les jeunes americains dans un gang: millieu sociale defaillant
l) Milieu social 1) Facteurs de risques Nous allons pour commencer vous présenter les principaux facteurs de risques sur les jeunes dans les gangs, ce qui se traduit par un milieu social défaillant. Les facteurs de risque peuvent se définir comme des évenements ou des expériences de vie qui sont associés au renforcement de comportements à problème, tels que la consommation de drogue ou l’appartenance à un gang. La vaste majorité des ne deviennent pas rn b un gang ont tendanc prés qui les amènent à s’i est essentiel de com c tac jamais de crimes et qui se joignent ? s de risque précis, s dun gang.
Il isque si l’on veut empêcher les jeunes d’adhérer à un gang : Les facteurs de risque peuvent être répartis dans cinq catégories, les groupes de pairs, l’école, la famille et la collectivité. Les groupes de pairs sont représentés par un fort engagement envers les camarades délinquants, des relations sociales dans les rues, avoir des membres d’un gang dans la même classe, des amis qui consomment de la drogue autours de nous, des interactions avec des camarades délinquants ainsi qu’une exposition importante au stress à la préadolescence.
A l’école les facteurs de risque se traduisent par des mauvais résultats scolaires, on peut souligner que l’enseign l’enseignement n’a pas d’importance pour eux, en particulier chez les jeunes femmes qui ont une faible aspiration scolaire. De là naît un comportement antisocial très manifeste à cause des étiquetages négatifs des enseignants ce qui entraine une frustration des Jeunes liée à l’école. Ces jeunes en difficulté viennent souvent de familles d’une pauvreté extrême, dysfonctionnelles, désunie avec généralement une présence de toxicomanie ou d’alcoolisme chez les parents.
Il existe aussi des violences familiales ou de la négligence des parents envers eux. Il est également possible qu’un membre de la famille appartienne à un gang ce qui influencerait Fadolescent à rentrer dans un gang à son tour. De plus, on peut ajouter pour les familles immigrées d’autres facteurs tels les difficultés d’adaptation, l’intolérance de certains face aux différences, de même que le choc de deux cultures (familiale et sociale). Tous ces facteurs peuvent contribuer à l’apparition de comportements délinquants.
Cependant, bien des jeunes, issus de familles dites ?normales» se retrouvent également «délinquants». Il est aussi question de la collectivité, c’est-à-dire renvironnement dans lequel l’adolescent évolue. Tel qu’un changement fréquent de domicile dans des quartiers ayant un taux élevé de criminalité et tendance à influencer les ados, un accès facile aux stupéfiants et aux armes, où règne un sentiment d’insécurité dans l’esprit de l’adolescent. EXEMPLE : Abbie, 2 règne un sentiment d’insécurité dans resprit de l’adolescent.
EXEMPLE : Abbie, influencée par un gang en Amérique En effet, nous observons ces différents facteurs de risques et ‘influences chez une femme qui témoigne son quotidien dans un gang, de son entrée jusqu’à sa sortie ; Abbie nous fait part de son horrible expérience qui a duré presque IO ans dans un des gangs le plus terrifiant des Etats Unis. Abbie a commis son premier meurtre à 15 ans. Cétait la règle pour entrer dans le gang. D’abord se faire rouer de coups ou violer par une quinzaine de garçons. elle a préféré les coups plutôt que le viol).
Puis tuer lorsque l’ordre tomberait. « Dans une maison isolée, il y avait une fille plus âgée que moi, blonde, qui suppliait qu’on l’épargne… out en moi s’y refusait, mais j’ai fini par la tuer. J’étais certaine d’être exécutée moi-même si je n’obéissais pas. » Elle a passé huit ans au sein du gang 18th Street Gang. Avait- elle le choix ? Désorientée par la mort d’un père alcoolique et l’absence d’une mère assommée de travail, elle a épousé le clan des plus forts, poussée par un élan vital qui lui soufflait que mieux valait infliger la violence plutôt que la subir.
Abbie a tué, participé à des viols, à des extorsions. Elle a connu les passages à tabac et la prison. Elle a tatoué son corps de signes ndélébiles, gommé sa féminité pour inspirer la peur. Cette vie lui a coûté cher: enceinte de six mois, elle a perdu un enfant sous les coups de son 3 Cette vie lui a coûté cher: enceinte de six mois, elle a perdu un enfant sous les coups de son compagnon, puis, quand elle a voulu quitter son gang, elle a reçu deux balles dans la peau qui l’ont laissée paraplégique.
Aujourd’hui, à 24 ans, elle se sait sous le coup d’une condamnation à mort de ses anciens compagnons. Elle a quitté son quartier pour vivre dans une chambre insalubre et fait des paquets cadeaux dans un grand magasin pour gagner a vie: « J’ai attendu que ma mère me donne de l’amour. Elle n’avait pas le temps. Jai cru trouver l’esprit de famille et la protection dans le gang. Il m’a trahie… » I) Milieu social 2) Facteurs de risque en évolution et prévention L’adhésion à un gang découle d’un long processus.
