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Psychologie et Neuropsychologie des émotions 1. Les émotions : une introduction Caractérisation L’Antiquité grecque : le débat est le même que celui des années 90. Deux idées opposés : les stoïciens (Zénon, Platon) : inhibition importante des émotions. Elles sont nuisibles aux bannes philosophie, à la bonne pensée. Evitement. les partisans de la ca l’humain, il semble ill bien les gérer. Catha émotions. rsl oral Snipe to e qui caractérise ut les écouter et nfrontation aux Le XVIIème siècle : distinction entre émotion et raison, opposition des deux.

Bien raisonner, c’est raisonner sans émotions. On considère que la pensée médiévale (guider par religion, donc peur) est très négative ; ne pas réfléchir car peur. Donc opposition, car émotion façon d’exploiter les autres (notamment la peur), il faut se libérer des peurs, des émotions. Ex : René Descartes, Blaise Pascal. Le XIXème siècle . Charles Darwin : émotions primaires (« L’expression des émotions chez l’homme et les animaux 1872). En 59, explique que l’homme a une parenté avec les animaux. Il y a nécessairement toute une série de fonctions partagées entre l’homme et les animaux.

Notamment des fonctions essens mon émotion, ensuite mon corps s’exprime OU d’abord le corps l’exprime et après on élabore l’émotion. Willian James & Carl Lange (1884) Walter Cannon & Phillip Bard (1927) « Émotion : choc affectif se traduisant par un état de perturbation et de désordre psychophysiologique. » Cette définition montre la difficulté de définir une émotion mais elle n’est pas complète. Elle traduit un fond philosophique implicite. Conception très négative, péjorative de l’émotion (choc, perturbation, désordre) donc phénomène à inhiber, réguler ? Définition non neutre. Liée à la culture. ychophysiologique : pas seulement un état affectif, engage aussi le corps. Liémotion c’est aussi du corps. Il n’existe pas de définition générique et complète de l’émotion. Concept auto-évident « Tout le monde sait ce qu’est une émotion, jusqu’à ce que vous lui demandiez de la définir. » Fehr & Russel, 1984. On ne sait pas les définir, mais on sait les caractériser. Émotion Sentiment Intensité (phénoménologique) Durée Intensité forte pour l’émotion car c’est du corps. La voix, 2 canaux : linguistique et para-linguistique. Durée courte : dure le temps de l’évènement, mais s’estompe et ‘arrête.

Elle est fondame PAGF OF discrets. On va considérer chaque émotion comme étant un tout à part entière. Chacun un ensemble clairement dissociée. Ex : utilisation d’image exprimant une émotion de base / prlmaire / fondamentale. Exprimée chez l’adulte et l’enfant. À partir de quel âge apparaissent les émotions chez l’enfant ? Émotions primaires : peur, colère, dégoût, tristesse, joie et surprise. Émotions mixtes et secondaires (différences avec les animaux et inter-culturelles, propres à la culture dans leur déclencheurs) : honte, culpabilité, mépris, jalousie, rancune, pitié, amertume.

Approche dimensionnelle : au moins deux dimensions. On se fiche de l’étiquette. intensité (éveil / activation) valence (tonalité) On essaye de placer ces valeurs sur un plan (deux axes : plaisant / déplaisant – activation / déactivation). Classification des émotions : modèle de Russell, 1980 schéma ent. Est-ce que peur et colère sont 100% dissociées ou bien mécanismes en commun ? La peur et la colère partage des éléments en commun. La peur peut générer de l’agressivité et inversement. Passage à l’acte agressif chez mineur traumatise la victime et l’agresseur, d’où déclenchement d’un PTSD.

Approche componentielle : on s’intéresse aux composantes de l’émotion. 3 majeures : expressive physiologique affective (expérience émotionnelle, verbalisation) en fonction des muscles contractés. A demandé à son patient de mimer des émotions, le prend en photo. À partir de la photo, en déduit les muscles contracté. Deuxième, temps, vérifie en plantant des électrodes et envoyant chocs électriques pour contracter les muscles. Si deux photos identiques, donc bonne identification des groupes musculaires à l’origine des émotions exprimées. Approche purement descriptive. Le sourire de Duchenne = faux sourire.

