les origines du théâtre

essay A

es origines du théâtre 1) La comédie antique La comédie européenne est née en Grèce en 486 av. J. -C. , lors des Grandes Dionysies, dans le cadre des fêtes traditionnelles en l’honneur de Dionysos. Au départ c’est un dithyrambe (louange enthousiaste, démesurée et exagérée), sorte de chœur, de chants passionnés, accompagnés de danses rapides en l’honneur de dieu de la vigne et du vin. Au milieu des réjouissances populaires qui suivent les cérémonies religieuses, un cortège se forme.

Les chants célèbrent les aventures, tristes (les choreutes), à la t en satyres, prennent rt Swip next page omporte un chœur ajouté ensuite un act embres du chœur phée, habillés ur. La comédie s. Au chœur on a nfin un troisième. Au fil du temps et de l’évolution du théâtre, chants du chœur ont diminué au profit du dialogue. Ce théâtre quasi spontané évolue dès le VIe siècle avant J. – C. , dans les pays doriens, puis à Mégare et en Sicile, vers des représentations plus concertées, farces, pantomimes ou divertissements mythologiques.

Mais ce n’est qu’après 460 qu’on admet la comédie aux représentations officielles qui ont lieu en Attique. Considérée dès son apparition comme un genre mineur, a comédie grecque porte longtemps les traces de son origine populaire. La « comédie ancienne ». Dans une première phase, qui va environ de 450 à la fin du Ve siècle, la « comédie ancienne » privilégie la fantaisiste jusqu’au aussi le réel et l’actualité: elle met en scène les petites gens de l’Attique, s’en prend aux personnages connus, aux mœurs politiques, voire aux fondements de la cité.

Sa marque principale est la liberté de l’imagination, du langage, du geste et de la pensee. La comédie cherche d’abord à provoquer le rire. Elle use de tous les artifices (jeux de mots, déguisements exagérés, etc. ) our y parvenir. Les comédies d’Aristophane, maitre dans le genre « ancien », et initiateur du genre « moyen », se moquent avec délectation de la vie politique et intellectuelle athénienne. La « comédie moyenne » A la fin du Ve siècle, les auteurs comiques renoncent à la satire trop actuelle et trop précise.

La «comédie moyenne qui dure jusque vers 330, cherche ses thèmes dans la mythologie et dans l’observation des mœurs. La « comédie nouvelle Entre 330 et 250, la comédie s’oriente vers les thèmes plus raffinés : de l’amour contrarié, des caractères et des conditions, en évitant toutes les abus du langage.. Il se crée alors une forme de comédie locale (appelée « comédie nouvelle »), dont il ne reste qu’un seul exemple complet : « l’Avare ou le Misanthrope » (317 av. J. -C. ), de Méandre.

L’intrigue devient plus élaborée, elle aussi, et la psychologie s’affine pour exprimer les grandes lignes d’une morale positive. Ces pièces sont bâties autour d’une situation familiale associant amour, argent et qulproquos, 2 pièces sont bâties autour d’une situation familiale associant amour, argent et quiproquos, et de types sociaux caricaturés et faciles à identifier : le père avare, labelle-mère acariâtre, etc. 1) La farce médiévale Cest à la fin du Xème siècle qu’apparaît le mot « farce » pour la première fois.

La farce est un genre comique spécifiquement français, c’est une pièce de théâtre courte et populaire. Elle présente des situations et des personnages ridicules où règnent tromperie, ruse, mystification. La farce est satirique mais échappe à la censure car elle fait rire les gens. Nous en avons conservé près de 250 pièces brèves. Elle présente en une intrigue, les bons et mauvais tours que se jouent, dans la vie courante, les gens de moyenne et petite condition, notamment les juges, les médecins, les marchands et eurs pratiques, les maris et les femmes, les parents sévères et leurs enfants.

Ce qui caractérise la farce, c’est avant tout sa brièveté. La farce ne présente pas de découpage en actes, ni même en scènes. Elle est essentiellement comique et exploite tous les moyens à sa disposition pour faire rire le public, elle  » frappe » par sa simplicité et sa verdeur. L’intrigue, simpliste, met toujours en scène un bon tour (une bonne « farce Le rire est à la fois gras et cruel. I n’y a pas, comme dans la comédie, de portée réflexive, ni d’identification possible avec les personnages.

