Prière

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C’est 5 p g ns. Mais en a été suivie de la e résurrection énéfice qu’elle nous a guéris et ous a sauvés des conséquences mortelles de notre péché, nous donnant ainsi d’avoir part à la vie éternelle : « … ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle » On 3,14-15). Cest donc avec le cœur plein de reconnaissance, que nous vénerons le bois de la croix qui nous a réconciliés avec Dieu notre Père.

Puisse cette même attitude nous accompagner dans notre relation avec le Christ tout au long de cette semaine. LUNDI 15 «Voici ta mère» Textes à lire : He 5, 79 ; ps 31(30) ; LC 2,33-35 ou Jr, 19,25-27 Notre Dame des douleurs Sept Douleurs. Après la croix glorieuse du Christ, l’Église fait mémoire de Pécho de la passion de Jésus dans le cœur de Marie sa mère. Nous prolongeons en quelque sorte la contemplation de la souffrance mortelle du Christ qui nous a valu le pardon de nos péchés et la réconciliation avec Dieu.

Notre regard se fixe aujourd’hui sur sa mère, c’est-à-dire, celle dont le cœur a été transpercé par une épée de douleur, lorsqu’elle suivit son fils unique sur le chemin du calvaire, assista à sa crucifixion et prit entre ses bras son corps Inerte. C’est précisément la raison pour aquelle, les lectures de ce jour se centrent une fois de plus sur la passion de Notre Seigneur. Dans la première lecture, l’écrivain sacré revient sur l’agonie de Jésus au jardin des oliviers (Cf.

Mt 26,36-46) et ce qui est intéressant pour nous ici, c’est la lecture qu’il fait de cet événement. À quelques heures seulement de son arrestation, Jésus a ressenti de l’angoisse et de la tristesse. Il était même tenté de se dérober de sa passion et c’est la raison pour laquelle il a d’abord demandé au Père s’il pouvait faire passer cette coupe loin de lui, en insistant tout de même que ce soit sa volonté (celle u Père) qui s’accomplisse et non la sienne.

Et c’est dans cette prière instante et ce combat pour se soumettre à la volonté de son Père qu’il entre en agonie. En fin de compte, le Père exauce sa prière en lui accordant la grâce d’affronter sereinement sa passion jusqu’à la mort et en le ressuscitant le troisième jour. C’est de IS d’affronter sereinement sa passion jusqu’à la mort et en le ressuscitant le troisième jour.

C’est de cela que l’auteur de l’Épître aux Hébreux nous parle lorsqu’il nous dit au verset 7 : « ayant présenté, avec une violente clameur et des larmes, es implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété Cet épisode de la passion du Christ est pour nous, une belle école de l’obéissance à la volonté de Dieu. Etsi nous faisons mémoire de Marie aujourd’hui, c’est parce qu’elle a accompagné et soutenu son Fils dans son obéissance au père jusqu’à la mort, par sa propre obéissance.

Au pied de la croix de son Fils, elle souffre horriblement mais, elle non plus ne se rebelle contre la volonté de Dieu. Au contraire, entre la mère et le Fils règne une forte communion dans la ouleur et dans l’obéissance à la volonté du Père. Dans cette douleur qu’elle accueille dans la foi, son Fils lui confie la maternité de ses disciples : « Femme, voici ton fils » On 19,25). Et c’est au milieu de ces douleurs d’enfantement que Marie offre au père son Fils premier né, lorsqu’elle reprend son corps inerte dans ses bras.

Si Jésus nous a confié à sa mère, c’est pour qu’elle nous apprenne à souffrir avec lui pour ressusciter avec lui. Méditation : Quelle est ta relation avec Marie ? La considères-tu comme une mère qui peut t’accompagner à la suite de son Fils ? Comment réagis-tu lorsque le Christ t’appelle à te charger d’une part de sa souffrance pour le réagis-tu lorsque le Christ t’appelle à te charger d’une part de sa souffrance pour le bien de tes frères ? Prière : Seigneur Jésus, dans ta passion ta mère nous a donné un exemple d’endurance et d’abandon à la volonté du Père.

Accorde- nous à son exemple, la grâce de ne pas nous rebeller contre la volonté de Dieu, surtout lorsqu’elle nous fait souffrir. Action : Trouve un moment dans la journée, au cours duquel tu pourras contempler la souffrance de Marie au pied de la croix et ui demander d’intercéder pour toi pendant les moments difficiles de ta vie. MARDI 16 vous êtes le corps du Christ» Textes à lire : ICO 12,12-31 ; Ps 101 (100) ; 7,11-17 Lecture : Les textes de ce jour voudraient attirer notre attention sur notre identité chrétienne.

