l’exision

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L’excision L’excision est une pratique traditionnelle archaïque féminine, qui que l’on rencontre couramment en Afrique subsaharienne, dans quelques régions du Proche-Orient et de l’Asie du Sud- est (Yémen, Indonésie et Malaisie), et dans les régions de l’occident, en Afrique du nord (Egypte, Emirats arabes unis, Yemen). Mais nous consacrerons notre étude seulement en Afrique subsaharienne, d’où le Sénégal, le Burkina Faso, Côte- D’ivoire, somalie.

Brièvement l’excision, est une forme de circoncision des femmes qui consiste à enlever partiellement ou totalement le clitoris et, ouvent, les petites I L’origine de ces prati chercheurs, mais il e avant l’apparition du communautés qui le es or 3 Snipe to View econnue des existence bien rn, dans des On considère aujourd’hui qu’environ 100 140 millions de femmes ont subi une excision (principalement en Afrique). Environ 2 millions de fillettes sont susceptibles de subir une mutilation tous les ans Cette mutilation est illégale dans la plupart des pays du mondel .

De nombreuses organisations militent pour son abolition mondiale. Pourquoi l’excision ? Les pratiques d’excision sont considérées comme traditionnelles dans la mesure où elles se sont installées dans un contexte animiste ou pharaonique (c’est-à-dire bien avant l’arrivée des grandes religions monothéistes dans ces contrées). D’autre part l’excision fait souvent office de rit rite de passage et de reconnaissance de la petite fille dans sa société.

L’excision est actuellement défendue au nom de : la préservation de la virginité (considérée comme un idéal féminin au mariage), l’amélioration du plaisir sexuel masculin (par le rétrécissement du agin ou de l’orifice vaginal) la protection contre le désir féminin (considéré comme malsain par les partisans de l’excision ou non contrôlable en cas d’absence d’excision), raisons hygiéniques, raisons esthétiques patrimoine culturel ou traditionnel (initiation à l’état de femme, peur que le clitoris n’empoisonne l’homme ou l’enfant à la naissance… . Le clitoris est souvent considéré comme une imperfection de la création divine, un résidu masculin devant être ôté pour que la femme soit finie. De la même manière la circoncision ou ablation u prépuce est censée enlever à Ihomme la partie féminine restante. Les conséquences de Pexcision Pour beaucoup de personnes, rexcision doit être bannie de nos réalités car ses conséquences sont énormes. En effet, l’excislon engendre de nombreuses complications à la fois physiques, psychologiques et sociales.

A propos des complications physiques, il y a celles immédiates comme l’hémorragie, le tétanos, celles tardives étant les infections chroniques : retards de croissance et stérilité. Sur le plan psychologique, on enregistre des troubles liés à la eur de la cérémonie elle-même : anxieté, insomnie, cauchemar, panique ce qui aboutit à des problèmes sexuels comme la frigidité qui se manifeste par le manque de satisfaction lors des relatlons sexuelles, un traum relations sexuelles, un traumatisme à vie, de cette douleur.

Au chapitre des conséquences sociales, elles sont très souvent graves pour la femme surtout si elle est habitée par le désir d’émancipation. Elle ressent ainsi une profonde humiliation. le sentiment de ne pas être une femme comme les autres domine. ? Je ne suis pas une femme complète » peut exprimer une femme excisee. L’excision peut aussi éloigner de la famille Le constat est donc amer au vu des accidents, incidents et complications qui découlent de l’excision.

Cette pratique porte préjudice aux jeunes filles et cause parfois leur infirmité et conduit souvent à la mort de la mère et du fœtus pendant l’accouchement. Que faut-il faire ? En Afrique, des associations militent pour faire disparaître cette pratique et les choses bougent. La plupart des pays africains ont officiellement interdit l’excision. Malgré tout elle se pratique en douce Un chirurgien français, le Dr Pierre Foldès opère et répare les excisions à l’hôpital de Salnt-Germain en Laye (78).

Il a beaucoup travaillé en Afrique et a mis au point une technique très simple. Après avoir arrangé les cicatrices, il fait ressortir une partie du clitoris enfouie pour la ramener à la surface. En effet, un clitoris fait 11 centimètres de profondeur et il en reste toujours sous la peau. Cela permet aux femmes excisées d’oublier leur douleur et dans certains cas, de découvrir enfin le plaisir sexuel.