Peut on parler de capitalisme au singulier ?
Peut on parler de capitalisme au singulier ? Introduction Dans Le Capital en 1867, Karl Marx, économiste, sociologue et philosophe allemand disait : « La richesse des sociétés dans lesquelles règne le capitalisme s’annonce comme une gigantesque accumulation de marchandise Le capitalisme est un concept à la fois économique, sociologique et politique.
Caractérisant un système s’appuyant sur la propriété prlvée des moyens de production, sa définition donne lieu à des variations dans l’espace et dans le temps, et en fonction des sensibilités olitiques des perso l’une de ses campos l’accumulation du ca de Ihomme par l’ho de l’éthique des pre me. Toutefois, or7 echerche du profit, m p e de « l’exploitation u qu’elle résulte sant le luxe et la consommation selon Max Weber. mportants : la recherche du profit, accumulation du capitalisme Elle combine ces 5 mécanismes Dissociation de la propriété du capital et du travail Le salariat la régulation par le marché. Ce made de production s’est affirmé et étendu à travers le monde. La plupart des pays qui prennent par au commerce nternational ont adopté ce mode de production. Sur 193 pays dans le monde, 120 ont chosi ce mode de production pour leur économie soit 62% des pays. On peut dès lors s’interroger sur la singularité ou la diversité du capitalisme.
Existe t-il autant de capitalisme qu’il y a des pays, zones, régions ? des principes définis qui fondent l’unité de la logique capitaliste. A )Le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes privées. Considéré comme essentiel, le drolt de propriété donne à tout titulaire d’un bien le pouvoir ‘en user et dien retirer ce qu’il est susceptible de procurer (argent, bien-être, satisfaction personnelle, échange contre un autre bien ou un service… ).
Le droit de propriété permet aux individus d’exploiter les biens de production qu’ils possèdent. Interdire le droit de propriété empêche l’accumulation de captal, et donc la création de richesses. En outre, le simple fait de restreindre le droit de propriété da façon autoritaire par Etat (fiscalité, réglementations… ) limite le potentiel de développement économique car la confiance isparait ou s’étiole, et avec elle la prise de risque et la volonté de projection dans le temps.
B ) Efficacité des mécanismes de marché L’adaptation de la production à la consommation est assurée grâce au mécanisme des prlx, c’est-à-dire par le marché qui réalise l’allocation optimale des ressources et de la « rareté » Toutefois, pour que le mécanisme des prix puisse pleinement fonctionner, il est nécessaire qu’il existe une libre concurrence (pas de situations oligopolistiques ou monopolistiques, nan intervention de l’Etat dans la fixation des prix) et une flexibilité es prix, notamment à la baisse afin d’éviter les phénomenes de sous-emploi (c’est-à-dire le chômage).
C) L’individualisme, le libéralisme et la recherche du profit. La satisfaction de l’intérêt indlviduel constitue l’objectif essentiel de la vie économique et tout individu est guidé par la recherche de son intérêt personnel. L’individu apparaît également comme suffisamment rationn *AGF 9 rif 7 la recherche de son intérêt personnel.
L’individu apparaît également comme suffisamment rationnel pour assumer son propre destin en atteignant lui même son optimum de atisfaction individuelle ; ce comportement individuel aboutissant aussi à une situation optimale pour la collectivité. Par ailleurs, une liberté totale est donnée dans le choix et l’exercice de la profession ainsi que dans l’établissement des contrats.
La libre entreprise et la propriété des moyens de production donnent naissance à un revenu (le profit) élément caractéristique du système capitaliste à l’origine des « capitalistes » : toute personne réalisant un profit est dite capitaliste. Toutefois, la plus grande part des profits est en fait éinvestie dans les entreprises pour assurer l’accroissement des moyens de production, et ainsi perpétuer l’accumulation de richesses nécessaire au développement de sociétés dont la taille et les besoins s’accroissent.
Il – La diversité des capitalismes. (L’école de la Régulation, Aglietta, Boyer) La diversité institutionnelle des économies capitalistes contemporaines se constate sans trop d’efforts : le fonctionnement du marché du travail japonais diffère profondément de celui des États-Unis; le système financier llemand est fondé sur des principes autres que ceux des systèmes anglo-saxons ; les systèmes éducatifs nationaux sont très spécifiques…
On pourrait multiplier les exemples pris dans autant de domaines, témoignant du fait que les economies développées contemporaines, comparables en termes de niveaux de développement, ne sont pas les répliques d’un même modèle. A – Typologie des capitalismes C’est certainement l’ouvrage de Michel Albert Capitalisme contre capitalisme qui peut être considére comme le premier travail d’analyse c PAGF3C,F7