les grossesses precoses

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Prévenir les grossesses précoces et leurs conséquences en matière de santé reproductive chez les adolescentes dans les pays en développement : les faits Près de 16 millions d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans accouchent chaque année dans le monde. de ces naissances surviennent dans des pays en développement. Cela représente 11 % des naissances à l’échelle mondiale. Pour certaines adolescentes, la grossesse et la maternité sont planifiées et désirées mais pour de nombreuses facteurs contribuent à ces gro peuvent subir or 19 Sni* to View s.

De nombreux s adolescentes es pressions pour qu’elles se marient et en antent jeunes, ou ont de faibles perspectives d’éducation et d’emploi. Certaines ne savent pas comment éviter une grossesse, tandis que d’autres ne sont pas en mesure d’obtenir des moyens de contraception. Les adolescentes ne sont parfois pas capables de refuser des rapports sexuels non désirés ou de résister à des rapports sexuels forcés. Il est plus difficile pour des adolescentes qui tombent enceintes d’avoir accès à des avortements légaux et sûrs que pour des adultes. Elles ont également un accès moindre à des soins l’âge de 20 ans .

Augmenter l’utilisation de la contraception chez les adolescentes qui risquent de tomber enceintes sans le vouloir 4. Réduire le nombre de rapports sexuels forcés chez les adolescentes Dans les pays à revenu faible et modéré, les complications liées ? la grossesse et à raccouchement sont la principale cause de décès chez les jeunes femmes de 15 à 19 ans. En 2008, il y a eu environ 3 millions davortements à risque chez les 15-19 ans. Les répercussions négatives de la grossesse chez l’adolescente concernent également la santé de leurs nourissons.

La mortalité périnatale augmente ‘environ 50 % chez les bébés nés de mères âgées de moins de 20 ans que chez les bébés nés de mères âgées de 20 à 29 ans. Les bébés nés de mères adolescentes sont plus enclins à avoir un faible poids à la naissance avec des risques à long terme sur leur santé. Cette note est basée sur les Directives de l’organisation mondiale de la Santé (OMS) sur la prévention de la grossesse précoce et ses conséquences en matière de santé reproductive chez les adolescentes dans les pays en développement.

Elle présente les éléments de preuve nécessaires pour formuler des recommandations sur les actions à mener et les echerches ? Accroître l’utilisation de soins qualifiés durant la grossesse, raccouchement et la période postnatale WHO RÉDUIRE LE NOMBRE DE MARIAGES AVANT L’ÂGE DE 18 ANS Plus de 30 % des filles vivant dans des pays en développement se marient avant l’âge de 18 ans; environ 14 % se marient avant l’âge de15 ans. Les mariages précoces sont un facteur de risque pour les grossesses précoces et entraînent des effets néfastes en matière de santé reproductive.

En outre, se marier jeune prolonge le cycle de la sous-éducation et de la pauvreté. i Les recommandations de HOMS pour réduire le nombre de mariages récoces sont basées sur 21 études et rapports de projets et sur conclusions d’un panel d’experts. Les études ont été menées en Afghanistan, au Bangladesh, en Égypte, en Éthiopie, en Inde, au Kenya, au Népal, au UNFPA Sénégal et au Yémen, entre autres. Le principal résultat de certains de ces projets et études était qu’il faut repousser l’âge du mariage. our d’autres, ce résultat était secondaire par rapport ? d’autres facteurs tel que le taux de rétention scolaire qui influe sur les connaissances et les attitudes ou le changement de comportement sexuel. de ces études et proiets PAGF lg ariage avant l’âge de 18 ans. Même dans des pays où de telles lois existent, elles ne sont pas appliquées. Les responsables politiques doivent adopter et appliquer des lois qui interdisent le mariage avant l’âge de 18 ans. Que peuvent faire les individus, les familles et les communautés ? MAINTENIR LES FILLES À L’ÉCOLE. ? travers le monde, le taux de scolarité des filles est plus élevé que jamais. L’éducation des filles a un impact positif sur leur santé, celle de leurs enfants et celle de leurs communautés. Par ailleurs, les filles scolarisées sont moins à même d’être mariées trop jeunes. Malheureusement, le taux de scolarisation chute après cinq ou six années d’école. ii Les responsables politiques doivent offrir davantage d’opportunités éducatives formelles et non formelles aux filles, aussi bien aux niveaux primaire que secondaire.

