Mémoire

essay A+

Partie 1 : Des premiers signes de difficulté à un risque de défaillance évident Cette première partie sera consacrée à l’étude de la notion d’entreprises en difficulté. Nous verrons que toutes les entreprises ne réagissent pas de la même manière à la dlfficulté et n’ont pas les mêmes moyens d’y faire face. Aussi au cours de son cycle de vie l’entreprise connait des phases importantes au cours desquelles elle doit avoir un regard particulier sur la trésorerie de son exploitation.

La notion d’entrepris Cette première sous- entreprise en difficul or 13 Sni* to View inition d’une distinction des entreprises tace aux ditticult s et les phases critiques dans le cycle de vie d’une entreprise. A. Qu’est ce qu’une entreprise en difficulté ? 1. Définition La notion d’entreprise en difficulté est complexe. Le législateur nous donne cette définition: « La difficulté d’une entreprise apparait dès lors qu’elle connait des difficultés de nature à compromettre la continuité de son exploitation » (art. L611-2, C. com)l. insérer renvoi def code du commerce). L’entreprise ne peut plus « faire face à son passif exigible à l’aide de son actif disponible Le passif exigible de Pentreprise correspond aux dettes échues l’entreprise a ce moment se trouve en « état de cessation de paiements Il s’agit donc de montrer qu’a partir d’un moment, Pentreprise va faire face ? des obstacles plus ou moins importants qui vont ralentir son activité voir l’éteindre totalement. Tout d’abord,l’état de cessation de paiements renvoi à la notion de trésorerie de l’entreprise.

Celle ci met en évidence un déséquilibre durable entre actif disponible et passif exigible. En effet, l’entreprise a besoin d’un équilibre financier ; celui-ci repose sur la onne santé de sa trésorerie. L’équilibre financier de l’entreprise est respecté si sa structure financière lui permet de financer sa croissance sans dégrader sa trésorerie. Il repose d’une part sur les ressources stables (capital, résultat, réserves, dettes à long terme) et les emplois stables (actif immobilisé brut), il s’agit du haut de bilan.

Et d’autre part sur les actifs circulants (créances clients, stocks) et les dettes circulantes (crédits fournisseurs, dettes sociales), c’est le bas de bilan. Le solde qui analyse la structure financière de l’entreprise est le onds de roulement net global. Si ce solde est positif cela veut dire que l’entreprise dispose d’assez de ressources stables pour financer son exploitation, cependant s’il est négatif cela veut dire que l’entreprise finance ses emplois stables à l’aide de ses dettes d’exploitation.

Cette situation fait apparaitre des problèmes de trésorerie et provoque la méfiance des banques. FRNG2 -CAPITAUX PROPRES+AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS+DETTES FINANCIERES STABLES-ACTF IMMOBILISE BRUT 2 13 au cours de son exploitation, l’entreprise peut avoir un besoin en fonds de roulement du cycle d’explo’tation. Le besoin en fonds de roulement correspond au besoin financier qui résulte du décalage des flux de trésorerie c’est à dire décalage entre les décaissements et les encaissements. Le besoin en fonds de roulement est financé par le fonds de roulement net global.

Il est judicieux pour l’entreprise que son besoin en fonds de roulement soit négatif ou nul, s’il est positif cela voudrait dire que les ressources d’exploitation sont inférieures aux emplois d’exploitation. BFR3=ACTlF CIRCULANT (CREANCES CLIENTS+STOCKS)-PASSIF CIRCULANT (DETTES FOURNISSEURS DETTES FISCALES ET SOCIALES+AUTRES DETTES NON FINANCIERES) Enfin tous ces éléments vont nous permettre de connaitre le solde de la trésorerie. Ce solde de trésorerie nette va résulter de la différence entre le fonds de roulement net global et le besoin en fonds de roulement de l’exploitation.

Lorsque les capitaux permanents ne parviennent plus ? financer toutes les immobilisations, que les difficultés de trésorerie font qu’elle ne peut plus payer ses fournisseurs, que les créances clients sont nulles, l’entreprise n’aura d’autres moyens que de se financer a travers les concours bancaires courants. Hors ces situations font naitre un manque de onfiance des banquiers à l’égard de Pentreprise qui vont refuser de financer les investissements. L’analyse de la santé financière de l’entreprise donc de la trésorerie se fait à partir de deux documents comptables: le bilan et le compte de résultat.

Elle va permettre de porter un jugement sur: l’autonomie financiè et la rentabilité de PAGF 13 l’autonomie financière, la solvabilité et la rentabilité de l’entreprise. BFR : Besoin en fonds de roulement 2. Analyse de la trésorerie de l’entreprise à travers des chiffres Il existe un lien entre les difficultés que l’entreprise peut encontrer et l’état de sa trésorerie. En ayant un regard sur sa trésorerie, l’entreprise peut savoir à quel moment elle aura besoin de ressources et aussl avoir des éléments d’alerte sur sa situation financière.