Ce processus est façonné par la trajectoire de vie et les expériences individuelles, familiales et sociales vécues par le jeune. Plusieurs études révèlent que les facteurs de risque associés à l’adhésion à un gang sont présents bien avant qu’un jeune devienne membre dun gang. Par exemple, les Jeunes qu•, endant leur enfance, étaient les plus inadaptés sur les plans comportemental et social étaient les plus susceptibles d’adhérer ? un gang et dy rester pendant plusieurs années.
Si des mesures appropriées ne sont pas prises pour composer avec les facteurs qui aggravent la criminalité ou qui provoquent l’adhésion à un gang, les expériences de vie négatives précoces et la criminalité qui s’en suit ne feront que renforcer l’adopt 4 expériences de vie négatives précoces et la criminalité qui s’en suit ne feront que renforcer l’adoption durable d’un comportement délinquant. De plus, il semble que non seulement l’adhésion à un gang, mais aussi l’appartenance prolongée à celui-ci soient associées à un grand risque de délinquance.
La connaissance de facteurs de risque précis associés à l’appartenance à un gang nous aide à déterminer quelle orientation il faut donner aux efforts de prévention et de quelle manière cela doit être fait. Plus un jeune présente de facteurs de risque, plus il est susceptible de se joindre à un gang. Des études révèlent également que si un jeune présente des facteurs de risque dans plusieurs catégories, la probabilité qu’il adhère à un gang est ncore plus forte.
L’augmentation de la violence et de la criminalité liées aux gangs dans certaines collectivités autochtones est attribuable en partie à un bon nombre de facteurs, dont la population croissante de jeunes, le logement inadéquat, la toxicomanie et l’alcoolisme, le taux de chômage élevé, le faible taux de scolarité, la pauvreté, de faibles aptitudes parentales, la perte de la culture, de la langue et de l’identité et le sentiment d’exclusion. La cohésion, la culture et le mode de vie associés aux gangs sont également d’une grande importance.
Une étude réalisée auprès e 756 garçons de Montréal montre que les membres de gangs affichent des taux de délinquance et de toxicomanie supérieurs ? ceux des g S membres de gangs affichent des taux de délinquance et de toxicomanie supérieurs à ceux des garçons qui n’en sont pas membres Cette étude menée à Montréal prouve également qu’il existe un « effet gang » important chez les membres des gangs de jeunes qui est lié à l’expérience du gang lui-même. Cet effet vient s’ajouter aux facteurs de risque sociaux et familiaux qui peuvent être présents avant l’adhésion à un gang.
Nous nous sommes ensuite demandés pourquoi un individu voudrait être admis à un gang de rue. Une personne voudrait faire parti d’un gang pour de diverses raisons, telles que pour se sentir forte et importante, pour se procurer beaucoup d’argent rapidement, pour un sentiment de fierté, pour sortir de sa famille qui éprouve des problèmes, pour se sentir protéger et libre, pour éprouver du plaisir, en effet beaucoup de jeunes aiment ce sentiment d’adrénaline et enfin, parce que les jeunes trouvent ça « cool ». ) Différence hommes femmes Nous nous sommes ainsi posé la question sur ce qu’il devrait ous décourager de faire parti d’un gang de rue. Tout d’abord, on observe une supériorité masculine dans le gang car les filles ne sont presque jamais considérées comme membres du gang, car elles sont simplement utilisées comme des objets sexuels.
En effet, les membres masculins peuvent décider de les violer s’ils le veulent, la majorité des filles qui acceptent de danser nues ou de se prostituer doivent donner tout leur a majorité des filles qui acceptent de danser nues ou de se prostituer doivent donner tout leur argent à leur soit disant copain. L’initiation des nouveaux membres consiste, pour les hommes, ? encaisser un tabassage en règle pendant 13 longues secondes.
Tandis que les femmes elles, doivent subir un viol collectif de la part de six membres masculins du gang pendant plus d’une minute, ou bien, dans certains gangs, les femmes ont aussi la possibilité de se faire tabasser par des hommes les plus forts du gang. L’âge ne compte pas dans la violence de l’initiation. On peut intégrer à tout âge. Certains membres font partie du gang depuis l’âge de quatre ans.
Nous remarquons aussi que les personnes les plus vulnérables de se faire embarquer sont les filles, en effet une fille qui traverse ne période difficile, une adolescente en fugue, une fille qui est souvent seule, une ado qui traîne dans les lieux publics, une fille qui a déjà vendu de la drogue, elles ont tendance à être plus en danger qu’un homme.
L’initiation consiste à faire passer un test pour évaluer les capacités du jeune à faire parti du groupe. Ainsi, pour faire parti du groupe, le jeune doit parfois consommer de la drogue, vendre de la drogue, commettre un vol, se battre ou se faire battre par des membres du gang et dans les cas extrémistes, se battre avec un membre de clan adverse.