INFLUENCER LES NORMES CUL URELLES QUI SOUTIENNENT LE MARIAGE PRÉCOCE. Dans certaines reglons du monde, il est attendu que les filles se marient et aient des enfants au début ou en pleine adolescence, bien avant qu’elles ne soient prêtes physiquement ou mentalement. Les parents se sentent obligés, du fait de certaines normes et traditions dominantes et de contraintes ?conomiques, de marier leurs filles dès le plus jeune âge. Les responsables de communautés doivent travailler avec toutes les parties concernées pour remettre en cause et changer ces normes relatives au manage précoce.

Que peuvent faire les chercheurs ? par les faits quels types d’interventions peuvent déboucher sur l’élaboration de lois et de politiques propres ? protéger les adolescentes d’un mariage précoce (ex: campagnes de sensibilisation). Mieux comprendre la façon dont des incitations économiques et des programmes offrant d’autres moyens de subsistance peuvent repousser l’âge du mariage. Développer de meilleures méthodes pour mesurer l’impact de l’éducation et de la scolarisation sur rage du mariage. ?valuer la faisabilité des interventions déjà mises en place visant ? informer et à autonomiser les adolescentes, leurs familles et leurs communautés de manière à repousser Pâge du mariage, et étudier la possibilité de porter ce type d’intervention à grande échelle. Les femmes et la santé: la réalité d’aujourd’hui, le programme de demain. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2009. La Situation des enfants dans le monde 2011: L’adolescence — l’âge de tous les possibles. New York, UNICEF, 2011. SUSCITER LA COMPRÉHENSION ET l’APPUl À LA RÉDUCTION DU NOMBRE DE GROSSESSES AVANT L’ÂGE DE 20 ANS Au niveau mondial, une femme sur cinq a un enfant avant l’âge de 18 ans. Dans les régions les plus pauvres du monde, ce chiffre est de plus d’une femme sur trois. iii La grossesse précoce chez les adolescentes est plus fréquente dans les popula moins éduquées et systématiques évaluées par le système GRADE, trois études non évaluées par ce même système et sur les conclusions d’un panel d’experts.

Les études menées dans le cadre des revues systématiques ncluaient celles des pays en développement (Mexique et Nigéria) et celles menées sur des groupes socio-economiques pauvres dans les pays développés. Dans l’ensemble, ces études montrent que le nombre de grossesses chez les adolescentes diminue chez celles qui ont participé aux programmes d’éducation sexuelle, d’appui financier, d’éducation préscolaire et de développement de la jeunesse mais aussi à des programmes de préparation à l’acqulsltlon de compétences de la vie.

Une étude a démontré que le nombre de grossesses répétées diminuait suite à une intervention qui proposait, entre utres, des visites des services sociaux à domicile. Que peuvent faire les responsables politiques ? SOUTENIR LES PROGRAMMES DE PREVENTION DES GROSSESSES CHEZ LES ADOLESCENTES. La combinaison de normes soclales, de traditions et de contraintes économiques expliquent les grossesses précoces. Dans le même temps, la réticence vis-à-vis de l’éducation sexuelle persiste.

Les responsables politiques doivent soutenir fermement et publiquement les efforts visant à prévenir les grossesses précoces. Ils doivent veiller plus particulièrement à ce que des programmes d’éducation sexuelle soient mis en place. ?DUQUER LES ADO ESCENTS SUR LEUR SEXUALITÉ. De nombreux adolescents commencent à avoir des relations sexuelles avant même de sexuelles avant même de savoir comment éviter des grossesses non désirées ou des infections sexuellement transmissibles.

L’effet d’entrainement de groupe et l’envie de se conformer aux stéréotypes augmentent la probabilité de relations sexuelles précoces et non protégées. Afin de prévenir la grossesse précoce, l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires doit être largement mise en œuvre. Ces programmes doivent développer l’acquisition d’aptitudes à la vie quotidienne, apporter n soutien pour la compréhension et la gestion des pensées, des sentiments et des émotions qui accompagnent la maturité sexuelle.

Ces programmes seront en lien avec des structures de conseil et déllvrance en matière de contraception. OBTENIR LE SOUTIEN DES COMMUNAUTÉS DANS LA PRÉVENTION DES GROSSESSES PRÉCOCES. Dans certaines régions, les communautés refusent de reconnaître que les jeunes ont des relations sexuelles avant le mariage et elles rejettent toute tentative de discuter sérieusement de la façon dont elles pourraient réagir face à cette situation.

