Moldavie

essay B

Religion : orthodoxe, minorité de catholique Monnaie : le leu moldave (1 EUR= 18. 72 MLD) Fête nationale : 27 août (Jour de l’indépendance, acquise en 1991) Hymne national Limba noastr Notre langue ») ndicatif téléphonique : +373 Situation – Superficie La République de Moldavie est située au sud-est de l’Europe 45028′ – 48028′ N, 26040′ – 30006′ E), entre les fleuves Prut et Dniestr ainsi que sur une bande étroite de la rive gauche du Nistru, dans son cours moyen et inférieur.

Elle possède 1 389 km de 33 partissant ainsi: 33 843 km2 (soit environ la Belgique) dont 33 371 km2 de terre ferme. Le pays détend du nord au sud sur 350 km et de l’ouest l’est sur 150 km. Démographie Dans l’enclave moldave, de gros villages entourés de champs et de cultures , témoignent d’une population dense, de peuples variés, et majoritairement rurale. D’importantes minorités nationales Au sein même de cet espace, des frontières internes se dessinent.

République sécessionniste autoproclamée, peuplement majoritairement russe, la Transnistrie a un profil socio-économique plus industriel et urbain. On estimait début 2003 sa population à 600 000 habitants. La forte présence militaire russe en fait une région de tension, voire de conflit potentiel. Au sud, sous un climat plus sec, un groupe turcophone chrétien descendant d’anciens pasteurs, les Gagaouzes, vit au sein d’une formation territoriale autonome de 150 000 habitants : la République Gagaouze, dont depuis 1995 le gouverneur est élu au uffrage direct.

La démographie dynamique d’une population inégalement répartie Avec une densité moyenne de 125 habitants au kilomètre carré, plus forte à l’est, le long de la vallée du Dniestr, et autour de la capitale, la Moldavie était l’État le lus densément peuplé de l’ex- URSS. économique dont le PIB s’élève à peine à 1/3 des PIB albanais et macédonien – c’est-à-dire les plus faibles d’Europe. et l’on estime que 12 à 30 % des moldaves sont expatriés Population totale (2012) : 3 656 8432 hab – D’autres sources indiquent 4,3 millions d’habitants.

Répartition: 3,5 millions : Moldaves (76%),Ukrainiens (8,5 %) ; Russes (6%) ; Gagaouzes (4,5 ; Roms autres(l Densité : 128 hab. / km2 Croissance démographique (est. 2012) : Espérance de vie (est. 2012) : 69,6 ans Taux d’alphabétisation (2009) : 99 % Religion : population presque entièrement orthodoxe Indice de développement humain (Classement PNUD 2012) : 113e rang les différentes ethnies dans la Moldavie Reliefs – Hydrographie 4 33 Sur le piémont est des Carpates, la Moldavie, déploie ses collines en bandes parallèles à ses cours d’eau, du nord au sud, sur 450 ilomètres.

La grande majorité des rivières ont creusé de larges vallées orientées nord-ouest/sud-est, et quelques-unes, telles le Râut, ainsi que le fleuve Dniestr dans son cours supérieur, sont encaissées dans des canyons. Dans son cours inférieur, le Dniestr développe des marécages. I n’y a pas de reliefs abrupts en Moldavie ; la plupart des formes sont douces. Au nord du pays il y a la plaine vallonnée de Balti. Au sud c’est la plaine de Bugeac ou autrement dit Bessarabie qui prend place. Dans la partie centrale se trouvent le Codru, une région boisée culminant a pointe de la colline de à 430 m.

Les processus d’érosion et les glissements de terrain y ont conduit à la formation de ravins en forme d’amphithéâtre où se situent des localités rurales. Le paysage pittoresque du Codru n’est pas sans rappeler certains régions suisses. Cette zone joue un rôle important en tant que sanctuaire de la biodiversité. Cest la dernière forêt primaire de Moldavie où poussent entre autres des Chênes, des Hêtres et des Ormes, avec une faune où les Cervidés côtoient les Sangliers et un grand nombre d’oiseaux et de Mustélidés.

