politique economique
financement. Certains ont en ettet une pargne supérieure ? leurs investissements et dégagent une capacité de financement. On oppose ainsi les ménages qui ont une capacité de financement (malgré l’endettement de certains) aux entreprises qui ont des besoins de financement. Par ailleurs l’Etat connait lui aussi depuis quelques années un besoin de financement important pour combler les déficits budgétaires.
Si l’on relie d’un côté les besoins de financement des entreprises et des administrations publiques, et de l’autre les capacités de financement des ménages, on constate néanmoins que ‘économie nécessite plus de capitaux que l’épargne des ménages politique economique Premium gy samerha « Io, » 2014 5 pages Le financement de l’économie Le financement d’une économie moderne requiert des capitaux importants et les différents agents économiques que sont les ménages, les entreprises et les administrations publiques ont des besoins de financement liés à leur activité économique.
Le problème est de savoir comment mettre en relation ces deux catégories d’agents de manière efficiente. 1 Qu’est-ce que le financement de l’économie ? 1. 1 Les besoins en capitaux de l’économie Le fonctionnement de l’économie nécessite des capitaux importants car les entreprises doivent financer leurs investissements, les achats de matières premieres ainsi que Swipe to page leurs dépenses d’exp leurs consommation agents économiques leurs dépenses. Cep de capitaux, c’est à di or 5 Sni* to nextÇEge doivent financer si les différents taux pour financer ‘ont pas des besoins s besoins de n’en fournit.
Pour combler l’écart entre besoins et capacités de financement, on fait donc appel à l’épargne étrangère et à la création monétaire, c’est à dire à l’accroissement des moyens de paiement dans l’économie. . 2 Les capacités de financement des ménages Les ménages ont donc traditionnellement une épargne supérieure à leurs besoins ; ils dégagent des capacités de financement qui sont à la disposition des entreprises et de l’Etat Cependant depuis le début des années 1 980, on constate que cette capacité de financement a progressivement régressé, l’épargne brute des ménages passant d’environ 17% à 14% en 1995.
Les déterminants de l’épargne sont multiples et controversés : * Selon les économistes classiques, la propension à épargner, c’est à dire la part du revenu destinée à l’épargne serait une onction croissante du taux d’intérêt : un fort taux d’intérêt, c’est à dire une forte rémunération de l’épargne, incite à diminuer sa consommation présente pour accroitre son épargne, selon un effet de substitution. Keynes a renouvelé le débat dans l’entre-deux-guerres dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie en affirmant que le niveau de l’épargne ( et de la consommation) est déterminé par le revenu courant. ‘k La fonction de consommation keynésienne a été contestée par plusieurs auteurs néoclassiques, notamment Friedman, pour qui e niveau de l’épargne et de la consommation est détermine non pas par le revenu courant, mais par le revenu permanent, c’est ? dire le revenu qu’anticipe les ménages sur une longue période. Le niveau des prix et la fiscalité influencent également le niveau de l’épargne des ménages. Les placements des ménages ont don fiscalité influencent également le niveau de l’épargne des ménages. Les placements des ménages ont donc évolué au cours des dix dernières années : les placements sur compte d’épargne ont très largement diminué au profit des placements en valeurs mobilières et en assurance-vie. 3 Les besoins de financement des entreprises et de l’Etat La croissance économique des » Trente glorieuses selon l’expression de Jean Fourastié a nécessité de forts investissements, et durant cette période le capital s’est largement substitué au travail. Ces investissements, les entreprises ont financé par l’endettement jusqu’au début des années 1980, période à partir de laquelle le taux d’autofinancement s’est redressé, passant la barre des 100% en 1986.
La décision d’investissement est déterminée par un certain nombres de facteurs dont on retiendra notamment le profit, le aux d’intérêt, la demande anticipée et le prix relatif des facteurs. Le besoin de financement des administrations publiques correspond au déficit budgétaire. Trois phénomènes l’expliquent depuis le début des années 1 970 : la récession, l’inflation et les polltiques économiques de relance. Néanmoins, la réductlon de l’inflation (1% en 1998), les politiques d’austérité menées à partir de 1983 ainsi que les privatisations depuis 1986 ont favorisé une réduction du déficit budgétaire. . Les différents types de financement Différents modes de financement existent. On distingue otamment le financement monetaire, c’est à dire financement avec création monétaire, du financement non monétaire correspondant à l’utilisation des capacités de financement (épargne préalable) de certains agents par d’autres agents ayant des besoins financement (épargne préalable) de certains agents par d’autres agents ayant des besoins de financement. 2. Financement direct et financement direct intermédié Le financement direct consiste à mettre en relation le prêteur et l’emprunteur par le biais des marchés de capitaux : l’agent ? besoin de financement émet des actions ou des obligations sur le arché financier. Le financement indirect s’appuie sur l’existence d’intermédiaires entre les prêteurs et les emprunteurs. Le financement intermédié est donc le fait des différents intermédiaires financiers.
La fonction d’intermédiation a évolué dans le sens d’un décloisonnement du marché du crédit, se caractérisant par une banalisation des établissements de credit et une déréglementation des opérations de crédit. 2. 2 Le marché financier Cest le lieu d’émission et d’échange des valeurs mobilières, principalement les actions et les obligations. On y distingue un arché primaire et un marché secondaire : * Sur le marché primaire (marché du neuf), les entreprises émettent des actions ou des obligations et l’Etat des obligations.
Ce marché est un marché fictif qui n’a pas d’existence réelle et s’opère par l’intermédiaire des banques. * Sur le marché secondaire, le marché boursier (marché de l’occasion), les opérateurs procèdent à des échanges des titres déjà émis. Les intermédiaires sur ce marché sont les sociétés de bourse et les cours sont fixés en fonction de l’offre et de la demande. Depuis 1983 a été créé un second marché qui accueille es entreprises qui n’ont pas accès à la cote officielle.
La cotation des titres s’est modifiée à la Bourse de Paris en 1989 et dans les bourses de province en 1991 : la cotation au fixing PAGF modifiée à la Bourse de Paris en 1989 et dans les bourses de province en 1991 : la cotation au fixing (un prix par titre et par jour) a été remplacée par la cotation sur le marché continu informatisé, cotation qul a lieu toute la journée de 10h à 17h et qui donne lieu pour un même titre à des prix différents selon l’offre et la demande. Les indices boursiers rendent compte de l’évolution du marché es valeurs mobilières.
Chaque place internationale possède son indice dont les variations se veulent lourdes de symbole de croissance ou de crise. L’indice de la bourse de Paris est le CAC 40, celui de Wall Street est le Dow Jones, celui de la Bourse de Tokyo est le Nikei. Le CAC 40 est supposé traduire l’évolution des quarante actions les plus représentatives du marche. Enfin de nombreuses institutions boursières (comme la Commission des opérations de Bourse) règlementent l’activité du marché dont le fonctionnement est confié aux sociétés de Bourse. 2. 3 Le marché monétaire
Cest le compartiment du marché des capitaux sur lequel s’échangent des titres courts contre des liquidités et qui constitue un point d’application de la politique monétaire. Jusqu’en 1985-1986, en France, le marché monétaire était essentiellement un marché interbancaire réservé aux seules institutions financières. En 1986 ce marché siest ouvert aux agents économiques, notamment aux entreprises qui peuvent y trouver des ressources nécessaires par l’émission de billets de trésorerie, ou y placer des fonds par l’acquisition de bons du trésor, de certificat de dépôts ou de billets de trésorerie d’autres entreprises.