L’Hotellerie de Luxe en France

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Le marché de hôtellerie de Luxe à Paris CHOTELLERIE DE LUXE À PARIS L’HOTELLERIE Introduction j’ai choisi d’étudier hôtellerie car j’ai des notions de ce secteur, mon père ayant eût un hôtel quatre étoiles dans une ville de province, j’ai pu apprendre beaucoup de choses tant en gestion que sur « le terrain J’ai trouvé intéressant de faire mes recherches sur l’hôtellerie pour en a davantage. Je pourrai or 17 grand hôtel et rien n er4 pour moi, une énigm aussi à paris car c’est i, un stage dans un de m’intéresser ville à part, la capitale de notre pays, une ville de tourisme.

Il est intéressant de voir les écart entre un marché sur un pays et un marché dans une ville. Le luxe est plus que jamais d’actualité, comme nous le voyons en cours, la clientèle du secteur du luxe ne cesse de croître chaque année. Alors, pour satisfaire leurs moindres désirs les acteurs du luxe ne cessent d’innover et d’inventer de nouveaux concepts afin de répondre et de s’adapter aux attentes de cette clientèle particulière et exigeante.

Présentation de l’hôtellerie en France Lhôtellerie française est bien chamboulée depuis ces dernières annees a cause du nouveau lassement hôtelier, matérialisé par les étoiles, intervenu en 2009 et de la disparition de l’ancien classement cohabitaient, le parc hôtelier français se résume à une perte de 5 616 hôtels arborant des étoiles au 1er janvier 2013. Du coup, le volume d’hôtels non classés a explosé avec + 3 713 adresses, comparé à la situation de 2010.

En tout, l’hôtellerie française a perdu 1 903 établissements en 3 ans et 5 635 depuis 1995, année donnée à titre d’exemple. On constate une montée gamme grâce aux critères très minimalistes que le nouveau classement propose. La majorité des hôteliers, dont la quasi totalité des grandes chaînes, ont demandé et obtenu une étoile supplémentaire par rapport à leur ancien classement. Mon père a eut sa quatrième étoiles comme cela: grâce à la réforme.

Cela s’est fait sans enrichir les prestations et dans un premier temps sans retoucher aux tarifs. Autrement dit, les hôtels nouvellement classés sont grosso-modo ? l’identique de ce qu’ils étaient avant leur nouveau classement, avec cependant une étoile de plus. Cela nia pour conséquence que de brouiller les pistes pour les éventuels clients qui souhaiteraient ncore se fier aux étoiles (mais ils sont désormais peu nombreux). Cest la raison majeure qui explique le grossissement des catégories de moyen et de haut de gamme, au détriment des économiques.

Même s’il faut indiquer que les établissements neufs ou entièrement rénovés sont davantage inscrits dans les catégories de 3 à 5 étoiles et que les fermetures définitives d’hôtels se trouvent davantage dans les 1 à 2 étoiles. Plus largement, parmi les hôtels non classés d’auiourd’hui, une grande Plus largement, parmi les hôtels non classés d’auourd’hui, une grande partie sont des exploitants avec des nités qui étaient homologués de O à 2 étoiles, qui n’ont pas voulu aller vers les nouvelles normes.

En 2013 Du coup, au 1er janvier 2013, seulement 2/3 des hôtels français étaient classés contre 90 % auparavant. Les chaînes intégrées représentent 24 % des nouveaux classés, ayant demandé dans leur totalité de nouvelles étoiles, avec pour environ 80 % une étoile de plus. Ibis et Campanile sont ainsl passés de 2 à 3 étoiles, Novotel, Holiday Inn et Mercure de 3 à 4 Seule la chaîne B & B Hotels a refusé de faire classer ses établissements ne jugeant pas cette homologation utile pour son attrait ommercial.

Ce nombre de non classés ne correspond pas nécessairement ? des hôtels n’ayant pas pu satisfaire les nouvelles règles du classement ou qui seraient médiocre, non, on y trouve à la fois des établissements qui sont en voie/attente de fermeture et qui n’entament plus aucune mise aux normes, et des hôtels de grande qualité qui n’ont tout simplement pas souhaité arborer les nouveaux panonceaux rouges. La première raison a ce refus est la prise en compte du fait que les clients d’hôtels ne regardent plus les étoiles depuis qu’ils organisent massivement leurs voyages via Internet (93 % des clients ‘hôtels).

En 201 3, ce ne sont plus que 16 % des voyageurs qui disent encore prendre en compte les étoiles (contre 64 % en 2009), mais parmi d’autres critères. Plus de 70 % ont pour premier critère le prix, qui leur permet déso ire une idée bien plus PAGF30F13 premier critère le prix, qui leur permet désormais de se faire une idée bien plus fiable que les étoiles sur la gamme des hôtels auxquels ils ont affaire. n hôtel dynamique commercialement avec un bon produit peut trouver ses clients en affichant ou pas des étoiles. Si la capacité moyenne des hôtels classés a changé, passant de 35 hambres par hôtel en 2010 à 42 en 201 3, c’est essentiellement dû à la gamme 1 étoiles, qui réunit près de 40 % d’hôtels de chaînes intégrées aux capacités 3 fois supérieures à celles des indépendants.

