litterature comparée
Appartenant respectivement au XVIIe et au XXe, Corneille et Queneau sont deux écrivains de nationalité française. Produits à deux siècles différents, soit celui du classicisme et celui du surréalisme Stances à Marquise, Recueil de Sercy, 1660 de Corneille et Si tu rimagines, L’instant fatal, 1948 de R. Queneau sont les deux poèmes proposés pour la comparaison. Le thème prééminent commun aux deux textes est le temps et la femme. De ce fait, il est favorable de se demander : est-ce que le temps ne serait pas un ennemie pour la beauté de la femme ? Ou mieux encore, ne serait-il pas une fatalité pour elle ?
Dans un souci de compréhension, il serait plus adéquat, de montrer tout d’abord la manière dont l’idée d sur la beauté féminin s orf il sera question dem tre. •• • enfin de dégager la p génie immortel du p Ile de ses impactes ux auteurs ; ensuite deux auteurs et la conception du C’est dans la même optique que le motif horatien du carpe diem que les textes poétiques Stances à Marquise et Si tu rimagines sont structurés. A I-origine d’une tradition poétique avec Ronsard et Viau, l’écriture de ces textes évoque alors la fuite du temps ; se Swipe to View next page ses effets sur la beauté de la jeune fille/femme.
R. Queneau revisite ce motif avec sa fantaisie habituelle. Pour cela le poète émet une invitation à son interlocutrice. C’est elle qui va amener la fille à considérer la fuite du temps. Etant donné que le corps humain n’est qu’une masse de substances organique ; le poète interpelle la jeune fille avec des termes hypocoristiques « Fillette »v3 et « petite » v 13 pour lui montrer que le sort de toutes les femmes est scellé. Comme Ronsard et Viau, Queneau évoque le futur avec la prolepse : « xa va « les beaux jours s’en vont À ce moment précis il prouve à la jeune fille que sa beauté est éphémère.
Le verbe « va » se retrouve répété et mis en valeur en fin de vers, ce qui attire directement car c’est le seul vers en hexasyllabes. Après son invitation Queneau évoque le temps. Il oppose la jeune fille à l’immuabilité du cycle céleste, en lui démontrant que la révolution de la planète au tour du soleil est un éternel recommencement « ‘soleil et planètes/ ‘tournent tous en rond/». Ceci dans le seul but de mettre en relief son aspect mortel « Itu marches tout droit/ et marque ainsi le caractère inévitable de la vieillesse.
Il transpose une image opposant la beauté d’aujourd’hui au flétrissement de demain. Tout comme Queneau le dramaturge Corneille fait ressortir les caractéristiques flétrissement de demain. caractéristiques du carpe diem. Il marque en premier lieu le faussé d’âge qu’il ya entre Marquise et lui tout en lui réitérant qu’elle aussi veillera à son tour : let saura faner vos roses/ / comme il à ridé mon front’. Tout comme chez Queneau il fait ressortir le coté immuable et circulaire du temps céleste. En représentant l’mage de la rose comme marquise et celle des planètes comme lui-même.
II veut montrer qu’il est eternel comme poète. Utilisant la stratégie argumentative pour tenter e convaincre, il dit à Marquise que le temps la ridera mais si elle se joint à lui, il la rendra immortelle. Il joue sur la peur et les sentiments des femmes pour l’amener à faire ce qu’il veut. En somme Queneau abordé plus le thème de la fuite du temps en montrant son impacte sur la femme et Corneille lui, aborde la fuite du temps en comparant la femme à lui. C’est sur ce que les divergences des deux textes commencent à se ressentir.
Queneau invite la femme a profité de sa jeunesse en lui donnant des conseils ‘Allons cueille cueille/ Qui rappelle les vers de Ronsard dans les Sonnets pour Hélène 1578. Il recourt à des injonctlons pour exhorter la femme avec le motif de la rose qui reflet la beauté fugitive. Il tutoie la jeune fille et utilise les apo qui reflet la beauté fugitive. Il tutoie la jeune fille et utilise les apostrophes minimisant ce qui montre la familiarité qu’il ya entre eux. De plus le vocabulaire crue et direct face à la jeune fille / pesante graisse/.