C’est dans une communauté de chrétiens unis que le Christ se fait présent et agissant. Dans la première lecture, l’Apôtre Paul nous fait savoir que la communauté chrétienne est le corps du Christ. Pour le démontrer, il s’inspire de la réalité du corps humain. En fait notre corps est composé de plusieurs membres différents les uns des utres. Chaque membre occupe une place et a une fonction qu’aucun autre ne peut occuper. Ainsi, aucun membre ne peut prétendre être tout le corps.

Au contraire, c’est l’ensemble des membres unis les uns aux autres, qui forme ce tout. Par cette image, saint Paul voudrait démontrer le lien invisible mais réel qui existe entre les chrétiens. Comme le corps humain ramène à l’unité la diversité de ses membres, de même 4 OF IS entre les chrétiens. Comme le corps humain ramène à l’unité la diversité de ses membres, de même le Christ ramène tous les chrétiens à l’unité dans son corps. En tant que baptisés au om de Jésus, nous formons déjà une même famille dont le Christ est le principe unificateur.

Mais, dans quel sens devons- nous comprendre que nous sommes les membres du corps du Christ ? En tant que membre de l’Église dont le Christ est le chef, le chrétien n’a pas le droit d’y imposer sa volonté ; au contraire il doit chercher à faire régner pacifiquement la volonté de Dieu et laisser que celle-ci s’accomplisse. En tant que membres d’un corps, nous ne devons pas faire de notre corps ce que nous voulons, comme si celui-ci nous appartenait. « Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres du corps du Christ » (1 Co 6, 15-20).

En plus, nous devons traiter dignement et respectueusement nos frères. Cela voudrait dire que le chrétien doit voir en la vie de chaque personne, un lieu sacré où habite le Christ : « en vérité, je vous le déclare chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! »(Mt 25,40) Cette conscience que l’Apôtre Paul réveille en nous ce matin, est plus concrète dans l’Évangile. Une veuve vient de perdre son fils unique.

Et pon s’apprête déjà à l’enterrer. Une des images frappantes ici est cette foule considérable qui accompagne ceux ui portent le cercueil. Ce geste traduit déjà une unité entre les membres d’une même communauté qui portent le cercueil. Ce geste traduit déjà une unité entre les membres d’une même communauté qui, bien que ne rendant pas la vie au fils, consolent la pauvre mère . « répulssez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent » (Rml 2, 15).

Jésus quant à lui, est dans la même compassion. Mais son geste va plus loin que celui de l’assistance : il redonne la vie, la joie. C’est là, une preuve que la vie de chaque membre du corps du Christ appartient à Dieu. Et lui seul peut en décider. Méditation : crois-tu vraiment que tu es un membre du corps du Christ ? Si oui, comment traites-tu ton corps et celui des autres ? Prière : Seigneur, donne-moi ton Esprit Saint pour que j’apprenne à voir et à considérer chaque personne comme un membre sacré de ton corps.

Action : Exerces-toi pendant cette journée à trouver un moyen qui te permettra de valoriser chaque personne qui se rapprochera de MERCREDI 17 Sil me manque l’amour, je ne suis rien» Textes à lire : ICO ; Ps 34 (33) ; Lc 7,31-35 Lecture : St Paul développe ICI les vertus de l’amour ; il nous dit u’aimer c’est valoriser, respecter la vie et la liberté de l’autre ne peut prétendre être serviteur de Dieu sans s’exercer à ces vertus. Il affirme donc que l’amour est longanime, serviable, ne gonfle pas supporte tout.

Qui n’aime pas n’a pas connu Dieu car il est amour (1 Jn 4,8). Notre vie ne peut atteindre sa plénitude que si nous mettons Dieu à la première place, ce qui suppose que nous fass 6 OF IS atteindre sa plénitude que si nous mettons Dieu à la première place, ce qui suppose que nous fassions de notre vie AMOUR. À nous qui avons été appelés à être des disciples de Jésus, il nous st demandé de parvenir à cette qualité d’amour dont nous parle saint Paul, pour être en communion parfaite avec lui.

Et pour y parvenir, il nous invite en premier lieu à accueillir son amour à lui et à mettre toute notre confiance en lui. En effet, pendant toute sa vie, il n’a cessé de nous manifester cet amour vrai et véritable. Aujourd’hui encore, il nous le manifeste de mille et une manières. Reconnaissons donc qu’il est fou d’amour pour nous et allons son école, pour devenir ses imitateurs. Méditation : Qu’est-ce que l’amour a été pour toi jusqu’à ce jour ? En tant qu’enfant de Dieu, t’exerces-tu à cet amour dont nous parle saint Paul ?

