présentation_bateau
Découverte et prise en main du bateau pour bien comprendre les basiques de la voile, il est important que je commence par une présentation détaillée du voilier. J’invite donc les adhérents à monter à bord pour, dans un premier temps, les familiariser avec l’intérieur du bateau. J’attribue 1 cabine pour 2 personnes, pour créer un climat de confiance, de propriété. Je montre la salle d’eau et les toilettes et explique le fonctionnement de la douche et des WC , montre les vanne en passe-coque (préambule à la prise de conscience du 1er risque, le bateau qui coule après rupture d’une vanne! la cuisine avec son réfrigérateur, les éléments de cuisson et… les vannes. Nous passons un mo de sécurité, feux de pinoches, lampe torc bord. La deuxième p Chaque personne es S. v. p next page rangés les éléments Ilsation, pavillons, la pharmacie de ge et le harnais. harnais de sécurité et le gilet de sauvetage puis place ces deux éléments dans sa cabine (il n’en sortiront que sur ordre du skipper). Je présente maintenant les instruments du voilier, « l’électronique embarquée » radar, traceur, Navtex dont l’utilisation fera l’objet dune séquence à venir.
Mais je montre immédiatement la radio VHF, son mode de fonctionnement pour que chacun soit en mesure de l’utiliser en cas d’urgence ShAipe to Wew next page d’urgence. La VHF se présente comme un talkie-walkie ou une CB. Ily a une touche sur laquelle on appuie pour parler et que l’on lâche pour écouter l’interlocuteur. Elle est utilisable sur différents canaux (appuyer sur la touche + ou – pour faire défiler les canaux. Le canal 16 est le canal commun à tous.
Cest sur ce canal que l’on rentre en conversation avec le Crosse (organisme de surveillance et de sécurité en mer) en cas d’urgence. Je fais un essai en appelant le Crossmed pour « un essai radio » ce qui me ermet de vérifier le bon fonctionnement de la VHF. Je précise aux adhérents que je fais cet essai radio à chaque fois que je quitte le port et que j’en profite pour indiquer brièvement ma destination, ma zone de navigation et l’heure estimée de retour au port ou d’arrivée au prochain port (ou mouillage).
Le canal 9 est généralement le canal pour contacter les capitaineries. Je profite de ce moment pour présenter le Bloc Marine, ouvrage obligatoire à bord sur lequel nous avons toutes les informations de navigation, de sécurité, les informations légales mais aussi tout renseignement sur les ports dont les éléphone et la fréquence VHF pour contacter la capitainerie. La courtoisie en mer est essentielle pour une bonne cohabitation de tous les usagers, il en va de même avec les capitaineries.
Dans un deuxième temps, j’aborde la présentation du pont, c’est là que nous passons le plus de temps en navigation, que la météo soit favorable ou hostile. Un voilier, c’es 2 de temps en navigation, que la météo soit favorable ou hostile. un voilier, c’est une coque, un mât, une bôme et des voiles ! Description sommaire que je détaille ci-après. Le mode d’emploi de tous ces matériels sera vu lors d’une séquence à venir. Il est donc très important que chacun se familiarise avec toute la surface, avec tous les matériels mais aussi avec le mode de déplacement à bord. Commençons par l’avant.
On trouve le balcon avant sur lequel sont fixés les feux de navigation dits feux de proue et les filières qui courent jusqu’à l’arrière du bateau tout comme les sangles plaquées sur le pont appelées lignes de vie (c’est à elles que l’on s’attache avec la longe du harnais de sécurité), l’ancre sur son davier ou dans le puits à chaine. Le guindeau mécanique ou électrique qui permet de remonter le mouillage (ancre et chaîne). y a deux taquets, un sur bâbord, un sur tribord, pour attacher les amarres ou tout bout . (Il n’y a qu’une ficelle à bord, celle de … la cloche du cuisinier !
Cette anecdote de marins est vraie, toute corde porte un nom, écoute, drisse, bosse, écoute etc. , toutes sont des « BOUTS » prononcer boutte). L’étai où se place la voile d’avant (souvent sur enrouleur). En revenant vers l’arrière, il y a le mât avec tous ces bouts. La bôme, horizontale, fixée au mât, permet de tenir le bas de la grand-voile (son utilisation sera vu dans une séquence à venir). J’indique aux dhérents et j’insiste fortement sur le côté très dangereux de la bôme . Se dép 3 venir). J’indique aux adhérents et J’insiste fortement sur le côté très dangereux de la bôme .
Se déplacer à bord sans veiller à la bôme peut devenir dramatique car un coup de bôme peut, au minimum, vous faire passer par dessus bord et, dans la tête.. Soyez TOUJOURS vigilant . Passez toujours sur le bord (côté) au vent, la bôme étant sur le bord sous le vent. L’accident peut arriver même aux plus grands (Cest peut-être ce qui a provoquer la mort d’un très grand, Eric Tabarly. ) Le mât est tenu par des câbles. L’étai à l’avant (que nous avons vu) les haubans, porte-haubans et galhaubans qui tiennent le mât latéralement en 2 ou 3 point de bas en haut.
