Moi, une annalyse

essay A

salut, moi, analyse, je vous en direz plus un peu plus tard, vous allez voir, vous allez adorer!!! II y a écrit le document est trop court mais vous m’agacez à la fin. je me suis inscrit pour que vous puissiez m’aider et vous, vous m’obligez à publier un document. c’est casse pieds!!!!!!!!! un peintre A Emmanuel Lansyer. Il a compris la race antique aux yeux pensifs Qui foule le sol dur de la terre bretonne, La lande rase, rose et Où croulent les man Des hauts talus plant Il a vu, par les soirs t OF4 p g Sombrer le soleil rouge en la mer qui moutonne ; Sa lèvre s’est salée à l’embrun des récifs.

I a peint l’Océan splendide, immense et triste, Où le nuage laisse un reflet d’améthyste, L’émeraude écumante et le calme saphir Et fixant l’eau, l’air, l’ombre et l’heure insaisissables, Sur une toile étroite il a fait réfléchir Le ciel occidental dans le miroir des sables. La belle et intelligente expo « De Turner à Monet » (jusqu’au 4 septembre à Quimper, Musée des beaux-arts) mérite le détour ne serait-ce que parce qu’on y découvre quelques peintres de paysage (Lansyer, Blin, Penguilly [‘Haridon et d’autres) coloris sont, chez ces artistes dont j’ignorais à peu près ‘existence, tout à fait extraordinaires.

Les toiles de grand format mais aussi les carnets de dessins et d’esquisses à la plume, à la gouache, qui témoignent d’une fréquentation assidue du motif, ravissent les visiteurs. Pour qui aime les grèves et les falaises de Douarnenez ou du cap Sizun mais ne sait que les regarder, quel bonheur de les retrouver, dépouillés de la banalité avec laquelle elles s’insèrent dans notre quotidien, sublimées. Je ne les verrai plus jamais qu’ainsi, arrachées au temps et pourtant si proches.

J’aime que ces tableaux modestes, presque clandestins à l’échelle e l’histoire de l’art, voisinent avec le merveilleux « Port de Brest » de Turner. En revanche, que les Monet paraissent ternes et empâtés, presque académiques : Incapables justement de restituer avec la légèreté nécessaire le charme de ces paysages changeants. Je ne connaissais pas l’hommage de José-Maria de Hérédia à son ami Lansyer mais il ne me surprend pas. ?Fixer l’insaisissable » : les poètes ont longtemps envié ce talent aux peintres avant que -ci ne se dégoûtent de la beauté du monde. ceux Un peintre (à Emmanuel Lansyer) La lande rase, rose et grise et monotone Où croulent les manoirs sous le lierre et les ifs. Des hauts talus plantés de hêtres convulsifs, Il a vu, par les soirs tempétueux d’automne, Sombrer le soleil rouge e 2 plantés de hêtres convulsifs, Il a peint l’Océan splendide, immense et triste, ‘émeraude écumante et le calme saphir ; e ciel occidental dans le miroir des sables.

José-Maria de Hérédia, Les Trophées, 189 de paysage (Lansyer, Blin, Penguilly l’Haridon et d’autres) quasiment inconnus tant leur travail a été écrasé par la vogue impressionniste. L’art de capter avec précision les impressions ugaces, la subtilité du coloris sont, chez ces artistes dont j’ignorais à peu près l’existence, tout à fait extraordinaires. Les toiles de grand format mais aussi les carnets de dessins et d’esquisses à la plume, à la gouache, qui témoignent d’une fréquentation assidue du motif, ravissent les visiteurs.

Pour qui aime les grèves et les falaises de Douarnenez ou du cap Sizun mais ne sait que les regarder, quel bonheur de les retrouver, dépouillés de la banalité avec laquelle elles s’insèrent dans notre quotidien, sublimées. Je ne les verrai plus jamais qu’ainsi, arrachées au temps et pourtant si proches. J’aime 3 sublimées. Je ne les verrai plus jamais qu’ainsi, arrachées au temps et pourtant si proches.

J’aime que ces tableaux modestes, presque clandestins à l’échelle de l’histoire de l’art, voisinent avec le merveilleux « Port de Brest » de Turner. En revanche, que les Monet paraissent ternes et empâtés, presque académiques : incapables justement de restituer avec la légèreté nécessaire le charme de ces paysages changeants. ceux-ci ne se dégoûtent de la beauté du monde. L’émeraude écumante et le calme saphir ; José-Maria de Hérédia, Les Trophées, 1893 4