Sinon, dans leur majorité, les hôtels nouvellement classés sont de mêmes tailles, dans les autres catégories qu’auparavant. Du côté des clientèles, l’hôtellerie française reçoit annuellement une moyenne de 28 millions de clients, dont 5,8 millions de clients d’affaires (43,9 % des nuitées, mais davantage de séjours par an par client que la clientele de loisirs) et 22,2 millions de clients de oisirs. 68,4 millions de nuitées étrangères enregistrées en 2012.

Les visiteurs en provenance d’Europe représentent 53% des arrivées internationales, suivis de l’Asie Pacifique (22%) et des Amériques Tableau des répartitions des clientèles françaises et étrangères en France par régions : en % des nuitées par région en avril et mai 2013 Le marché de hôtellerie d PAGFd0F13 d’hôtels (classés et non classés), avec une concentration de la perte sur les gammes économiques s’explique globalement par • des liquidations et fermetures définitives, par perte de marché, manques de financements t/ou désaffection des clientèles, notamment dans les petites structures indépendantes à bas prix par manque de rentabilisation et d’attrait de la clientèle; cela concerne aussi les hôtels en milieu rural et très saisonniers. • des cessations d’activité par des exploitants accédant à la retraite, sans possibilité de voir reprendre leur affalre. A noter que plus d’un hôtelier indépendant sur deux cherche à vendre son affaire. • des hôtels de bord de mer vendus notamment à des promoteurs et transformés en logements, phénomène favorisé par la « Loi Littoral » interdisant les constructions neuves. ??? un redéploiement dans les centre villes où le foncier et les prix de revient plus chers justifient la création d’hôtels plus haut de gamme. La clientèle étrangère recherche également des hôtels 3 à 5 étoiles en centre ville et stimule ainsi la création de ces établissements dans les sites et destinations touristiques. • la recherche d’une meilleure rentabilité. • le nouveau classement hôtelier entré en vigueur pour les hôtels 5 étoiles depuis janvier 2008 et janvier 2009 pour les autres catégories. Plus de 2 hôtels sur 3 ont demandé une étoile supplémentaire en profitant d’un contenu peu exigeant dans les ouvelles normes.

La France dispose d’une offre hôtelière large, avec une grande diversité et des propositions de prestations pour tous les ue tous les PAGFSOF13 prestations pour tous les goûts et presque tous les prix (de 25 € ? 500 ou 3000€ une chambre/nuit) : des auberges, des palaces, des hôtels « deslgn’ , des boutique- hotels, des hôtels de chaînes, des hôtels de charme, des hôtels-châteaux, etc. L hôtellerie indépendante est très majoritaire (83 % des hôtels), avec une grande quantité d’établissements de type familial, donc généralement de petite capacité. Comme dans la plupart des ays d’Europe, la taille moyenne des hôtels français est trop réduite. Si bien sar la clientèle aime les petits hôtels de charme pour ses week-ends, cette situation pose à la profession un problème de plus en plus imposant de rentabilité.

Ainsi, les hôtels classés français proposent 42 chambres en moyenne (contre 29,6 en 1995) ; mais il faut distinguer les chaines intégrées — aux hôtels plus grands (en moyenne 81 chambres en France) — des indépendants, avec des établissements faiblement calibrés, d’en moyenne 25,8 chambres. Plus on se tourne vers le milieu rural, plus les hôtels sont de etite capacité. Or, on sait qu’en dessous de 35 à 45 chambres environ, selon les gammes (et 50 ? 60 en hôtellerie superéconomique), il est difficile de s’y retrouver dans ses comptes. Par ailleurs, paradoxalement, plus un hôtel est grand, meilleur est généralement son taux d’occupation car il peut travailler avec plusieurs segments de clientèles complémentaires, dont des groupes et des séminaires.

Et meilleure est sa rentabilité parce que Ihôtelier amortit mieux ses charges fixes d’exploitation, meilleure est sa rentabilité parce que l’hôtelier amortit mieux ses charges fixes ‘exploitation, qui représentent la majorité de ses frais (entre 85 et 90 h). Bien entendu, la rentabilité d’une affaire hôtelière lui permet de durer, de réinvestir, de soutenir la qualité de ses équipements et de son confort et par conséquent, de favoriser la satisfaction du consommateur. Cette petite taille de notre hôtellerie et la faible rentabilité des unités modestes a conduit l’offre hôtelière à accuser un sérieux retard de modernité et à offrir une prestation inadaptée aux attentes de la clientèle. rès de 1/4 de nos hôtels français classés sont vieillots, voire vétustes et /3 sont à bout de souffle dans leur produit, selon le Comité pour la Modernisation de IHôtellerie Française. Les chaines hôtelières intégrées (les réseaux qui réunissent des filiales de groupes hôteliers et/ou des franchisés) sont toujours la force vive dans notre paysage hôtelier. Elles continuent à se développer, mals d’une manière désormais « molle » : une quarantaine d’ouvertures annuellement contre 50 à 150 par an avant 2000. Aujourd’hui, si les 60 enseignes recensées ne représentent que 18 % du nombre d’hôtels classés français (soit 3. 059 hôtels en filiales, franchises et mandats de estion), elles réunissent 39,8 % du nombre de chambres et tout de même près de 47 % de parts de marché.