Un dialogue avec les familles et les ommunautés doit être engagé afin qu’elles participent aux efforts visant à prévenir les grossesses précoces et les infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH. Démontrer par les faits [‘impact des interventions visant ? prévenir la grossesse précoce, notamment les programmes visant à augmenter les possibilités d’emploi et le taux de rétention scolaire, à renforcer l’offre éducative et ? augmenter les possibilités d’emploi et le taux de rétention scolaire, à renforcer l’offre éducative et à renforcer les services sociaux.

Mener des recherches dans différents contextes socio-culturels our déterminer quelles interventions faisables et généralisables peuvent être faites pour réduire le nombre de grossesses précoces chez les adolescentes. Objectifs du Millénaire pour le développement. Rapport de 2011, New York, Nations Unies, 2011. iv AUGMENTER L’UTILISATION DE LA CONTRACEPTION Les adolescents (es) sexuellement actifs(ves) sont moins susceptibles que les adultes d’utiliser des moyens de contraception v y compris dans les lieux où ils sont largement disponibles.

Les recommandations de FOMS visant à augmenter l’utilisation de la contraception sont basées sur sept études évaluées ar le système GRADE de l’OMS, 26 études non évaluées par ce même système menées dans 17 pays et sur les conclusions d’un panel d’experts. Les études ont été menees aux Bahamas, au Belize, au Brésil, au Cameroun, au Chili, en Chine, en Inde, au Kenya, à Madagascar, au Mali au Mexique, au Népal, au u Sud, en Tanzanie et Nicaragua, en Sierra Leon hormonaux et à la contraception d’urgence.

Dans certaines études, le résultat principal était une augmentation de la contraception et dans d’autres, ce résultat apparaissait comme secondaire. Certaines études portaient exclusivement sur es activités des systèmes de santé (comme la vente libre ou l’approvisionnement des cliniques en contraceptifs), et d’autres s’intéressaient à l’engagement des communautés et des parties concernées pour encourager rutilisation des contraceptifs.

Dans l’ensemble, ces études montrent qu’il est possible d’accroitre l’utilisation des contraceptifs en agissant à différents niveaux — aux niveaux des politiques, des familles, des communautés et des systèmes de santé. ADOPTER DES LOIS QUI AUTORISENT L’ACCÈS À DES INFORMATIONS SUR LA CONTRACEPTION ET À DES SERVICES DE CONTRACEPTION. Dans de nombreux pays, les lois et les politiques mises en place empêchent la distribution de contraceptifs aux jeunes adolescents ou aux adolescents qui ne sont pas mariés.

Les responsables politiques doivent intervenir pour réformer les politiques afin de permettre l’accès à la contraception pour tous les adolescents. BAISSER LE PRIX DES CONTRACEPTIFS POUR LES ADOLESCENTS* Des contraintes financières peuvent réduire Futilisation de contraceptifs parmi les adolescents les plus pauvres. Les responsables politiques devraient envisager une intervention en vue de réduire le coût des contraceptifs pour les adolescents. ?DUQUER LES ADO ESCENTS SUR peuvent faire les individus, les familles et les communautés ? ?DUQUER LES ADO ESCENTS SUR ‘UTILISATION DES CONTRACEPTIFS. Les adolescents peuvent ne pas savoir où obtenir des contraceptifs et comment les utiliser de manière appropriée. Il faut mener de front les efforts visant à fournir des informations précises sur les contraceptifs et à dispenser une éducation sexuelle. FAIRE EN SORTE QUE LES COMMUNAUTES SOUTIENNENT LA DISTRIBUTION DE CONTRACEPTIFS AUPRÈS DES ADOLESCENTS. Les communautés continuent de résister aux initiatives de distribution de contraceptifs aux adolescents, en particulier ? eux qui ne sont pas mariés.

Il faut établir un dialogue avec les membres des communautés et faire en sorte qu’ils soutiennent distribution de moyens contraceptifs. Que peuvent faire les systèmes de santé ? PERMEITRE AUX ADOLESCENTS D’AVOIR ACCÈS À DES SERVICES DE CONTRACEPTION. Souvent, les adolescents ne cherchent pas à avoir recours à des services de contraception parce qu’ils ont peur de la stigmatisation sociale ou d’être jugés par le personnel médical. Les systèmes de santé doivent pouvoir mieux répondre aux besoins des adolescents et être plus accueillants.