Elle se distingue difficilement de la Moralité et de la Sotie et les contemporains eux-mêmes s’y perdaient. Elle préfère comme moyens d’action un vocabulaire trivial parfois jusqu’à la grossièreté, les coups de bâtons et les artifices de sc 3 vocabulaire trivial parfois jusqu’à la grossièreté, les coups de bâtons et les artifices de scène les plus voyants. Les troupes essayaient de jouer n’importe où, y compris sur les places publiques et dans les tavernes. Le décor est simple et permet de jouer dans n’importe quel lieu.

Réduite à un seul personnage, la farce devient le monologue dramatique, le plus souvent urlesque: un grotesque raconte ses aventures et découvre naiVement ses ridicules, ses travers ou ses vices. Les personnages ne sont pas individualisés, mais réduits à quelques traits génériques ou caricaturaux (ils n’ont souvent pas de nom, on se contente de les appeler « la femme », « l’homme », etc. ) ; ce ne sont pas des stéréotypes et ils n’incarnent pas tout un groupe. Comme dans les fabliaux, les occupations des personnages sont très matérielles : argent, trouver de quoi se nourrir, amour.

Il se trouve aussi que les clercs de la Basoche étaient les plus grands auteurs de farces. Ces clercs étaient des membres de la justice d’où de nombreuses pièces de jugements qui leur permettaient de s’entrainer à leurs futurs jugements. Même si la plupart des farces étaient issues de la tradition orale, certaines étaient écrites, telles que Le Garçon et l’Aveugle (XIIIème siècle), première farce française écrite, et La Farce de Maitre Pathelin, une œuvre très célèbre écrite vers 1457.

Au XVIe s, tandis que disparaissait le théâtre français médiéval, la farce continua une carrière populaire : des représentations furent données à Paris par les clercs de la basoche au palais de Justice, ar les « Enfants sans souci » aux Halles, par les bateleurs sur le Pont-Neuf. 2) La commedia dell’arte La commedia dell’arte 4 Halles, par les bateleurs sur le Pont-Neuf. La commedia dell’arte est apparue au XVIe siècle, elle vient des fêtes du rire qui sont à la base de grands carnavals.

Cest un genre de théâtre populaire italien où des acteurs masqués improvisent des comédies à partir de canevas convenus, marquées par la naiVeté, la ruse et l’ingéniosité. Le terme « commedia dell’arte » signifie « théâtre interprété par des gens de l’art h, c’est-à-dire par des comédiens professionnels. La commedia dell’arte repose sur des personnages bien reconnaissables, avec leurs costumes, leurs masques et leurs caractères stéréotypés. Certains ont d’ailleurs été repris par des auteurs plus récents, comme Molière (Les Fourberies de Scapin, par exemple).

A partir de ces personnages, chaque troupe pouvait jouer des centaines d’intrigues différentes. Comme c’est un genre de théâtre populaire, la commedia dell’arte prend le parti des gens du peuple, principalement des valets et des domestiques, et se moque des bourgeois et des riches. Tous ces personnages portent des masques peints en noir ; il est onc impossible à l’acteur de se servir des expressions de son visage pour jouer : toutes les émotions doivent être mimées par le corps entier, ce qui fait que les acteurs bougent beaucoup. Le comique des pièces est principalement gestuel (pitreries).

Les troupes sont composées d’acrobates, de ménestrels et de comédiens qui improvisent, à partir d’une intrigue simple, une comédie mêlée de chants, de danse et d’acrobaties. Les compagnies de commedia d S intrigue simple, une comédie mêlée de chants, de danse et d’acrobaties. Les compagnies de commedia dell’arte employaient es actrices professionnelles et ne faisaient pas interpréter les rôles féminins par des hommes. La commedia dell’arte, après être restée longtemps au répertoire en simple canevas, a été écrite soit par celui qui en avait disposé le scénario, soit par tout autre auteur dramatique.

La commedia dell’arte est surtout célèbre pour ses personnages ; il existe deux catégories de personnages : les valets, et leurs maîtres : les zannis (valets du petit peuple) : Arlequin (personne joyeuse, bon vivant), Scaramouche (le versant méchant d’Arlequin, et parfois un petit capitan bagarreur, Mezzetin ‘une des sources de Mascarille chez Molière fripon, intrigant, maître en fourberies), Brighella (l’aubergiste) dont l’équivalent chez Molière est Scapin, Pagliaccio (le souffre-douleur) les vieillards (citadins les plus extrêmes) : Pantalon (vieux barbon amoureux d’une jeune fille), Cassandre, le docteur… es soldats (fanfarons et parfois peureux) : le Capitan, Matamore, les amoureux: Isabella, Lélio, Colombine (qui fait parfois partie des zannis).. Certains personnages de la commedia dell’arte sont restés extrêmement célèbres et sont passés dans d’autres cultures théâtrales.