Elle peut se servir d’un document de suivi de trésorerie qui servira à tous les acteurs de l’entreprise dans leur analyse de la situation financière. MODELE D’UN SUIVI DE TRESORERIE 4 La difficulté financière peut aussi s’évaluer à travers différents ratios : n Le ratio de liquidité Il mesure la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes ? court terme. LIQUIDITE=ACTIFS A COURT TERME/PASSIF A COURT TERME Le ratio d’endettement Il mesure l’indépendance financière de l’entreprise vis-à-vis des creanclers. CREANCES CLIENTS TTC+EFFETS ESCOMPTES NON ECHUS*360 Le ratio de rotation des stocks un allongement de ce ratio traduit une augmentation anormale du stock. DM5=STOCK MATIERES PREMIERES/ACHATS MATI ERES PREMIERES*360 DM-STOCK DE MARCHANDISES/ACHATS DE MARCHANDISES*360 L’analyse de ces différents ratios permettra à rentreprise d’avoir une base comptable qui lui servira de documents sur lesquels elle pourra justifier de sa sltuation au egard des créanciers, du banquier ou des institutions.

Mais surtout ses documents doivent alerter l’entreprise sur sa situation et plus précisément connaitre quels sont les problèmes et quelles actions menés pour rectifier le tir. L’un des rôles principal d’une entreprise au sein de la société est de pouvoir créer de la valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée mesure la capacité de l’entreprise ? particper positivement à la croissance du pays. Si la difficulté de l’entreprise ne s’améliore pas cela peut conduire à une difficulté économique.

A partir de ce moment, on considère que ‘entreprise n’est plus rentable économiquement, sa valeur ajoutée est négative : elle n’arrive plus à crée des emplois et au contraire consomme des ressources. VA6= [(MARGE COMMERCIALE (VENTES-ACHATS) +PRODUCTION DE L’EXERCICE (PROCDUCTION VENDUE, STOCKEE, IMMOBILISEE-DESTOCKAGE DE EN PROVENANCE DES TIERS La mauvaise santé financière de l’entreprise va se traduire sur le plan économique par une difficulté interpréter par le solde de ut d’exploitation. C’est un revient à l’entreprise et aux apporteurs de capitaux.

Il permet d’apprécier la capacité de l’entreprise ? rentabiliser son activité principale. EBE7=VALEUR AJOUTEE+SIJBVENTIONS D’EXPLOITATION-IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES-CHARGES DE PERSONNEL Lorsqu’elle rencontre des obstacles qui peuvent nuire à la continuité de son exploitation l’entreprise est en difficulté. Nous allons voir que sur la base de différents critères, toutes les entreprises ne réagissent pas de la même manière et n’ont pas toutes les mêmes moyens pour faire face aux difficultés. 7 : Délai moyen Valeur ajoutée Excédent brut d’exploitation B. Les critères de distinction des entreprises face aux difficultés 1. La distinction selon l’âge, la taille et le secteur Toutes les entreprises ne réagissent pas de la même manière aux difficultés qu’elles peuvent rencontrer. Ainsi en fonction de la taille, de l’âge ou encore du secteur, la capacité d’y faire face n’est pas identique. Premièrement, l’âge est un facteur de distinction dans la manière dont réagissent les entreprises face aux difficultés.

Plusieurs analyses montrent que plus une entreprise est âgée, plus elle a la capacité de mieux réagir aux difficultés. Une entreprise naissante serait trop faible et pas assez réactive le risque de défaillance est d pour les ieunes 6 3 efficace. Ainsi il est plus facile pour une entreprise expérimentée de réagir à temps et avec efficacité. « C’est au cours des premières années de sa vie qu’une entreprise est la plus vulnérable. Elle se heurte aux difficultés d’apprentissage (mise au point du processus productif, développement du réseau de partenaires) b. ? Près de 56% des entreprises qui déposent leur bilan ont moins de cinq ans »8. (Renvoi à l’article) (Insérer un tableau) Deuxièmement la taille est un facteur influant sur la capacité d’une entreprise à s’en sortir. Les difficultés seraient plus présentes dans les petites et moyennes ntreprises que dans les grandes entreprises. En effet pour les petites entreprises, le risque de défaillance est accrue, elles ne disposent pas d’assez de ressources financières. Les grandes entreprises ont plus d’expériences et peuvent donc bénéficier plus facilement d’économies d’échelles.