Autrement dit, plus d’une nuitée hôtelière en France sur deux (dans l’hôtellerie classée et non classée) se loge dans un hôtel de chaîne intégrée. Cela s’explique par leur taux d’occupation plus important que chez les indépendants PAGF70F17 intégrée. Cela s’explique par leur taux d’occupation plus – grâce à l’effet réseau et à la notoriété des marques et aussi par la relativement grande capacité de leurs hôtels (81 chambres par hôtel contre 26 chez les indépendants). Les chaînes hôtelières intégrées bénéficient souvent de taux d’occupations supérieurs de 8 à 15 points, à hôtels comparables, à ceux des indépendants.

Elles sont également en moyenne plus chères de 20 % à 25 gt, malgré les nombreuses promotions tarifaires appliquées selon les périodes creuses. Aujourd’hui, les phénomènes de concentration s’intensifient dans « hôtellerie, comme dans les autres secteurs d’activité économique. Les deux groupes hôteliers leaders en France – Accor et Louvre Hôtels – contrôlent près de 3/4 des hôtels affiliés à des chaînes hôtelières intégrées, dont une omination sans surprise du groupe Accor, qui en fédère 47,5 Rien qu’en France, 36 enseignes de chaînes ont disparu en 15 ans en raison de fusions- absorptions ou parfois de faillites, alors qu’il ne se crée presque plus de réseaux nouveaux sinon par changements de noms de chaînes ou de parties de chaînes existantes.

A côté des chaines hôtelières intégrées, se trouvent 25 enseignes de chaînes volontaires dans l’Hexagone, qui fédèrent 5 794 hôtels, dont près de 1/5e adhèrent à deux ou à trois réseaux différents. Dans l’ensemble, près d’I hôtelier français sur 2 (48 gt) n’adhère à aucun réseau, ce qui es isole et les fragilise dans beaucou Le retard de modernité de PAGF80F13 de cas. re déno les isole et les fragilise dans beaucoup de cas. Le retard de modernité de l’offre hôtelière dénoncé par la clientèle hôtelière (en la comparant avec l’évolution de l’habitat, le design automobile et l’immobilier de bureau) n’est pas seulement du fait des hôteliers eux-mêmes. La profession est handicapée par un grand nombre de phénomènes extérieurs ou d’influences exogènes, qu’elle subit de plein fouet.

Ainsi, les changements dans les habitudes de consommer et les modes de vie, les fluctuations mprévisibles du tourisme, la mise en place de la RTT dans les entreprises, la chasse aux notes de frais, les dysfonctionnements dans la concurrence, l’accès compliqué aux crédits, les conditions d’exercice (dont les nouvelles règlementations aux conséquences coûteuses et souvent non productives) et les importants prélèvements fiscaux et sociaux obligatoire pèsent considérablement sur les possibilités de rentabiliser son affaire hôtelière. Il faut ajouter à cette liste non exhaustive les difficultés de recrutement du personnel, l’insuffisance de fonds propres, une hausse massive des coûts de créations ôtelières, une carence dans l’innovation et dans la prise en compte de la demande. Les grandes chaines hôtelière Les chaines intégrées sont composées d’établissement portant la même enseigne et sont standardisés.

Elles représentent : 59 enseignes en France 17,9% des hôtels classés PAG » 7 constituées d’établissement traditionnels qui se sont regroupés et affiliés volontairement sont : 29 enseignes en France 35% deshôtels classés 29% des chambres L’investissement hôtelier La France et plus particulièrement Paris, demeure un marché très attractif pour les investisseurs et e positionne au deuxième rang des zones ciblées par les investisseurs en Europe. L’activité 2013 a très bien commencé avec la cession du Mandarin Oriental (290 ME) et d’un portefeuille de quatre hôtels (700 M€) de luxe (Concorde Lafayette, Hôtel du Louvre, Martinez et Palais de la Méditerranée). Les investisseurs étrangers conflrment leur présence sur le marché hôtelier français. Ainsi, la Chine a réalisé son premier investissement hôtelier avec l’acquisition du Renaissance le Parc Trocadéro en 2012 et le groupe américain Mount Keller a acquis le Sofitel Paris Le Faubourg en 2013. 17