l’horloge
Commentaire du poème « L ‘Horloge » de Charles Baudelaire Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans toncœur plein d’effroi Se planteront bientôt comme dans une cible ; Le Plaisir vaporeux fuira vers l’horizon Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ; Chaque instant te dévore un morceau dudélice A chaque homme accordé pour toute sa saison. Trois mille six cents f Chuchote Souviens-t
D’insecte, Maintenan avec ma trompe im J’ai pompé ta vie Remember ! Souviens•toi prodigue ! Esto memor ! (Mon gosier de métal parle toutes les langues. ) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu’ilne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi ! Le gouffre a to Swipe to View next page toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge ! ), Otutout te dira Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! » Introduction « L’Horloge » est un poème rédigé par Charles Baudelaire, poète français du XIXe siècle. Il fait partie du recueil de poésie LesFleurs du Mal, publié en 1857. « L ‘Horloge » est le 85e poème de l’ouvrage ; il se situe dans la partie intitulée « Spleen et Idéal Il traite avec essimisme le sujet du temps qui passe, inexorablement. . Le temps, fil conducteur du poème. Par sa composition, le poème est une image du temps. En effet, il est composé de six strophes de quatre alexandrins : 6 x 4 = 24, même division qu’uncadran d’horloge. Le poème est divisé en quatrains (4 vers • autant que de quarts d’heure dans une heure). Il est établi sur des rimes : 12 qui sont alternées comme l’alternance gauche-droite du… [à continuer]