Charles Darwin, L’expression des émotions chez l’homme et les animaux, 1872. La parenté existant entre l’homme et l’animal concerne les émotions fondamentales / primaires. Ces émotions primaires ont toutes une valeur adaptatives. Existent car ont favorisée la survie des individus. L’émotion est toujours liée à l’action. L’émotion c’est du corps parce que c’est de l’action. Universalité et spontanéité de la reconnaissance hétéro- spécifique des émotions ? Expressions comportementales comprises spontanément. Kluge Hans (Hans le malin) Allemagne, Wilhelm von Olsten Oskar Pfungst (1907) : l’effet « Clever Hans »

Cheval qui s’appelle Hans et sait compter. Attire l’attention d’Oskar Pfungst, suspecte un système de codage. Pas de manipulation de la part de von Olsten. Pas besoin de sa présence pour qu’il sache compter. Le cheval ne savait pas compter, si on lui bande les yeux, il ne sait plus compter. Donc utilise un facteur visuel. Il se servait des émotions exprimées par les humains autour de lui. Tapait du sabot jusqu’à ce qu’il observe une certaine émotion. La prosodie de la voix est très importante lors d’un échange avec un animal, notamment domesti Lie. Le ton de la voix permet un échange émotionnel. Expression faciale chez l’homme

Contrôle de la mobilité faciale : nerfs trijumeaux (musculature profonde) : fonctions de soutien et de contrôle moteur (ex : muscles de la mâchoire) nerfs faciaux (musculature superficielle) : fixée sur la peau. Quand ces muscles se contractent, forment plis au niveau de la peau. Les muscles faciaux : 80 muscles faciaux 36 consacrés à l’expression faciale (Reeve, 1997) zygomatiques orbiculaire frontal corrugateur Même logique chez grands singes mais réseau expressif facial chez l’homme est beaucoup plus important. Les mimiques émotionnelles chez l’homme sont beaucoup plus complexes que chez les autres primates.

L’évolution ou sélection naturelle a favorisé les individus porteurs de cette complexité expressive, ça a été un facteur de survie pour l’espèce humaine. Les émotions telles qu’on les exprime à l’heure actuelle est un phénomène moderne. L’évolution a favorisé l’expression des émotions. voir schéma muscles faciaux ent Interaction agonistique entre deux enfants Boschiman (—1 û mois), peuple d’Afrique du noir qui ne manifeste aucune agressivité. Différence de type culturelle. Quand des enfants commencent à manifester de l’agressivité, inhibition de la part du parent.

Les enfants ne sont jamais entre eux, ystématiquement un adulte. Le scientifique se retrouve seul avec deux enfants, expression agressive chez eux, car aucun adulte pour inhiber cette expression. Explique des comportements différents chez adultes, comportement de substitution, dès que la colère arrive, se détournent et font totalement autre chose. D’après I. Eibl-Eibesfeldt, 1 PAGF S (70) : dénomination ; Brésil, Japon, Usa, Chili, Angleterre. Cultures qui ont la télé, avec même show américains. Donc lissage des émotions, harmonisation culturelle. Reconnaissance des émotions est universelle.

Cucelaugü (80) : formes symboliques. Désignée l’émotion exprimée sur des photos. Consigne biaisée (morphologie / appartenance ethnique des visages), pour contrer ce biais, utilise des formes symboliques. Fausse bonne idée : les smileys utilisé sont des symboles batis sur une convention culturelle. Pas d’habitude de travail avec l’image. Donc pour eux, ne désigne pas des visages exprimant des émotions. Paul Eckman (90) : « jeu de rôle » ; USA vs Nouvelle Guinée. Raconte une histoire, demande de désigner qui est le personnage en question (reconnaît le visage de la joie), etc.

Conclut une universalité de l’expression et de la reconnaissance es émotions. 03/02/14 L’expression des émotions résulte d’un apprentissage social. Ontogenèse Débat entre 2 positions diamétralement opposés • Robert Zajonc (primauté des émotions) vs Richard Lazarus (appréciation cognitive) Zajonc : idée selon laquelle les émotions sont des processus adaptatifs. Pour lui, les émotions sont des mécanismes rapides, spontanés qui ne requièrent pas de réflexion de la part du sujet et qui apparaissent extrêmement tôt pour permettre la survie de l’individu.

Lazarus : pour pouvoir réagir à un événement, il faut d’abord le comprendre, donc qu’il V ion. II faut que l’individu émotionnelles, mais celles-ci sont binaires (Plaisir vs Détresse). Il n’a pas encore l’éventail complet du registre émotionnel. Il faut attendre que le développement de l’individu se fasse (sur le plan cognitif et social) pour que les différentes émotions se différencient à partir de ces deux pôles binaires présents à la na Issance. Les émotions négatives se différencient plus rapidement que les émotions positives.

Elles ont une fonction de survie immédiate plus importante que les émotions positives. Modulation culturelle de l’expression des émotions primaires. Idée générale est que face à un événement simple (ex : un décès, ou une récompense), le déclenchement de l’émotion va être universel. e sujet va prendre conscience de l’émotion déclenchée. À partir de là, le sujet va pouvoir se conformer à la norme sociale du groupe auquel il appartient. Le déclenchement émotionnel est spontané, il est largement inconscient car les parties du cerveau impliquées sont soUs- corticales.

La culture et les normes acquises sont des apprentissages. Se conformer à la norme est une activité consciente, corticalisée. 2 processus : 1 sous-corticale et spontané (déclenchement de ‘émotion) et ensuite 1 corticalisé (apprentissage des normes sociales). Japonais : triste mais norme sociale : ne pas montrer ses émotions donc contrôle, effort conscient pour retenir les larmes. Américains : même tristesse mais beaucoup plus d’expressivité, norme : devoir d’exagérer les émotions. Pour produire une émotion, il faut s’y préparer, la construire ? l’avance.