Prière : Seigneur, donne-nous la grâce et le don de l’amour. Action : Choisis deux des caractéristiques de l’amour dans ICO 13,4-8 qui te semblent les plus difficiles et exerces-toi à les vivre aujourd’hui. JEUDI 18 «Tes péchés te sont remis» Textes à lire : ICO 15,1-11 ; ps 119 (118) ; LC 7,36-50 Lecture : Dans la première lecture de ce jour, saint Paul rappelle aux chrétiens de Corinthe, l’essentiel de la prédication des apôtres, à savoir : la passion, la mort et la résurrection du Christ. our les chrétiens de cette époque comme pour nous ujourd’hui, il fallait croire en cela pour être sauvé. Comme nous pouvons le constater dans les propos de l’apôt fallait croire en cela pour être sauvé. Comme nous pouvons le constater dans les propos de l’apôtre Paul, il ne suffisait pas de croire que le Christ avait souffert, qu’il était mort, avait été enseveli et qu’il était ressuscité le troisième jour. Il fallait en plus de cela croire que ce fut pour nos péchés, en conformité avec les Écritures.

Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens croient que le Christ a souffert, est mort, a été enseveli et est ressuscité le troisième jour. Mais très peu croient que c’est pour nos péchés qu’il a souffert et qu’il est mort. Beaucoup se demandent : comment pouvez-vous m’attribuer la responsabilité d’un acte qui s’est passé il y a environ 2000 ans ? Ignorants de leur état, ils ajoutent : s’il est mort, c’était uniquement pour les péchés de ceux qui l’ont mis à mort c’est-à-dire, les gens de son époque.

Si le Christ n’est pas mort pour tes péchés comment peux-tu affirmer qu’ils sont pardonnés ? Étant donné que c’est le sang versé du Christ sur la croix du Golgotha qui nous a valu le pardon de Dieu : « ceci est mon sang. e sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés» (Mt 26,28). En pardonnant à une pécheresse publique, Jésus annonce dans l’Évangile la pointe de sa mission qui sera cette rémission universelle des péchés. Tout part d’un incident qui se produit au cours d’un repas qu’il prenait avec un pharisien, chez ce dernier.

Pendant qu’ils étaient à table, une pécheresse (sans doute une prostituée) entra, se plaça derrière Jésus, qu’ils étaient à table, une pécheresse (sans doute une prostituée) entra, se plaça derrière Jésus, et se mit à pleurer, à mouiller les ieds de Jésus de ses larmes et à les essuyer avec ses cheveux, les couvrant de baisers et y versant du parfum. Intrigué, le maitre de la maison, commence à douter de Jésus, se disant en lui- même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse ! (LC 26,39). Jésus dissipe le doute de son hôte en lui montrant qu’il connait très bien cette femme, et qu’il est également au courant de ses pensées. Il va même plus loin en louant l’amour et la foi de la pécheresse : « Ta foi t’a sauvée ; va en paix » (LC 26,50). En faisant bon accueil à cette pécheresse et à sa démarche de conversion, Jésus nous montre justement qu’il n’est pas venu uniquement pour les justes et les biens portants, mais surtout « chercher et sauver ce qui était perdu » (LC 19,10).

Cette pour femme était jugée et condamnée de tous mais pour Jésus, rien n’était encore perdu pour elle. Peut-être qu’à son exemple, tu te reconnais un pécheur public (ou une pécheresse publique). Rien n’est encore perdu pour toi. Car c’est également pour tes péchés que le Christ est mort. Il te suffit donc d’entreprendre la émarche de conversion et de repentance de cette femme. Elle ne s’est pas contentée du jugement que la société posait sur elle. Au contraire elle a cru que Jésus lui pardonnerait ses multiples péchés, et surtout qu’il ne la repousserait pas. ue Jésus lui pardonnerait ses multiples péchés, et surtout qu’il ne la repousserait pas. C’est simplement de cette foi que tu as besoin. Quelque soit la gravité de tes péchés, il y a une place dans son cœur pour toi. En quittant ce monde il a laissé le ministère du pardon et de la réconciliation entre les mains de l’Église : « Ceux à qui vous emettrez les péchés, ils leur seront remis et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » On 20,23).

Et l’Église exerce ce ministère à travers la personne du prêtre. Plusieurs fois, des chrétiens évitent d’aller confesser leurs péchés auprès d’un prêtre et d’obtenir ainsi le pardon de Dieu, tout simplement parce qu’ils ont honte d’être reconnus comme pécheurs. Cette femme n’a pas honte de sa situation de pécheresse publique. Elle n’attend non plus rencontrer Jésus en privé pour pleurer sur ses péchés. Elle saisit l’unique opportunité qui lui est offerte, sans faire attention u regard et au jugement de Simon le pharisien.