PFE ANAS
Université Mohammed premier École supérieure de technologie Oujda Département : Management Filière : Gestion Logistique et Transport 2 LA LOGISTIQUE DU E-COMMERCE Réalisé par : LÂAMIM Anass Encadré par : Mr. GUEMMI Najib Année Universitaire : LA LOGISTIQUE DU E 5 p g Introduction Générale Les années 90 ont été celles de la nouvelle économie, de l’économie virtuelle. Mais virtuels ont été aussi parfois les profits et de nombreuses start-up ont péri.
L’explosion annoncée du ecommerce n’a pas eu lieu et le nouvel eldorado économique s’est heurté à des contraintes ogistiques venues rappeler le rôle stratégique du transport. Il n’en reste pas moins que de nouvelles formes de commerce se développent, susceptibles, ? terme, de modifier considérablement le paysage économique en offrant aux consommateurs un choix infini de produits venus du monde entier.
Dans le même temps, on observe un essor spectaculaire de l’offre de livraisons aux particuliers, à domicile ou sur le lieu de travail qui implique une réorganisation entourent le phénomène e-commerce, liées tant à son potentiel de croissance qu’a ses impacts sur les acteurs de la logistique urbaine et plus lobalement sur la ville, justifient la présente étude. Notre propos ici est moins de refaire un état des lieux du e- commerce que de tenter de cerner les effets que peut avoir son développement sur la logistique urbaine.
Les questions qui se posent portent sur la substitution des flux de véhicules de livraisons à ceux des particuliers qui se déplaceraient pour faire leurs courses. Ces nouvelles formes de commerces sont-elles génératrices ou réductrices de flux ? Les organisations mises en place sont-elles optimales ? Quels prestataires sont les mieux armés pour répondre aux ouvelles exigences des clients ? L’objet de l’étude est prioritairement l’analyse du lien entre e- commerce et livraisons à domicile (Business to Consumer ou B to C), notre périmètre se limitant aux formes urbaines du marché.
Toutefois, la réflexion sur les effets du B to C ne peut être dissociée des autres formes de commerce que sont la vente par correspondance (VPC) et les livraisons à domicile proposées en sortie de caisse par les commerçants de quartier ou depuis peu par les grandes surfaces et les hypermarchés. En effet, qu’il s’agisse d’une commande passée dans le cadre d’un achat ? LAAMIM ANASS LA LOGISTIQUE DU E-COMMERCE distance traditionnel (VPC), d’un achat en magasin, ou, ceux réalisés sur un site Interne 2 OF ES fournissant notamment quelques données chiffrées sur le commerce électronique.
Ce cadre étant posé, un second chapitre nous permettra de dresser la carte stratégique des acteurs. Nous mettrons alors en perspective (conclusion, chapitre 3 ou chapitre conclusif) les différents éléments d’analyse afin de dégager quelques pistes de réflexion susceptibles de permettre une veille stratégique sur ce secteur émergent. 2 CHAPITREI : PRÉSENTATION GENERALE 3 ntroduction : dées clés Le commerce électronique est un secteur émergent. Les données sont hétérogènes et l’horizon flou. Le commerce électronique s’est très fortement développé dans sa composante B to B.
En ce qui concerne le B to C, de nombreux problèmes se sont produits qui ont rappelé la contrainte logistique, ainsi ue l’existence de chaînes classiques de li icile qui fonctionnaient 3 OF ES les grandes surfaces et les hypermarchés. Nous apporterons donc des éléments d’analyse sur ces différentes formes de commerce. commerce traditionnel Livraison ? domicile VPC e-commerce e-logistique 4 Section 1 : Contexte général ) Le Commerce électronique : définition et chiffres clés 1. 1 – Définition : Le recul manque pour qu’une définition uniforme ait pu s’imposer. Nous retiendrons la définition suivante de l’O. c. D E . Vente ou achat de biens ou de services, effectué par une entreprise, un particulier, une administration, ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au moyen d’un réseau électronique. Les biens et services sont commandés par l’intermédiaire de ces réseaux, mais le règlement financier et la livraison peuvent être réalisés en ligne ou par d’autres moyens ». Cette d les achats et ventes 4 ES artie des services minitel relève également de cette logique. Le B2C est généralement du ressort d’intermédiaires commerciaux tels que Carrefour pour le commerce traditionnel ou encore Amazon. com pour les nouveaux entrants.
On observe cependant quelques sites où les prestations sont directement vendues par l’industriel au client final, sans intermédiaire. II s’agit pour l’instant de cas isolés, la pratique du e-commerce mettant en œuvre des compétences particulières dont ces sociétés ne disposent pas forcément. Le B2B ou Business to Business. Il renvoie aux transactions interentreprises. Il résulte soit ‘accords bilatéraux entre deux partenaires commerciaux qui décident de s’échanger leurs informations via des médias électroniques tel Internet et l’E. D. I. soit de services fournis par des prestataires spécialisés.
Ces derniers offrent des prestations ciblées destinées à un secteur dactivité une industrie, marge de ces s OF ES entreprises-admnistration. 1. 2- Les Chiffres du commerce électronique Les chiffres du commerce électronique doivent être manipulés avec soin dans la mesure où : les sources d’information sont des organismes de conseils privés (International Data Corporation, Gartner Group, Forester Research… , les méthodologies employées ne sont pas explicitées, il peut s’agir de prévisions et non d’évaluations, les estimations pouvant varier de 1 à 4 selon la source retenue.