Au départ : stimulus déclencheur (situation présente ou anticipée, souvenir, etc). Résultat : programme facial d’ex ression des affects (toutes cultures). Programmes m pour : la peur, la ioie, la PAGF 7 OF affects (toutes cultures). Programmes moteurs faciaux pour : la peur, la joie, la surprise, la colère, le dégoût, la tristesse. Médiation par des règles d’expression spécifiques à une culture (exagéré, minirmsé, neutralisé, camouflé). Produit final. Causalité et fonctions Émotions, stress et motivation ?

L’émotion est un élément important dans la motivation. courbe d’Hebb, 1955 Plus on augmente la motivation, et donc l’émotion dans une tâche, la performance augmente. Lorsqu’on augmente la charge émotionnelle d’un sujet, ses performances se dégradent (sujet de plus en plus anxieux). Éveil niveau optimum de fonctionnement anxiété chéma cerveau Bon stress et mauvais stress ne veulent rien dire, il n’existe qu’un seul stress. Le stress, étymologie latine qui veut dire étirer = élément qui va mobiliser nos ressources.

Situation extérieure interprétée par le cerveau, qui décide si elle est suffisamment implicante pour l’individu (incendie = stress vécu). Impact dépend du tempérament du sujet, de sa personnalité, de ses expériences (stress??? ). Hypothalamus organise la réponse de stress sous 2 formes : libération de CRH, activation de l’adéno-hypohyse, qui libère de l’ACTH, qui active les glandes corticosurrénales, qui libérent de a cortisol (glucocorticoïdes), qui augmentent le sucre disponible pour les cellules. Modulation de la ré anse immunitaire.

Stimulation du nerf splanc nt les glandes médullo- PAGF BOF mieux. Le stress est une préparation à l’action. Ce n’est pas une pathologie, mais un mécanisme extrêmement utile. Quand ces mécanismes là durent trop longtemps, ils vont devenir délétaires pour le corps. Cela entraîne des perturbations pour le corps et des pathologies. Le stress est un outil adaptatif. Le stress normal est sensé être aigu. Si pour des contraintes extérieures, la tension perdure dans le temps, on rentre dans la chronicité. C’est le stress chronique qui est pathogène. 1 ère stratégie : ré-orienté cette tension. ème stratégie : méditation, yoga, etc… limiter l’agression perçue. Liémotion est systématiquement liée à l’action, c’est sa logique d’existence. C’est la raison pour laquelle son intensité est plus importante. Situation déclenchante Fonction Menace peur Protection et défense de l’individu (mécanismes organiques) + communication de l’info aux membres du groupe j’ai peur car j’ai perçu une menace »). l’expression de peur chez un individu, est aussitôt ressenti chez ceux l’entourant : contagion émotionnelle. de nombreuses sur le plan digestif.

Idem pour plaisir sexuel. Plaisir féminin nié dans beaucoup de société ( — film Hysteria, orgasme chez la femme crise d’hystérie, de folie passagère, donc pathologie qu’il faut soigner). 1 ère fonction : mécanique, liée à la reproduction. L’orgasme masculin, corrélé avec l’éjaculation à une fonction de fécondtion. Chez la femme, contractions génitales qui ont pour effet d’augmenter la captation du sperme du partenaire. Un partenaire qui induit du plaisir chez une femme, a plus de chances d’être fécondée. 2ème facteur lié à l’orgasme : l’ocytocine.

Orgasme et ocytocine : effets périphériques pour déclencher les contractions et les fécondations. Effets centraux, cérébral : lorsqu’on injecte de l’ocytocine, plus d’agressivité. Elle favorise les comportements pro-sociaux, et peut-être l’attachement, apprentissage sensoriel. Ocytocine peut modifier l’activité de certains réseaux neuronaux, pendant ces quelques heures, la brebis devent perméableaux signaux sensoriels de son agneau, elle apprend la signature vocale et olfactive de son nouveau-né. Au bout de 4h, ce mécanisme s’arrête et c’est fini. C’est pourquoi d’autres mères ejettent les agneaux orphelins.

Pendant l’orgasme, la libération d’ocytocine aura une fonction analogue, juste après l’orgasme, le cerveau se rend perméable aux caractéristiques sensorielles de son partenaire. Donc orgasme devient un élément facilitateur de l’attachement ? l’autre. Détection d’une substance nuisible Dégoût Rejet Manifestation extrême = vomissement. Ce vomissement est contrôlé par le cerveau, une aire cérébrale est dédiée au contrôle de ce vomissement. Area post-rema. un rat ne sait pas vomir. Ils se sont adaptés autrement : ils manifestent une très fort s précau