Les fous de bassan

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Jacques Laurier Arts et lettres: communication groupe 6202 Peut-on penser que dans le roman Les fo Dissertation présentée ? Mme Liette Bergeron Département de français pour le cours Littérature québécoise des meurtres? ébert p g actions. Ainsi, il est hanté par le souvenir de ses deux victimes : « Si je persiste à voir les petites Atkins, foudroyées à mes pieds sur le sable et moi debout, au-dessus d’elles, tout bête et creux, vide jusqu’à la moelle de mes os, c’est que je n’en finis pas de rêver. » (Hébert, 1982, p. 41) Cette ligne écrite par Stevens ontre à quel point il est traumatisé par les évènements, à un tel point qu’il en rêve. L’utilisation de la métaphore « vide jusqu’à la moelle de mes os » permet d’illustrer l’horreur de la scène qu’il revoit dans sa tête et les émotions qu’il vit. Cest le sens figuré qui est employé pour dire qu’il se sent mal à la suite de son geste. Il a aussi écrit qu’il ne finit pas d’en rêver, ce qui crée un effet circulaire puisqu’il est sans cesse hanté par ce souvenir même dans son sommeil. La culpabilité est palpable dans cet extrait.

De plus, le meurtrier semble être rongé par une peur constante « Quand je m’endors, j’évite de me tourner contre le mur, de peur qu’il ne se passe quelque chose dans mon dos. » (Hébert, 1982, p. 239) Cette peur est liée au fait qu’il est affecté mentalement par son passé sombre. Il garde son dos au mur, pour ne pas se faire surprendre de dos. C’est parce que Stevens craint une revanche, il sait qu’il a fait des actes réprimandables dans sa vie. Les fantômes de ses victimes n 2 sait qu’il a fait des actes réprimandables dans sa vie. Les fantômes de ses victimes ne le lâchent pas.

Enfin, il se sent coupable car les victimes de ses meurtres sont toujours présentes dans son esprit. Néanmoins, Stevens se défait de son sentiment de culpabilité, parce qu’il blâme ses cousines à la place de se blâmer lui-même. En outre, Stevens n’apprécie pas comment agissent Olivia et Nora : « Durant tout un été leurs manières de filles mièvres, écoeurantes, leur excitation à fleur de peau. Et moi tout seul de mon bord pour les remettre à leur place. » (Hébert, 1982, p. 239) Dans cette citation, il y a une énumération de caractéristiques ui rendent les deux filles répulsives aux yeux de Stevens.

Elles cherchaient le trouble avec leur comportement selon lui, ce qui justifie son geste. Il tente de se déculpabiliser à travers cette citation en ajoutant qu’il était seul pour les remettre à leur place, et que elles n’agissaient pas de façon convenable. Il insiste sur le fait que elles ont agi ainsi tout l’été, de sorte qu’il ne le supportait pu à la fin de l’été et qu’il a du agir. Aussi, il maintient que les filles ont mérité sa colère et ses gestes : « Très vite Olivia rejoint Nora ? mes pieds, sur le sable de Griffin Creek, là où les filles punies ne sont plus que de grandes pierres couchées. ? (Hébert, 1982, pé 248) Le mot clé 3 les filles punies ne sont plus que de grandes pierres couchées. » (Hébert, 1982, pé 248) Le mot clé dans cette citation est le mot « punies une punition est une conséquence suite à un geste ou un comportement inapproprié. Pour Stevens, il devait punir les filles, car elles ont mal agi face à lui. Il compare les filles punies à des grandes pierres couchées, ce qui est un euphémisme pour atténuer la réalité qu’elles sont mortes. En atténuant cette réalité, il enlève de la gravité à son geste, et se déculpabilise encore plus.

Pour tout dire, Stevens tente de se déculpabiliser en se justifiant avec les agissements des Atkins. En dernière analyse, si Stevens est hanté par le souvenir de ses victimes, il tente de se déculpabilise en indiquant que Nora et Olivia méritaient leur sort. Cependant, il se sent plutôt coupable du meurtre, car il tente de se délivrer des pensées qui le torturent. Pour ces motifs, Stevens ne peut faire face à la vie sans l’aide de substances : « Plus de salive, bouche èche, tête lourde, rescapé à grand-peine du néant, dois forcer la dose d’amphétamines.

Repris mon cahier. Ai juré de tout dire. » (Hébert, 1 982, p. 241) Dans cette citation, la folie causée par la culpabilité est facilement perceptible. Ce sont des phrases très courtes, et une longue phrase divisée par plusieurs virgules, avec des parties man 4 des phrases très courtes, et une longue phrase divisée par plusieurs virgules, avec des parties manquantes à la structure. Cette écriture décousue montre le désespoir. Il écrit qu’il doit rendre des amphétamines pour tout dire, ce qui prouve qu’il doit prendre des drogues pour faire face à la réalité.

La culpabilité le ronge et la drogue l’aide à s’en sortir… puis, la raison qu’il écrit sa lettre est pour se libérer de son fardeau : « Je les attends, un par un, pleins d’encre et de sang, qu’ils s’alignent sur le papier, dans l’ordre et dans le désordre, mais que les mots se pointent et me délivrent de ma mémoire. Toi qui est je ne sais où, à faire je ne sais quoi, à être je ne sais qui avec je ne sais qui, marié peut-être, ca n’a pas d’importance, j’ai besoin de tout dire. ?? (Hébert, 1982, p 233) Stevens a écrit ceci pour montrer que la lettre est nécessaire à sa paix d’esprit. Si il doit être délivré de sa mémoire, c’est qu’il y a quelque chose qui le ronge de l’intérieur, un fardeau dont il doit se libérer. Même si il n’aura pas de réponse, l’important pour lui est de raconter son histoire, car il se sent coupable et il veut s’en libérer. Les mots vont le délivrer, c’est écrit mot pour mot. Tout compte fait, Stevens doit se délivrer de la culpabilité qu’il ressent et il le tente par plusieurs moyens.

En conclusion, Stevens S de la culpabilité qu’il ressent et il le tente par plusieurs moyens. En conclusion, Stevens se sent coupable du meurtre des ses cousines. Il essaye de refouler ses émotions en blâmant le comportement d’Olivia et Nora, et en justifiant ses actions sous le prétexte d’une punition. Malgré cela, il y a plus d’aspects importants dans le texte qui démontrent qu’il se sent coupable, comme des séquelles mentales qu’il ressent encore des années après son crime, ainsi que le fait qu’il essaye par plusieurs moyens d’échapper à ses souvenirs.

La culpabilité est un thème ui est très présent dans le roman Les fous de Bassan de Anne Hébert, mais c’est un thème qui est souvent exploité par les autres auteurs de la même période. Il ne suffit que de penser à la pièce Albertine en cinq temps de Michel Tremblay, dans laquelle la culpabilité se fait ressentir à travers les dialogues entre les Albertines, dans la maison de retraite. En plus de la culpabilité, la condition de la femme est médiocre dans les deux histoires, ce qui crée un lien étroit entre ces deux œuvres québécoises, parues dans les mêmes années. Médiagraphie :