Elles vont avoir une influence sur les partenaires commerciaux et financiers. Cependant cette idée tend à se raréfier depuis les années 2000 et surtout avec la crise de 2008. Les difficultés touchent de plus en plus les grandes entreprises et les conséquences sont aussi plus graves. Lorsqu’on parle de la aille d’une entreprise, on peut aussi se référer à son effectif et dans le cas d’une grande entreprise, la cessation de paiements de salaires pour les employés à des conséquences négatives qui touchent au niveau de consommation des ménages donc à la croissance. Insérer un tableau) Troisièmement le secteur d’activité influence le niveau de difficultés de l’entreprise. En effet si un secteur ou une branche d’activité se porte bien, les entreprises exerçant dans ce secteur auront une bonne santé financi 7 3 d’activité se porte bien, les entreprises exerçant dans ce secteur auront une onne santé financière. Nous avons pu le constaté après la crise de 2008 avec par exemple le secteur de l’immobilier. La chute de ce secteur a conduit au dépôt de bilan de plusieurs entreprises. « Le secteur souffre » MONNIER, 11 février 2015)9.

Les secteurs de l’industrie, du commerce, de la restauration, de la construction et de l’hébergement sont les secteurs qui subissent le plus de difficultés. (Insérer tableau) 9 : Cité l’article 2. L’impact de la crise de 2008 La crise de 2008 a été rune des causes principales de l’aggravation des difficultés que rencontraient les entreprises. En effet, elle a affalbli les entreprises qui étaient déjà touché par des difficultés de trésorerie et elle a entrainé la cessation dactivité définitive des jeunes entreprises. Pour certaines elle a précipité la défaillance et pour d’autres elle en a été la cause.

Les entreprises ont vu leurs marges diminués, la production étant à son plus bas niveau, elles n’étaient plus capables de relever leur niveau de trésorerie. Face à cette situation, les banques ont été obligées de durcir leur niveau de garanties et dans certains cas de refuser l’accord de crédit. Le résultat a été un grand nombre de aillites et une chute de l’investissement. Selon une étude publiée le 09 •anvier 2014 par l’INSEEIO, des économistes de la banque la même pour toutes les entreprises, il ya eu des disparités selon le secteur, l’âge et la taille.

Les secteurs d’activité les plus touchés ont été le commerce de détail 27 %,les transports 43 43 % et la construction 46 INSEE) Au vu des pourcentages,le secteur qui a connu la plus grosse crise est celui de la construction suite ? l’éffondrement de son carnet de commandes. (inserer shéma depuis site banque de france) L’age a joué davantage que l’élément sectoriel. Les entreprises les plus touchés ont été les entreprises naissantes et les petites et moyennes entreprises qui n’avaient pas la meme capacité de résistance que les entreprises déjà bien implantés sur leurs marchés .

Néammoins la crise a aussi touché les entreprises fortes et ayant de l’expérience, « entre 2008 et 2010,47 % des défaillances des entreprises créées en 2007 sont directement imputables à la crise,contre 37 % pour les entreprises créées en 2005 dans le secteur de l’industrie »13. (renvoi banque de Trance) (inserer schéma) Selon liage,le secteur d’activité ou la taille,les entreprises n’ont as les memes moyens de réagir face aux difficultés. Maitenant nous allons voir que les difficultés de l’entreprise sont plus ou moins grandes en fonction de la phase dans laquelle elle se trouve au cours de son cycle de vie . ttp://wvm. insee. fr/fr/themes/document. asp? ref id=ip1295 10 12 notion de cycle de vie est importante dans l’analyse de la gestion du portefeuille de l’entreprise. Le cycle de vie d’une entreprise peut se définir comme les « étapes du développement de l’entreprise avec une nécessité de s’accommoder aux changements de l’environnement économique » (URS FREY, Novembre lien definition) (insérer shéma du cycle de vie) On distingue quatre phases dans le cycle de vie d’une entreprise :la phase de création,la phase de croissance,la maturité et le déclin.

Dans le cadre de notre étude,deux phases sont importantes,celle de la création et celle de la croissance . C’est durant ces deux phases que l’entreprise doit avoir un regard pointilleux sur sa trésorerie. La phase de création C’est la première étape dans la vie d’une entreprise. L’entreprise pose ses bases car elle ne dégage pas encore de revenus,elle va plutot avoir besoin d’un grand ombres de ressources financières internes ou externes. Elle a besoin d’investissements stables et rentables lui permettant d’asseoir sa structure.

La phase de création de l’entreprise demande des couts importants alors que l’entreprise ne dégage pas de recettes. Cest à ce moment que Pentreprise se rapproche premièrement du banquier. Selon le site de l’APCE15(renvoi definition), « 53 070 entreprises ont vu le jour en France durant le mois de janvier 2014. Ce nombre a augmenté de 5 % au regard du mois de janvier 2013 ». (renvoi lien source) La phase de créati l’entreprise va mettre en