Les différentes psychopathologies
La psychopathologie se définit par Pétude des troubles mentaux. Il est intéressant de constater que plusieurs personnes n’avaient même jamais entendu ce terme auparavant. Cela en dit beaucoup quant à la fragilité du sujet. Ne nous le cachons pas, les troubles mentaux sont encore très tabou même en 2014. Nous avons tendance à taire les problèmes de santé mentale en raison des préjugés qui englobent ce type de maladie, pourtant, les études montrent qu’environ une personne sur quatre souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie.
Malgré les nombreux efforts aits pour renseigner et sensibiliser la population à ce sujet, il en demeure que plusieurs individus souffrent chaque jour de l’incompréhension des autres à leur égard ou par peur d’être juge. Dans ce premier trav de mon entourage a or 15 Sni* to View choisir 3 personnes nce de la conception que ces gens se font des comportements humains, et plus particulièrement sur leur opinion concernant la maladie mentale. Pour se faire, j’ai choisi Louis-philippe, 27 ans, un étudiant au doctorat en science politique, Chantal, 48 ans, cuisinière dans un restaurant et Valérie, 34 ans enseignante au primaire.
Les deux as retenus pour les entrevues sont ceux de Ferdinand et de peter. 1er cas retenu : Ferdinand Diagnostic Louis-philippe : D’après Louis-philippe, il présente des caractéristiques caractéristiques de quelqu’un de sociopathe. Son désir de vengeance sur ses collègues de travail peut vouloir dire qu’il souffre d’un complexe d’infériorité, qu’il a toujours été en manque d’approbation. Son comportement sexuel ainsi que celui avec la propreté peut indiquer un trouble obsessionnel compulsif et peut être même plus, mais il est certain que ce ne sont pas des problèmes normaux à prendre à la légère.
Chantal : D’après Chantal, les problèmes que Ferdinand fait face ne sont pas des problèmes normaux. Il a beaucoup de difficulté à entrer en relation vraie et saine avec les autres. Il dit n’avoir jamais eu d’amis, et le fait qu’il entretient un esprit de vengeance contre ses collègues et associés montre qu’il a clairement un problème de confiance en lui et peut-être même une réelle peur des gens. Il n’a presque pas de relation avec ses enfants et même si selon lui ça va bien avec sa femme, le fait qu’il se nourrit de pornographie ainsi que de photos d’organes génitaux éminins n’est pas très normal et surtout pas très sain.
De là ? dire que c’est une pathologie, elle n’est pas certaine, mais elle affirme qu’il devrait consulter afin de savoir d’où partent ses habitudes étranges. Elle dit qu’il a des tendances obsesslonnelles compulsives lorsqu’il récite ses prières, puisque tout doit être récité dans un ordre parfait, le fait qu’il doit toujours se laver les mains confirme également ses tendances. ‘image qu’il donne de lui-même est très important 15 ses tendances. L’image qu’il donne de lui-même est très importante. Elle dit qu’il est narcissique, manipulateur et asocial t qu’il a une vie fantasmagorique assez importante.
Il n’éprouve aucune satisfaction de sa vie même Sil a tout pour être heureux. Valérie : Elle croit que Ferdinand souffre probablement d’un trouble obsessif compulsif si l’on regarde ses habitudes de travail, ses relations avec ses autres collègues et sa manière de vivre ses convictions religieuses. Si son rituel religieux n’est pas parfait, il doit continuellement recommencer. Il est aussi dépressif lorsqu’il pense à ses amis qu’il n’a pas, ses relations avec ses enfants et son manque de plaisir en général. Que dire également de ses ensées suicidaires qui vont dans le même sens.
Elle croit que Ferdinand a une dépendance sexuelle et probablement une dépendance affective également. Sa peur excessive de la mort est probablement une pathologie. Peut-être a-t’il déjà vécu un traumatisme avec la mort ou une personne proche. Étiologie Louis-philippe : Il croit que son problème peut venir de son éducation, peut-être causé par la perte d’un parent ou bien une expérience traumatisante avec la mort. Plusieurs hypothèses possibles dont: un père absent, une mère protectrice, ses troubles sexuels pourraient également être le résultat d’abus exuel?
Le fait qu’il doit constamment avoir les mains propres peut être relié au fait qu’il se sent impur d’être comme il est? Chantal : Elle croit que la s Chantal : Elle croit que la source de sa pathologie réside probablement dans son enfance. Elle croit qu’il aurait pu être victime de maltraitance, ce qui expliquerait sa résistance ? la douleur. Le manque d’empathie et la faible estime de soi également viendraient probablement de son enfance. Sa collection de photos d’organes génitaux féminins pourrait expliquer des abus sexuels durant son enfance ou bien une mère trop présente et protectrice.