Cependant, malgré ces imprécisions et les difficultés de mesure, les différents organismes s’accordent sur un point : les échanges marchands réalisés sur Internet vont continuer à croître fortement dans les prochaines années. 1. 2. 1 -Le B2C Dans le monde 1 000 milliards de dollars dépensés en 2012 – D’après eMarketer. com, ce sont 1 000 milliards de dollars qui ont été dépensés dans le monde en 2012 sur le marché du e-commerce (B2C niquement), soit une croissance de 21 % par rapport à 2011. es États-Unis ont représenté ? 6 eux seuls 343,43 milliards de dollars de dépenses l’année dernière.
Mais la plus forte croissance (33%) est à inscrire au crédit de la région Asie-pacifique (332,46 milliards en 2012). ‘Asie-Pacifique premier 6 OF ES – Avec plus de 300 l’Asie-Pacifique compte plus d’acheteurs que l’Amérique du Nord, la dépense moyenne annuelle par consommateur y est toutefois nettement inférieure : 850 dollars en 2012, contre 2 221 dollars pour les e-acheteurs d’Amérique du Nord – et 1 738 dollars en Europe de l’Ouest. En 2012, dans le monde, un consommateur a dépensé en moyenne 1 243 dollars. En 2013, ce budget devrait grimper à 1 318 dollars. 1. 2. 2 – Le B2C Dans le Maroc Les produits/services commercialisés en ligne 8 Évolution en NB de transactions par secteur d’activité 2011/2012 Le nombre de transaction par secteur d’activité a évolué de en 2012 par rapport à 2011 OF ES non prévue dans le domaine juridique. Cest dans ce sens que des nouvelles lois ont été adoptées récemment au Maroc afin de créer un environnement législatif propice à l’évolution du commerce numérique et assurer un climat de onfiance numérique entre les différents intervenants. . 1- Environnement réglementaire général ‘élaboration des lois marocaines relatives au commerce électronique est bâtie sur les références suivantes : – les lois types de la CNUDCI (la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international) sur l’e-commerce et sur la signature électronique. – la directive Européenne no 1999/93 CE du parlement Européen portant sur Un cadre communautaire pour les signatures électroniques et l’e- commerce. 2. – Principales lois du E-Commerce au Maroc La loi no 53-C]5 relative à l’échange électronique des données uridiques : Un mois après la permission pour le paiement par Internet au Maroc en Octobre 2007, il y a eu adoption du Dahir Ml -07-129 portant promulgation de la loi no 53-05 relative à l’échange électronique des données juridiques. Les principaux apports de cette loi sont Céquivalence entre les documents établis sur papier et sur support électronique. Reconnaissance des moyens de preuve sous forme électronique : l’écrit électronique est admis en preuve au même titre que l’écrit sur support papier, à la double condition de pouvoir identifier la personne dont il émane et que son intégrité soit assurée lors e son élaboration et sa conservation. 8 OF ES manuscrite. – Fixer le cadre juridique applicable aux opérations effectuées par les prestataires des services de certification électronique ainsi que les règles à respecter par ces derniers.
La loi 09-08 relative à la protection des données personnelles Toujours dans le cadre de renforcer son dispositif juridique relatif au commerce électronique, et en vue de se conformer aux standards internationaux dans le domaine de la confiance numérique, le Maroc s’est doté récemment de la loi 09-08 Relative à la protection des personnes physiques contre le raitement abusif de leurs données ? caractère personnel. La règle d’or prévue par cette loi est la nécessité du consentement préalable.
Autrement dit, le traitement des données à caractère personnel ne peut être effectué que si la personne concernée a donné son consentement formel. Outre le consentement, la nouvelle loi accorde et garantie à chaque personne le droit d’accéder aux bases contenant leurs données personnelles, de s’opposer à certains traitements, de demander la rectification des données erronées ou la suppression des données périmées.
Par ailleurs, il faut souligner qu’avec ‘adoption de la loi 09-08, le Maroc se place parmi les premiers pays arabes et africains disposant d’un système de protection aussi complet, et se positionne parmi les destinations sûres du point de vue de la circulation des données personnelles. Certes, l’utilisation des NTIC ne peut être que bénéfique aux activités économiques, toutefois cette utilisation n’est pas exempte de risques.
Aujourd’hui Internet est devenu synonyme de bonnes affaires, mais c’est aussi un réseau planétaire qui échappe à toute souveraineté com ES toute souveraineté comme en témoigne la cybercriminalité devenue de plus en plus accrue t menaçante à travers le monde. La solution juridique doit donc constituer un préalable fondamental à l’utilisation des moyens électroniques notamment dans le domaine du e-commerce classiquement appelé « commerce entre absents !
Le Maroc est aujourd’hui plus conscient des risques du cyberespace. Il est convaincu que la promotion du e-commerce ne se limite pas au développement d’infrastructure technologiques, mais aussi tributaire d’un dispositif juridique solide susceptible de créer un environnement favorable pour que le commerce électronique puisse évoluer dans un contexte sécurisé aussi ien pour l’administration et les entreprises, que pour le consommateur.
Cest dans cette logique que le législateur marocain s’est doté récemment des lois 53-05 et 09-08 précitées. 11 3) La demande des internautes branchés . Cinternaute est l’acteur principal qui va déclencher le processus lors de sa commande sur le site. C’est également lui qui sera le dernier maillon de la chaîne lors de la réception de sa commande. De son comportement, de sa réactivité, de ses exigences vont dépendre les stratégies des autres acteurs : web-marchands, commerçants, transporteurs. 0 OF SS