dans le camp de concentration (film). Partage social de ces théories explicatives: représentations ociales (Moscovici, 1961) Prise de décision en groupe: on passe son temps à répéter ce que tout le monde sait déjà plutôt que d’échanger les informations nouvelles.

Exemple: Étude de Larson et al. (1998): des étudiants en médecine regardent chacun une vidéo d’un patient décrivant différents symptômes. Des informations partagées apparaissent dans toutes les versions de la vidéo, des informations non partagées sont vues par une seule personne. Après une discussion de groupe, les étudiants doivent donner un diagnostic. Le meilleur moyen serait de partager toutes les info e puis on code la 33