Litt Rature Du XVIII Si Cle Voltaire Et Candide
(XVIIIe siècle) Il est impossible de parler de Voltaire et de son œuvre sans évoquer ce siècle des Lumières – le XVIIIe -dans lequel il a évolué avec conscience. L’extrait du chapitre 19, écrit par Vo taire, fait partie du conte philosophique Candide ou liOptimiste publié en 1759. ce sujet abord or7 paradoxe hypocrite d t a Nous analyserons ‘abord Voltaire et à quelles f portent sur la société valeurs qu’il défend pertinemment. de l’esclavage et du t l’Église. ittéraires utilise s les critiques qu’ils examinerons les En premier lieu, Voltaire né en 1694 à paris, a déjà 65 ans uand Candide paraît sous forme de conte philosophique. Pour cet écrivain majeur et multidisciplinaire du siècle des Lumières, ces écrits ironiques sont d’un genre nouveau. Ces contes sont pleins de personnages imaginaires venus de contrées lointaines. La brièveté et la drôlerie de ces histoires ont pour but de s’adresser à l’intelligence des lecteurs et de susciter leur réflexion; l’essentiel, pour ce philosophe, reste la liberté de penser .
Ces récits, à l’air inoffensif, sont en fait de véritables diatribes contre la société du XVIIIe et ses multiples abus, que nous aborderons plus loin. Ces fictions se veulent in nstructives et plaisantes afin d’aborder tous les sujets et, ceci, dans toutes les dimensions. De cette manière, les critiques acerbes et ironiques du pouvoir et de ses institutions échappent à la censure. Aussi dans ce chapitre 19, Voltaire y dénonce l’esclavage grâce à une argumentation indirecte et fustige dans le même temps l’hypocrisie des esclavagistes européens et de l’église catholique en particulier.
Par exemple, le décalage flagrant entre la résignation de l’esclave et l’horreur de la situation rend la scène ahurissante. Il cherche à convaincre les lecteurs de la bêtise, de la tyrannie et du mépris du maître Monsieur Vanderdendur ( nom risible s’il en faut). En exhibant Martin presque nu «(… )le nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit(… martyrlsé « (… )l manquait ? ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. » mais serein, le spectacle proposé est censé créer l’émotion chez le lecteur.
Face à un Candide larmoyant et ému, le langage soutenu et monocorde de l’esclave rend la vérité plus cruelle encore. Les comportements complices de ces parents et des pasteurs hollandais accroissent la distance entre les promesses et la réalité de sa vie : « Mon cher enfant (… et de ta mère Egalement, les noirs et les blancs seraient égaux et même cousins germains : la belle affaire ! Les noirs sont bien moins traités et bien moins heureux que des animaux, Voltaire se moque al ègrement de tous ces mensonges et hypocrisies.
Enfin, Candide PAG » rif 7 des animaux, Voltaire se moque allègrement de tous ces mensonges et hypocrisies. Enfin, Candide révulsé par la barbarie et l’inhumanité des esclavagistes, pleure sur l’optimisme naif de Pangloss pour qui : « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » . pour commencer, nous allons situer Voltaire dans l’espace emps . Pour mieux appréhender ses révoltes intérieures et les critiques qu’il fait de la société, nous allons nous promener dans ce siècle de grands bouleversements qu’est le XIIIe.
Ce siècle des Lumières débute réellement à la mort du roi Louis XIV en 1715. Ce monarque laisse à son décès un pays exsangue, ruiné par les guerres et les caprices du temps. Le peuple et les philosophes du début du XVIIIe voit cette fin comme une délivrance tant la misère est grande. La monarchie absolue commence à vaciller. De quel droit un homme, même s’il est roi, peut-il posséder les pleins pouvoirs ur tout et tous? Le mouvement philosophique est en marche, il ne condamne rien ni personne et défend, justement, la pluralité de points de vue.
Tous les philosophes du XVIIIe s’impliquent en politique, voyagent – surtout en Europe-, veulent être utiles à la société et surtout, raisonner et critiquer. Voltaire, écrivain polygraphe, issu de la petite noblesse, a pour but de lutter contre l’obscurantisme. Pourtant déiste, il est virulent contre la religion et surtout contre l’église catholique et son fanatisme absolument injuste, intolérant et cruel. Les superstitions ridicules PAGF3C,F7