mai 68 et les média
Alors que la révolte étudiante de mai 68 débouche sur des grèves et une crise sociale étendue, les médias et plus spécialement la radio vont jouer un rôle particulier dans ce contexte de trouble généralisé. Le document en question est une photographie datant du 28 mai 1968, lors d’une assemblée générale, se déroulant dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Daniel Conh-Bendit, proche du communiste libertaire, est un des leaders de mai 68, il est ici le porte-parole de la manifestation étudiante.
Ainsi à partir de cette photographie nous nous concentrons sur le aractère très médiatisé de la crise. La Sorbonne est en effet le « sanctuaire » des manifestations étudiantes, ayant débuté à la faculté de Nanterre, elles aboutirent to Wen « ext à un ample mouvem mouvement relayé p amphithéâtre on con te Swape View next page journalistes, ce derni Les personnes prése ute la France. Un nre. Ici dans cet endit est entouré de iscours qu’il profère. te, semble très attentif à ses déclarations, sans doute que ces paroles aspirent au changement que tous attendent.
Ainsi, sur cette photographie on ne peut que remarquer ‘omniprésence des médias lors de cette conférence. Au premier plan on peut en en effet distinguer un journaliste accroupi face au bureau, le matériel qu’il utilise semble correspondre au média de la radiodiffusion française en pleine mutation depuis les années 1960. La radio va en effet jouer un rôle fondamental durant la crise, notamment depuis qu’elle est mobile, dites « à transistor innovation qui permettait de suivre tout ce qui se passait en continue quel que soit le lieu où la personne se trouvait.
Les ombreux fils branchés au micro que l’on aperçoit nettement sur la photographie ne fait que souligner le caractère très médiatique de l’évènement ainsi que l’augmentation des radios écoutées en France depuis 1960, et particulièrement durant la révolte. D’autre part même si la photographie semble orienter notre regard sur les micros qui témoignent de la radiodiffusion, on peut distinguer parmi la foule la présence de photographes et de journalistes papiers correspondant à la presse écrite. Presse variées, qui malgré les essors de la radiodiffusion et de ‘audiovisuel restait très importante en France.
En effet, elle comptait encore près de 100 quotidiens. La presse va ainsi relayer ce qui ce passe en France en se positionnant sur l’échiquier politique. Alors que les journaux de droites vont dénoncer la violence, la presse de gauche va elle soutenir les revendications ouvrières et étudiantes. Le journaliste accouder au bureau, s 2 elle soutenir les revendications ouvrières et étudiantes. Le journaliste accouder au bureau, semble particulièrement concentré sur ce qui est débiter, ce qui prouve une fois de plus ‘importance de l’information et donc des médias durant ce contexte.
Aussi, perdu dans la masse on distingue une caméra braqué sur le porte-parole Daniel Cohn-Bendit. Caméra qui témoigne ainsi de la présence des média de l’audiovisuel, média qui poursuivait leur progression au détriment de la presse. La télévision était en outre contrôlé pat le pouvoir politique, elle était donc censuré et minimisait les évènements qui se déroulait à l’intérieur du pays. C’est ce qui explique surement l’émergence des radios périphériques tel qu’Europe 1 ou RTL.
En effet, ces radios échappaient au contrôle de retat français puisqu’elles correspondaient à des radios étrangères. En conclusion, on ne peut qu’affirmer que mai 68 fut une crise très médiatisée, la photographie révèle en effet les différents types de média ayant pour but de relayer un maximum les éléments correspondant à la crise étudiante. Les années 60 marquent ainsi un tournant dans Fhistoire, tout tourne autour de la liberté d’expression, ainsi mai 68 marque l’émergence d’une prise de parole abondante, libérée et donc médiatisée. 3