l’étranger camus scène du meurtre
Le personnage de roman, du 170 à nos jours L’étrangerCamus 20e Roman 1957 Extrait no 3 : Le meurtre Dans l’incipit nous avons découvert Meursault, personnage discret et indifférent face aux événements, tels que la mort de sa mère, ou une demande en mariage. Meursault fait un faux témoignage en faveur de son ami, Sintes qui a battu sa maitresse. Ce dernier l’invite à manger chez son frère, tandis qu’ils se promènent le long de la plage, ils rencontrent le frère de la maitresse.
Après une bagarre, Sintes est blessé, ils rentrent la maison, cependant Meursault retourne seul sur la plage, avec le revolver confi de la chaleur, par hai l’irréparable. Nous all placé sous le signe d étudierons l’aspect tr à la source, à cause ursault commet ene de meurtre, absurde. Nous nous analyserons la portée absurde de l’acte de Meursault.
I-le soleil, un actant essentiel 1 -la présence hostile et aveuglante du soleil 2-1a souffrance due au soleil Il-L’engrenage tragique 1- Mécanisme tragique 2- rresponsabilité Ill•Le début d’une transformation 1 -Face à l’absurde 2-Prise de conscience -LA PRÉSENCE HOSTILE ET AVEUGLANTE DU SOLEIL #tout extrait la chaleur intense se fait ressentir : « brulure »(8), « brulante »(19), « épai « épais et ardent »(20), « pleuvoir du feu » (21) Le Soleil est assimilé à un véritable brasier #hyperboles épiques : « longue lame étincelante »(15), « glaive éclatant »{18) = On quitte le réalisme pour glisser vers l’unlvers du mythe (éléments peuvent être dotés d’une puissance, d’une volonté maléfique, dune pensée propre. #Effets terribles : « je ne me débarrasserais pas du soleil en me éplaçant d’un pas » (13) = présence hostile du soleil exerce une emprise : impossible d’échapper 2-LA SOUFFANCE DUE AU SOLEIL #malaise : « Me faisait mal »(10) , « je ne pouvais plus supporter »(1 1) , « douloureux » (19) + lumière associée ? « lame »(15) « un glaive »(18) et à « une épée » (19) + verbes d’action « giclé « jaillit » = idée d’une agression, caractère agressif de la lumière. *souffrance torture = « rongeait « fouillait » #sueur : « la sueur amassée dans mes sourcils »(15), « J’ai secoué a sueur »{23) + métaphore « ce rideau de larme et de sel »(17). = source de souffrance, de gène #Allitération en [s] « J’ai secoué la sueur et le soleil » Bourdonnement, Meursault en pleine confusion. -MECANISME TRAGIQUE #engrenage tragique en 5 étapes : 1 -l’erreur : le pas, 2- conséquence immédiate, « et cette fois » Deuxième étape qui correspond à la réaction de l’Arabe qui sort son couteau 3-la nature toute entière semble se liguer contre Meursault : « c’est alors que tout a vacillé » le corps de Meursault s PAG » OF d e liguer contre Meursault « c’est alors que tout a vacillé » le corps de Meursault se tend, son doigt se crispe sur la gâchette du révolver. 4- Et c’est là que tout a commencé » premier coup de feu 5-« Alors, j’ai tiré encore quatre fois » = Meursault manipulé, geste instinctif, malheureuse victime d’une suite de circonstances incontrôlables. -IRRESPONSABILITE # premier coup de feu est évoqué de manière indirecte + sujet de la phrase est la gâchette :« La gâchette à cédé » (22) objets ne dépendent pas de la volonté Meursault aveuglement de la sueur/soleil : image du « voile » = empêche de voire la vérité 1-FACE A L’ABSURDE #point de non retour : j’ai compris alors » = bonheur est désormais impassible, et Meursault en a conscience # métaphore : « Et c’était comme quatre coup brefs que je frappais a la porte du malheur inconsience conscience, Meursault sujet de la phrase = affirmation de soi, Plutôt que d’être victime de l’absurde, il décide d’assumer son geste en le réitérant 4 fois = assume son statut de meurtrier sorte de liberté de sa conscience 2-PRISE DE CONSCIENCE t transformation psychologique de Meursault : il devient pleinement narrateur, analyse = Naissance d’une écriture subjective #paroles et réflexion plus rigoureuses : détails descriptifs(évoquer les multiples sensations (tactiles, visuelles, auditives)) + vocabulaire plus poétique, périphrases ( « longue lame étincelante » (tactiles, visuelles, auditives)) + vocabulaire plus poétique, périphrases ( « longue lame étincelante » ,« glaive éclatant » puis « épée brûlante » + Correspondances entre sensations différentes qui se mêlent et se superposent Je ne sentais plus que les ymbales du soleil », sensations tactiles, visuelles (lumière), et auditive) Dans le cadre de l’étude de la scène du meurtre de l’étranger, nous nous demandions en quoi cette scène était absurde et tragique. Nous avons vu que cette scène constituait un passage clé du roman car la meurtre est un acte déterminant de la suite de l’existence de Meursault.
Les forces de la nature évoquées avec exagérations ainsi que la position de victime occupée par Meursault animent le registre tragique, ironique et donnent naissance à une nouvelle écriture. De plus après avoir assumé de tirer quatre coups supplémentaires, on remarque que Meursault prend enfin conscience du bonheur, de la vie. On peut mettre cette scène de meurtre en relation avec la scène du meurtre dans le café dans Moderato Cantabile de Marguerite Duras. Dans les deux cas les coups de feu vont apparaître comme une rupture entre leur vie marquée par les habitudes, et leur nouvelle vie. Par ailleur, la scène du meurtre a également inspiré le groupe the cure dans la chanson « killing an arab qui décrit le meurtre, et les pensée du meurtrier.