Les religions
Les individus dans nos sociétés modernes qui sont déstabilisant par la liberté même qu’elles apportent cherchent toujours davantage à allier ces deux attitudes avec des expérimentations et des reconstruisions qui affectent durablement les formes du religieux. La « religion » de l’épanouissement individuel a, en quelque sorte, pénétré les formes anciennes et nouvelles de croyance : les religions sont en cela le symptôme plus que la cause du désenclavement de la vie sociale en général.
Signe de l’affaiblissement des formes de mobilisation collective, on préfère aujourd’hui dans le domaine religieux, mais aussi pool swaps toi vie nixe page Les religions premier boy alexdu75020 empara 23, 2011 | 4 pages politique et social, les « petits parapluies » aux « grandes tentes », des formes d’engagement et de regroupement plus petits mais plus intenses que peuvent constituer aussi bien les mouvements dits sectaires, les formes de revitalisée religieux, chrétiens, musulmans ou juifs que les communautés charismatiques ou évangéliques.
Cette évolution n’est pas exempte d’une recherche de décalait pouvant conduire à une rupture par rapport à la société globale. La tendance à la fermeture sur de petits groupes restreints est à la fois une réaction à l’angoisse de la vie moderne, à l’obligation de réussite personnelle alors même que tous n’ont pas les mêmes ressources pour y parvenir, et à une situation individuelle de faiblesse qu’elle soit psychique, sociale, territoriale, économique ou culturelle.
C’est aussi une réaction identifier qui ne marque pas seulement, loin de là, les religions minoritaires, à tout le moins récemment « importées » et singulièrement l’islam. Si les croyances aujourd’hui sont de plus en plus « choisies », elles sont encore largement « héritées » et constituent le symbole d’une continuité et d’une généalogie culturelles plus que culturelles. La faiblesse des conversions en témoigne.
La force des identités où la foi réinvente l’ethnie et où l’appartenance à une « communauté » religieuse héritée ou choisie devient p réinvente l’ethnie et où l’appartenance à une « communauté » religieuse héritée ou choisie devient plus importante que la croyance elle-même en est le corollaire. Les religions sont également très fortement structurées par être culture politique et par les relations – dont l’origine remonte parfois à la Révolution française – qu’ont entretenu et que continuent d’entretenir les pouvoirs publics et les citoyens avec les religions.
Du fait de cette histoire singulière, en particulier l’opposition au catholicisme des origines de la République mais aussi son modèle d’assimilation, par rapport à des modèles davantage pelliculaires voire communautaires en européen, la France conserve une certaine suspicion à l’égard des religions, une plus grande attention portée au risque ‘enfermèrent des âmes qu’elles peuvent receler et une forte opposition à la visibilité religieuse mais aussi ethnique.