Les pataras, eux, le tiennent par l’arrière. Le réglage de l’étai et des pataras a une incidence sur la bonne marche du voilier selon l’allure ( sa position par rapport à l’axe du vent). La bôme est un élément mobile qui permet de tenir la grand- voile par le bas. Vous voyez 3 éléments accrochés sous la bôme, le hale-bas pour tendre la voile verticalement et retenir la bôme . puis, le frein de bôme, un élément de sécurité pour éviter que la ôme passe brutalement d’un bord sur l’autre et donc réduise le danger de « coup de bôme dont je parlais précédemment.
Le troisième élément, le palan de grand voile composé de l’écoute de grand voile et de poulies. Le réglage de la grand voile se fait entre autre avec l’écoute de grand-voile pour border (ramener la bôme vers l’axe du bateau et du vent) ou choquer (relâcher la tension pour éloig 4 border (ramener la bôme vers l’axe du bateau et du vent) ou choquer (relâcher la tension pour éloigner la bôme de l’axe du bateau) Un dernier bout, la balancine, qui tient la bôme horizontale orsque la grand voile n’est pas hissée.
Dans la grand voile, il y a plusieurs tailles possible. La grand voile pleine, hissée jusqu’en haut du mât, puis généralement 3 tailles de plus en plus petites. Pour réduire la taille de la grand voile, on prend 1, 2 où 3 ris. Les cordes qui servent à réduire la toile se nomment des « bosses de ris Sur le pont, à bâbord comme à tribord le long du roof (partie proéminente du pont donnant de la hauteur dans les cabines), vous voyez un rail avec une poulie fixée sur un chariot.
L’écoute de voile d’avant passe dans ces poulies et je peux modifier la osition du chariot, là aussi en fonction de l’allure. Ce réglage me permet d’optimiser les performances. Sur l’arrière du roof, une série de taquets pour bloquer les différents bouts ; la drisse de grand voile, l’enrouleur de génois, la balancine, les bosses de ris, le hale-bas l’écoute de grand voile et un bout qui m’aide à régler la tension horizontale de la grand voile le long de la bôme. 2 winchs de part et d’autre du roof pour tendre, étarquer, border tous ces bouts.
Vous constatez que tout est fait pour que je gère l’ensemble des réglages, toutes les actions de navigation depuis le « cockpit » ! Le cockpit est le lieu majeur du voilier, c’est le poste de pilotage, le lieu de vie pour l’éq S cockpit est le lieu majeur du voilier, c’est le poste de pilotage, le lieu de vie pour l’équipage, la partie relativement protégée des embruns et du vent. Donc, détaillons le sachant que tout est symétrique par rapport à l’axe du bateau.
Je vous présente la partie tribord, vous trouvez les mêmes éléments sur bâbord. 1 winch pour tenir la voile d’avant (génois), 1 taquet coinceur pour le frein de bôme, une poulie de renvoi de l’écoute de génois, 1 barre à roue (le volant de direction) ou une barre franche, les ?crans de contrôle de l’électronique embarquée. Et pour finir cette présentation du pont, le tableau arrière. Vous y voyez une échelle, élément de sécurité obligatoire pour pouvoir remonter à bord.
Ily a le feu arrière de navigation dit « feu de poupe », le pavillon de nationalité, la bouée « fer à cheval un feu à retournement pour baliser un homme à la mer, une perche « IOR » pour le balisage d’homme à la mer par grosse mer. Vous ne la voyez pas car elle est sous l’eau : la coque. Elle composée des œuvres vives – partie immergée – et des œuvres mortes – partie émergée. Sous la coque, vers le milieu se trouve la quille. C’est un élément qui m’aide à ne pas trop dériver. Elle est lestée pour maintenir le bateau et contre balancer la prise au vent dans les voiles.
A l’arrière, le safran ou gouvernail relié à la barre pour diriger le voilier. Et voila, vous connaissez le bateau dans tous ses détails. Tous ces termes sont, pour beaucoup, nouveaux pour vous ; c’est bateau dans tous ses détails. Tous ces termes sont, pour beaucoup, nouveaux pour vous ; c’est un langage à connaître, le langage universel de la voile et des « voileux » que vous allez devenir ! Possédez bien ce langage et vous pourrez être équipier ou barreur sur n’importe quel voilier et avec n’importe quel équipage !
N’oubliez jamais que nous naviguons toujours en envisageant les situations délicates. En cours de manœuvre en pleine mer démontée, par fort vent et houle par le travers, vous n’aurez pas le temps de dire Est-ce que tu crois que tu pourrais tirer sur la grosse ficelle rouge qui est à gauche quand tu regard vers l’avant, coincée dans le taquet s’il te plait ? » Le temps de prononcer cette phrase et que vous soyez compris, le drame peut arriver. Vous direz . « Choque la grand-voile ! ? et tout se déroule à merveille.
Loin d’être un miracle, ce n’est que le résultat de votre bonne connaissance et de votre bonne appréhension de la navigation Soyez rassurés, il en est de même pour tout apprentissage et c’est en pratiquant que vous mémoriserez ce vocabulaire. Très vite, ce sera un automatisme. Cest pour cette raison que je propose cette formation à bord , sur l’eau, en situation, plutôt que dans une salle de réunion face à un tableau. Voilà une transition pour préparer la prochaine séquence : les basiques de la voile, le vocabulaire, les allures et les amures.