Pour ce qui est de sa peur de mourir, cela peut être seulement rattaché au fait que ce qui est inconnu fait peur. Valérie : Son obsession pour le travail résulte probablement du fait qu’il essaie de compenser pour les sphères de sa vie où il n’est pas satisfait: relations avec les autres, relations avec ses enfants, manque de plaisir… Il se sent seul puisqu’il n’arrive pas à communiquer et à entretenir des liens solides, il se sent alors dépressif et suicidaire. Pronostic Louis-Philippe : Il croit que Ferdinand dévalorise ses succès, que sa peur de la mort va arrêter d’avoir un sens s’il se suicide.
Il va probablement diriger la violence vers les autres plutôt que vers lui-même vu sa peur de mourir. Il va peut-être finlr par aliéner son entourage. Chantal : Elle dit que Ferdinand est comme une bombe ? retardement. Sil continue e la vengeance contre PAGFd 5 vengeance contre ses collègues et associés, il pourrait éventuellement vouloir s’en prendre à eux. S’il continue de fuir sa relation avec sa femme dans la pornographie, cela pourrait bien être découvert par sa femme et venir mettre fin à leur relation. Il pourrait faire un délire religieux. Donc il pourrait se retrouver evant la justice, seul ou en psychiatrie.
Valérie : Elle dit qu’il finira sans doute par faire un épuisement professionnel, trouver un moyen de se suicider, peut-être même souffrir de symptômes psychotiques. Elle dit que la situation de Ferdinand est alarmante et nécessite une intervention immédiate d’un psychlatre et d’un psychologue. Traitement Louis-Philippe : Il croit que la prise de médication est nécessaire ainsi que la consultation avec un psychologue ou un psychiatre, car ses problèmes sont beaucoup trop profonds, ils viennent de beaucoup trop loin dans son passé pour que monsieur ou adame tout le monde puisse l’aider.
Chantal : Elle croit que l’aide d’un psychologue est primordiale avant que ses problèmes prennent encore plus d’ampleur. La source de ses problèmes réside probablement dans son enfance et seule l’aide d’un psychologue ou d’un psychiatre pourrait l’aider à puiser dans son passé afin de savoir quel élément déclencheur a pu le rendre comme ça. Il aurait peut-être besoin de médication également, probablement des antidépresseurs.
Valérie : Premièrement une rencontre avec un psychiatre est nécessaire, Ferdinand doi PAGF s 5 Valérie : Premièrement une rencontre avec un psychiatre st nécessaire, Ferdinand doit probablement prendre des antidépresseurs et des anxiolytiques afin de diminuer son taux d’anxiété par rapport au travail et sa peur de la mort. De plus, une psychothérapie pourrait être un bon complément à cette démarche médicale. Mise en situation Louis-philippe : Être un de ses proches, il serait probablement perturbé par ses comportements, il croit que la plupart des gens le seraient étant donné la nature taboue de ceux-ci.
Bien que le sexe ne soit plus aussi tabou qu’auparavant, ses comportements déviants le sont encore aujourd’hui. Il serait probablement inquiet t chercherait à lui trouver une personne ressource afin de le guider et peut-être cerner véritablement quel est son problème. Il lui apporterait son support tout au long du processus de traitement. Il chercherait à lui faire prendre conscience de ses succès et dédramatiserais ses échecs afin qu’Il ait une plus grande confiance en lui et qu’il retrouve un sens à ses actions.
Il lui suggérerait peut être une réorientation de carrière s’il ne songe qu’à la manière dont il pourrait nuire à ses collègues, car la compétition a du bon, mais à l’excès elle est destructrice. Peut- être un milieu où la pression professionnelle est moins élevée et où le succès n’est pas déterminé par l’excellence en comparaison à ses collègues. Chantal : Elle essaierait de ne pas attiser sa colère, de ne pas se le mettre à dos, 6 5 collègues. Chantal : Elle essaierait de ne pas attiser sa colère, de ne pas se le mettre à dos, se tenir loin de lui.
Elle lui dirait qu’il doit absolument aller consulter, car il ne peut pas continuer à vivre ainsi, pour le bien-être de tous, mais pour lui premièrement. Valérie : Elle tenterait tout d’abord de laisser la parole ? Ferdinand, afin qu’il exprime exactement comment il se sent. Ensuite, elle lui offrirait son support le plus complet. Elle serait même prête à faire certaines démarches à sa place et lui trouver un lieu où il serait en mesure de recevoir toute l’aide dont il a besoin.
Autres commentaires Louis-Philippe : Les justifications des comportements de Ferdinand lul échappent, il ne sait trop quelles actions, pensées ou interactions psychiques engendrent ce type de comportements. Il dit qu’il a surement un lot de traumatismes marquants qui ont façonné son subconscient vers certains comportements qui l’ont rendu inapte socialement et exuellement. Ferdinand est certes un cas troublant pour lui qui n’est aucunement initié aux principes de psychologie et aux maladies mentales. Chantal : Elle dit que la maladie mentale est difficile ? diagnostiquer, difficile à soigner.