Contrairement à Corneille, Queneau à grandi dans une famille de commerçant. Cela explique cette rébellion, dans le style de son écriture et dans les registres qu’il utilise « tu te goures Force est de constater que la reprise du motif se place tout u moins en apparences, sous le signe de l’humour. Queneau semble proposer une parodie. Les répétitions font l’effet d’un disque rayé, ce qui peut transmettre rancienneté du motif. Il s’oppose à la pléiade qui prône une poésie savante, éloignée du vulgaire, pour se lier à ne dimension populaire.
Ainsi fait que le texte fut chanté marque le rapproche ment du poète • les jeux de refrain, multiplication des répétitions et les pentasyllabes créent un effet de ritournelle. Il procède aussi à un détournement comique avec le jeu de langage, détourne le lexique « xava » et es bégaiements pour insister sur le rire « la saison des za » ; ainsi lui-même rit « Ah ah P. Le poète use du rire pour voiler le pathétisme. Hanté par la mort il utilise le rire comme bouclier pour affronter cette réalité.
La mort est elle même représenter depuis le titre de rœuvre: L’instant fatal. Il évoq PAGF cette réalité. La mort est elle même représenter depuis le titre de l’œuvre: L’instant fatal. II évoque le macro cosmos alors que l’être humain se trouve dans le micro cosmos. Ainsi il interpelle l’homme à profité des roses de la vie avant l’instant fatal. Contrairement à Queneau, Corneille lui il donne des ultimatums à la Marquise. Pour cela il se représente comme un démiurge, capable d’immortaliser Marquise si elle se donne à lui.
Alors il y’a des illustrations tels que ‘Quand il est fait comme moi/ ‘Qu’autant que je l’aurais dit/. Le poète fait preuve d’autosatisfaction et d’autodérision, avec un soupçon d’orgueil ; I-emploi du « je »dans des tournures positive, celle du « vous » dans les tournures négatives. Il vouvoie la Marquise installant ainsi une distance entre elle et lui, le mépris qu’il lui donne n’est que mis en relief vec des termes apoétiques et dévalorisant tels que « vous ne vaudrez b, « vous ne paressez Marquise joue d’un rôle de faire- valoir pour le poète, car il se valorise auprès d’elle.
Dans son poème on pourrait croire que Corneille célèbre Marquise et sa beauté : champ lexical de la beauté « belles « vos roses « charmes ». Mais en réalité il parle beaucoup de lui que d’elle. Le poème détourne la fonction des motifs du carpe diem au lieu d’une invitation à la vie et à l’amour, c’est plutôt une opposi des motifs du carpe diem au lieu d’une invitation à la vie et ? ‘amour, c’est plutôt une opposition entre la beauté physique éphémère de la femme et le génie immortel du poète.
En effet Corneille affirme qu’il restera immortel grâce à ses écrits « crédits Eu égard à ceux qui précède il était question de comparer les deux poèmes proposés. Ayant tous deux un même thème, il a d’abords été dégagé les convergences de ses deux textes sur la fuite du temps et ses conséquences : les deux on abordés l’idée avec des particularités. Ensuite la mise en exergue des divergences, l’un poète est ironique et fait appelle à la parodie et ‘autre à un égo mirobolant en se définissant comme un démiurge marquant ainsi son immortallté.
De tous cela s’est donc posée la question qui est de savoir si le temps constituait une fatalité pour la femme. Il n’est pas à nier que chaque ter humain homme ou femmes est frappé par les douleurs du temps qui passe. Queneau lui il s’y accommode, au fait qu’il n’est qu’un mortel. Mais Corneille lui il considère que le temps n’est qu’un motif pour faire perdurer son art et ainsi il renait à chaque ere à travers ses œuvres. II serait adéquat de se demander est-ce que chaque œuvre suscite le même intérêt à travers les âges ?