L’exposé
Ntroduction : « Les Glaneuses » est une œuvre de Jean-François Millet qui est un peintre réaliste du XIXème siècle. Cette œuvre est une huile sur toile créée en 1857 et actuellement conservée à paris au musée d’Orsay. Ses dimensions sont de 83,5cm sur 110cm. A) Observation Au premier plan, on ut u. glaner, elles se situe A l’arrière plan, on di . s p annes en train de ui semble brûlée. s en plein travail ; leur gauche, se dessinent d’importantes bottes de foin alors qu’ la droite de l’œuvre on remarque quelques habitats et un cavalier.
Toute cette scène est éclairée par un ciel plutôt lumineux en haut à droite duquel on semble distinguer une bande d’oiseaux. Sur cette toile, les trois paysannes sont dans des positions inconfortables, elles ont le dos courbé par leur travail épuisant. Chaque glaneuse est en train de faire une action différente. L’une d’entre elles cherche un épi oublié tandis qu’elle tient de sa main droite ses quelques rares trouvailles. Une autre semble montrer du doigt une de ces rares gerbes de blé alors que la dernière des paysannes paraît attraper un épi.
Toutes les actions du glanage ont donc représentées, cela donne du mouvement à cette scène, de la vie, ce qui fait fait parti des grands objectifs du réalisme. Les paysannes sont vêtues de couleurs vives, ce qui contraste avec le travail pénible qu’elles sont en train d’exercer, qui est un travail misérable. Les couleurs vives de leurs trois bonnets respectivement bleu, rouge et jaune s’opposent avec le brun foncé de la terre brûlée dont elles sont à la limite. Quelque peu plus loin, à travers les plaines, on distingue des bottes de foin aux tons dorés et des moissonneurs en plein ravail.
Tel un jour de fête, ils sont tous vêtus de blanc. En effet, chacun semble s’activer pour que la moisson soit réussie. On peut même distinguer un cavalier qui semble veiller sur tous ces ouvriers agricoles. Ces derniers semblent éclairer par un soleil frappent qui n’apparaît pas sur la toile mais qui se laisse deviner par la luminosité du ciel. A la droite de l’œuvre, un cavalier semble veiller au bon déroulement des moissons. Derrière lui, se dresse un petit village qui doit être le lieu de vie des paysans, ce hameau semble peu loin d’une forêt.
B) Interprétation Au milieu du XIXème siècle, le monde paysan représente une majorité importante de la population française, Jean-François Millet cherche donc à représenter une partie non négligeable de la société française. En l’occurrence, l’artiste met au centre du débat l’une des plus pauvres catégories sociales de l’époque. En effet, l’arti 2 met au centre du débat rune des plus pauvres catégories sociales de l’époque. En effet, l’artiste peint les trois glaneuses à la limite d’une zone très sombre, comme si la terre avait été rûlée et qu’elle ne valait donc plus rien.
On peut interpréter ces presque uniques couleurs sombres comme la misère pure dont les trois paysannes seraient très proches. Elles sont représentées au bas de l’échelle sociale. Ainsi la grande différence d’échelle, l’éloignement, qui existe entre les trois femmes et les moissonneurs, en plus de mettre les glaneuses au centre du sujet, met en évidence le rejet de ces paysannes de la société. Ce tableau possède d’évidentes intentions sociales. En effet, la pauvreté de ces trois femmes réduites à un travail de misère est énoncée.
Cependant, les couleurs Vives et heureuses de leurs vêtements et de leurs bonnets atténuent cette impression. On peut ainsi penser que ces glaneuses sont dans l’obligation de paraître heureuse et de mentir sur leurs réelles conditions de vie et de travail. A l’inverse, au fond du tableau, les habits blancs que portent les moissonneurs reflète une joie réelle, une unité dans le travail. Cependant, il semble que le message de l’artiste va au del des intentions sociales et que le réalisme du tableau sonne tel une revendication humaniste.