Les sentiers de la gloire
Devant cet échec, le général Mureau décide alors de faire passer le régiment en conseil de guerre pour « lâcheté Le colonel Dax demande alors l’autorisation de défendre les trois hommes qui seront désignés. Malgré sa défense, il ne parvient pas à faire fléchir les juges : les soldats seront fusillés. française, par la cruauté des scènes finales et la satire violente des états-majors français. Il reçoit plusieurs récompenses.
Sous la pression d’associations d’anciens combattants français et belges, le gouvernement français proteste et fait pression sur la Belgique pour qu’il soit déprogrammé. Les autorités françaises ne demandent pas la censure du film et devant l’ampleur du mouvement contestataire, les producteurs décident de ne pas le distribuer. Cest finalement dix-huit ans plus tard, en 1975 que le film est projeté en France. Réalisation : Stanley Kub ick Scénario : Stanley Kubrick, Calder Willingham et Jim Thompson, d’après le roman de Humprey Cobb paru en 1935.
Production : Kirk Douglas, James B. Harris et Stanley Kubrick. Directeur de la photographie : Georg Krause Musique : Gerarld Fried Générique du début : La Marseillaise Studios : Munich – Été 1957 Société de distribution : United Artists Budget : 935 000 $ (environ) Langue : anglais Format : 1:1. 37 Noir et blanc Durée : 88 minutes Dates de sortie Allemagne de l’Ouest : 18 septembre 1957 États-Unis : 25 décembre 1957 France : 26 mars 1975 Distribution de quelques personnages : Kirk Douglas : Colonel Da 2 mars 1975
Kirk Douglas : Colonel Dax Adolphe Menjou : Général Broulard George Macready: Général Mireau Peter capell : le Président de la Cour Martiale Timothy Carey : Soldat Maurice Férol Joe turkel : Soldat Pierre Arnaud Christiane Kubrick : la chanteuse allemande La visée du film : Stanley Kubrick dénonce le pouvoir arbitraire que possède les généraux, les hauts – gradés sur les simples soldats : Le général envoie sans scrupule, des hommes se faire tuer pour gagner une Le portait du général Mireau est soigné par S.
Kubrick : c’est un général ambitieux et inhumain car il ordonne qu’on ouvre le feu sur ses propres troupes. Dans un moment de rage, le colonel Dax traite le général Broulard « de monstre, de dégénéré , de sadique » C’est donc bien la hiérarchie militaire qui est visée dans ce film . Le colonel Dax échappe à cette vision des officiers : c’est un homme de troupe qui partage la souffrance de ses hommes, et qui a des idéaux. Ce film de Stanley Kubrick est une tragédie (mort des soldats, fin triste… ) et est antimilitariste.