Primo levi « si c est un homme »
Théâtre de rabsurde : sans le savoir les hommes ont déjà quitté leur vie. – Série de variations -> gradation -> scène hallucinée (règne mort, force brute) – Monde de l’ordinaire (pré elle SS « leur travail de 2 (désarroi et désordre) – fin du texte : « vivants » opposés aux « morts » monde des hommes opposé aux du monde des camps. b) Le langage – guillemets (énoncés réduits à leur plus simple expression angage déshumanisé) – énoncés seulement prédicatifs -> ironie les bourreaux qui ne nomment pas les hommes) – dégénéré : effet polyphonique : le narrateur vole un mot aux bourreaux. ) Négation de l’échange – échange déséquilibré, mécanisé (question/réponse ; ordres/ obéissance ; échange force de travail contre la survie… ) – Derniers échanges humains (« se cherchaient » ; bain Emilia… ) – L’indifférence ils » différent de « nous » : « silence d’aquarium » frontière entre deux mondes de natures différentes) -> Personnes présentées comme des ombres passant entre la vie t la mort, le clair et l’obscur : choix stylistiques qui suggèrent la présence d’un narrateur objectif, profondément ému, et juge de cette scène. Ill-La présence du narrateur a) Objectivité du témoin – Un témoignage minutieux passé simple + chiffres très précis (ton scientifique) – un compte rendu neutre, euphémisé -> semble adopter ton impassible des Allemands. le ton (effet de miroir) (di e pas voix dénonciation 3 en « nous » »nous avons peur » -> survivants, morts = déportés ; « nous savons » lecteur + auteur ? Ou discrétion ? – choix révélateur (nous -> lutte humanité contre la barbarie; énonciation de l’ horreur) c) L’accusation de l’écrivain – le juge : « nous savons » -s regard informé et distancié quelques années plus tard) – dénonciation des bourreaux (jugement de l’auteur sur les Allemands, leur rôle dans l’histoire du peuple ju’f et leur traîtrise) – au nom des victimes (laisser parler les faits et surtout les morts ; sun,’ivant dont unique raison de vivre est de témoigner pour tous les morts) Conclusion Cest le souvenir de la première sélection qui est relaté dans ce texte.
Primo Lévi maîtrise sans cesse l’expression de l’émotion il laisse la parole aux personnages et se contente de donner les ndications nécessaires à la compréhension des événements. Ici l’arrivée au camp est une sorte de pièce ajoutée à un dossier qui se constitue sous nos yeux et nous sommes de juger les événements rapportés. Il existe une séparation non seulement entre les morts et les survivants, mais aussi entre les bourreaux et les victimes. On ressent bien dans cet extrait de Si c’est un homme tous les enjeux autobiographiques.