Réseaux de communication Paradoxe moldave » : être au cœur de l’Europe, au sens géographique du terme, mais avoir été mis à l’écart du processus de développement continental, faute de structures il n’existe plus d’ouverture maritime comme au temps de la Bessarabie et de la République démocratique moldave ; les connexions avec la Roumanie sont devenues rares (trois points de passage seulem s 3 passage seulement Sculeni, Albita, et Oancea devant Cahul) ; les incompatibilités techniques demeurent, en particulier dans les chemins de fer (gabarits et électrification) ; seul, l’aéroport de Chl#lnàu permet un accès au ciel européen ais il est en concurrence avec les aéroports de Iasi, capitale provinciale de la Moldavie roumaine, et d’Odessa en Ukraine.

En termes d’infrastructures, la Moldavie ne peut être facilement identifiée comme État indépendant, car son réseau n’est pas suffisamment structuré autour d’un point précis ; comme un territoire roumain, car les réseaux des deux pays sont peu reliés entre eux Structure des réseaux La différence entre réseau routier et réseau ferroviaire est frappante en Moldavie, comme s’il s’agissait de deux pays différents, avec des plans de déplacements distincts Le réseau routier Au 1 er octobre 2001, la longueur totale du réseau routier public en Moldavie était de 10 500 km, dont 3 200 km de routes nationales (30,5 et 7 300 km de routes locales (69,5 La densité était de 315 km de routes pour 1 000 krn2, niveau relativement élevé pour un pays de l’ex-LJRSS.

L’accès au réseau routier est donc assez facile. Ces liaisons permettent d’absorber la majorité du trafic interne actuel, mais ont été saturées depuis les années 2010 par la prolifération automobile. Le tracé du réseau routier est mar ué par la période soviétique. Au réseau des routes seco du Royaume de 6 3 schéma qui a été Intégré au réseau routier international après l’indépendance. Cette structure présente quelques avantages : les communications sont efficaces entre la province et la capitale Chi#inàu, lieu de décision et de consommation ; Il existe une cohérence territoriale avec un centre et une périphérie.

Mais aussi beaucoup d’inconvénients : les infrastructures routières transversales sont peu développées, les routes secondaires négligées, leur pavement vieux de plus de 80 ans est vétuste (quand les pavés n’ont pas été dérobés), ncore non goudronnées, étroites, et il est difficile de s’y croiser. Cette situation ne permet pas de relations importantes entre villes de province ; en l’absence de rocade autour de Chi$inâu, le centre-ville est souvent encombré, et comme les cars ne sont pas prioritaires et ne bénéficient pas de couloirs, les retards sont fréquents au départ de la gare routière internationale ; la liaison est-ouest pour le trafic de transit n’est pas directe et passe à une certaine distance au nord de Chisinau, à un nœud reliant aussi la province de BâlCi .

En plus des routes publiques, il faut compter les 10 700 km de outes non publiques (routes et chemins de douaniers, routes privées, chemins agricoles) dont 6 100 km non goudronnées, mais où la circulation est possible avec une bonne suspension. e réseau public reste propriété de l’État et ne peut faire l’objet de privatisation ou de péage, mais un système de concessions a été à l’étude. Avant 1991, la volonté des autorités de la RSS de Moldavie était de bien relier les deux composantes territoriales du pays, Moldavie historique et Transnistrie, tout en limitant les échanges avec la Roumanie. À cette époque, six grands ponts ont été onstruits sur le Dniestr, conv échanges avec la Roumanie. À cette époque, six grands ponts ont été construits sur le Dniestr, convenablement répartis du nord au sud pour assurer cette unification.

En revanche, seuls trois ponts (dont deux ferroviaires) subsistaient par-dessus le Prut. Sur cette rivière, deux nouveaux ponts ont été ouverts depuis 1991. Tous ces ponts, de taille modeste, ne permettent pas d’absorber l’actuel trafic international en plus du trafic intérieur. De plus, en Roumanie, des barrières techniques se mettent en travers des transporteurs moldaves. Comme dans les autres pays de FIJ. E. , les véhicules « Euro O » de fabrication soviétique n’ont plus le droit de circuler en Roumanie depuis le 1er janvier 2002, alors que le commerce moldave dépend en grande partie de ses échanges avec les régions frontalières.