Il faut souvent accepter les gens comme ils sont, apprendre à vivre avec eux… mais il y a des cas qui ne se « guérissent « pas… ui sont souvent passés inaperçus dans notre société, car ce mal à leurs proches et PAGF 7 5 car ces « cas » font du mal à leurs proches et ces proches les couvrent et subissent longtemps avant de demander de raide extérieur. Elle dit qu’il est important de continuer à éduquer la population de tous ces comportements humains. Valérie : Elle dit que les individus vivant avec un problème de santé mentale c’est comme souffrir d’un cancer de l’âme.
Il n’y a pas de tumeurs réelles, mais il y a une douleur qui est bien présente et qui peut, à tout moment, exploser si on ne la traite pas le plus rapidement possible. Une personne en détresse psychologique peut se sentir obligée de commettre l’acte le plus malheureux, soit celui de s’enlever la vie. Elle trouve déplorable qu’encore en 2014, les gens vivant une maladie mentale soient us comme étant fous ou folles, parce que c’est un sujet qui est encore très tabou et que l’on doit continuer d’en parler afin d’aider le plus de gens possible. e cas retenu : Peter Louis-philippe : Il dirait que Peter souffre d’un Trouble de l’identité, car il se cherche et semble peu s’identifier à ses parents, et même s’il s’identifie à des personnages de roman, il ne parvient pas à intégrer leurs traits, images au caracteres dans sa vie afin de construire des projets et un devenir. Il croit qu’il est possible que Peter soit en dépression liée et renforcée par certalns comportements antisociaux et autodestructeurs.
Ces comportements sont cohérents avec les inquiétudes de ses parents concernant la perspective d’un suici 5 comportements sont cohérents avec les inquiétudes de ses parents concernant la perspective d’un suicide. Il dit également que les parents de Peter ont raison d’être inquiets considérant les statistiques souvent avancées dans les médias concernant les suicides chez les 18 ans et moins, mais qu’il est ambigu d’affirmer de maniere anticipée que les comportements de Peter sont symptomatiques d’un suicide et d’une dépression.
Il est possible que les parents de Peter dramatisent un peu certains aspects de ses comportements. Chantal : Pour sa part, Chantal ayant déjà connu quelqu’un avec des habitudes semblables, elle qualifierait Peter comme ayant des troubles de personnalité schizoïde, ce qui expliquerait les difficultés qu’il éprouve à nouer des liens sociaux ainsi que son isolement dans les livres et la musique. Valérie : Elle dit que même si Peter prétend que tout va bien, il est plutôt évident que ce n’est pas vrai et qu’il souffre probablement d’isolement, peut-être même d’une phobie sociale.
Son manque d’intérêt pour l’école traduit probablement une forme de dépression. Il ne faut pas oublier que Peter est un homme et que e taux de suicide chez les hommes est plus élevé, notamment pour ceux qui prétendent que « tout va bien’ . Louis-Philippe : Louis-philippe croit que son isolatlon sociale renforce ses difficultés d’intégration qui inévitablement engendre un repli sur lui-même ce qui cause une perte de motivation spécialement dans un environn PAGF 15 engendre un repli sur lui-même ce qui cause une perte de motivation spécialement dans un environnement où il doit socialiser, comme l’école.
Il ne sait pas si c’est un problème de confiance en soi ou d’anticonformisme, voir nihilisme : refus d’interaction, de éalisation, seul le néant. Le type de littérature choisi peut grandement influencer la personnalité d’un individu en quête d’identité. Le rôle de ses parents peut avoir contribué à renforcer sa personnalité d’enfant docile qui aujourd’hui pourrait engendrer une réaction négative (passive) de la part de Peter selon le contrôle de ses parents sur son devenir.
Chantal : Elle pense que son refus d’obéir peut être la réaction engendrée des parents trop exigeants et que c’est une façon bien personnelle à lui de se rebeller en se refermant sur lui-même. Valérie : Valérie croit qu’il est passible que Peter manque ‘équilibre dans sa vie, entre ses moments passés à l’école, la maison et ses amis. S’il pouvait davantage socialiser peut-être qu’il serait plus facile pour lui de recréer un équilibre de vie.
Elle croit qu’il est possible qu’il soit confus pour ses choix de carrières puisque plusieurs domaines d’études peuvent l’intéresser et qu’il est possible que cela lui cause beaucoup de stress. Louis-Philippe : Ses problèmes risquent de lui causer une dépression, des troubles sociaux permanents, des troubles de la confiance en soi si l’isolement devient permanent et qu’il ne sort pas de sa mélan