Le réseau ferroviaire Le réseau ferré de la Moldavie : en rouge, la partie électrifiée ; double-trait : ligne double. Le réseau ferroviaire moldave couvre une longueur utile de 1 139,3 km. La longueur développée des voies est de 2 318 km (avec les triages, embranchements et voies de service). Au total, es infrastructures couvrent une superficie de 10 800 hectares. La densité est de 0,34 km de voie ferrée pour 1 000 km*. e réseau ferroviaire moldave a été lui aussi conçu à l’époque impériale russe. Inauguré le 28 août 1871, le premier tronçon desservait ritinéraire Chisinau-Tiraspol-Odessa, pour exporter les grains et les vins bessarabiens. Il a été prolongé jusqu’ la frontière roumaine d’Ungheni où il se connecte au réseau roumain.

Deux autres ramifications sont ensuite venues s’y attacher : une au sud-ouest à partir de Tighina vers le port danubien de Reni, et l’autre d’Ungheni vers le no ne au sud-ouest à partir de Tighina vers le port danubien de Reni, et l’autre d’Ungheni vers le nord pour relier le pays à Kiev, Moscou et Saint-Pétersbourg en passant par Bàl! i. Lors de l’indépendance en 1991 le parti agrarien de Mircea Snegur a proposé l’électrification et fadaptation du réseau, de manière a ce que puissent y circuler aussi bien les trains européens que les trains ukrainiens ou russes. Mais le manque de financements et l’opposition des communistes a fait échouer ce projet. À Pinverse de la route, le réseau ferroviaire n’a pas de centre, il ‘est que la continuité du réseau ukrainien, et Ch$inàu n’est qu’un lieu de passage parmi d’autres.

Faute d’accord de circulation, les contrôles à chaque passage imposent de longs arrêts qui rendent le rail répulsif par rapport à la route. Les caractéristiques de ce réseau engendrent de gros handicaps pour la Moldavie : La transition vers l’économie de marché nécessiterait la modernisation des lignes existantes mais les financements manquent. Le réseau navigable En ce qui concerne les voies navigables, la Moldavie compte 1 356 km de voies navigables (dont 716 km sur le Prout et 640 km sur le Dniestr), L’état des infrastructures fluviales constitue un grand point faible pour la Moldavie, qui ne peut pas accueillir de gros tonnages de fret, en particulier en vrac.

Par exemple, l’importation de céréales ou de pétrole reste problématique. Il n’existe pas de réseau structuré de voies navigables en Moldavie, car les fleuves moldaves présentent le triple inconvénient d’être limités dans leur utilisation par leur gabarit, de délimiter tous deux des frontières (officielles ou non) et de ne faire l’objet d’aucun traité international pour leur utilisation. De plus, le relief ne se faire Pobjet d’aucun traité international pour leur utilisation. De plus, le relief ne se prête pas au creusement de canaux est- ouest reliant ces deux fleuves, interdisant ainsi le transit de matériaux lourds par la Moldavie (ce transit passe par le Danube).

Le Dniestr n’a qu’un très faible trafic en raison de l’opposition de la Transnistrie à toute tentative moldave de rétablissement d’un régime régulier de navigation. Le refus de l’Ukraine de laisser transiter du trafic moldave par son port danubien de Reni, relié au réseau ferroviaire moldave, ou par le liman du Dniestr, qui relie e fleuve à la Mer Noire, accentue l’enclavement. Quant au Prut à l’ouest, qui délimite la frontière avec la Roumanie et qui se jette dans le Danube, il est sujet à de grandes variations de niveau et son débit est la plupart du temps insuffisant pour la navigation autre que celle de petites vedettes. e réseau d’aéroportuaire Le transport aérien en Moldavie est surtout du trafic voyageurs. Il n’existe qu’un seul aéroport international en Moldavie : celui de Chisinàu.