lery – Histoire d’un voyage fait en terre du brésil 1557
Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil Jean de éry, fiche de lecture Littérature – XVIème siècle l. Biographie de Jean de Céry et histoire de l’œuvre jean de Léot apprend le métier de cordonnier, et c’est en tant que tel qu’il est recruté ? de 23 ans, comme il livre. A son retour du Brési cordonnier, celui d’au or 65 Sni* to View résil en 1557 à l’âge iers chapitres de son étier de ‘il a épousé et une vocation de pasteur qui tarde à dimposer.
A Genève, il essaie plusieurs de reprendre l’auberge de son épouse, aidé en cela par son beau-frère : mais le Conseil de la Ville le refuse plusieurs ois en raison de la mauvaise vie passée de son épouse ( une veuve joyeuse à ce qui paraît). Il est autorisé à partir en France en décembre 1 561 et s’installe comme prédicateur à Belleville sur Saône, après une formation théologique expéditive. En 1564, il est pasteur à Nevers, en 1569 à La Charité-sur-Loire, en 1573 à Sancerre, qui connaitra un siège terrible par les armées catholiques.
Il écrira à ce propos une Histoire mémorable de la ville de Sancerre , qul est une chronique du siège et de la famine qui s’ensuivit, sur le modèle de La guerre des Juifs de Flavius Josèphe, et où il s’identifie à Job, le juste accablé de malheurs. Ce récit du siège sert à Léry de plaidoyer pro domo, sur son rôle de négociateur de la rédition de la ville, d’où des accusations de collaboration avec les catholiques. Il intègre dans ce livre des fragments autobiographiques sur le Brésil.
En 1589, il est en semi-retraite dans les cantons helvétiques de Berne, Vufflens, L’Isle et Mont Richer où il meurt de la peste en 1613. Publication en 1 578 de Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil à Genève, en réponse aux allégations calomnieuses ‘André Thevet, Cosmographe du Roi, à propos des Genevois du Brésil, qui seraient responsables de la perte de la colonie. Jean de Léry veut donc rétablir la vérité, ainsi l’autobiographie sera inséparable de l’apologie militante, cependant le récit est agréable par son style naïf et par sa passlon communicative pour le Brésil et ses habitants naturels.
Il y aura 6 éditions successives, revues et augmentées à chaque fois (1578, 1580, 1585, 1594, 1599-1600, 161 1), ainsi que des traductions latines. II rédige un premier manuscrit à Lyon en 1563, qu’il perd, puis n second en 1 572, perdu aussi mais retrouvé miraculeusement en 1576. Les éditions successives marquent une évolution : la première en pleine controverse sur la perte de la France Antarctique, prend Villegagnon pour cible et insiste sur les choses vues ; la dernière édition s’en prend à Thevet et à sa cosmographie et tient plus de la compilation.
L’histoire procède de l’autopsie, des choses vues et c’est en quoi Jean OF tient plus de la compilation. Jean de Céry se démarque de Thevet : son expérience justifie son récit. Thevet lui répond en 1584, par les Vrais pourtraits et vies es hommes illustres. A partir de la troisième édition, Jean de Léry reprend des témoignages d’autres voyageurs, se créant ainsi une communauté de garants qui cautionnent ses dires. Le texte devient donc une compilation de témoignage convergents et non plus le récit d’une expérience unique.
Thevet écrit alors I’Histoire de deux voyages par lui faits aux Indes Australes et Occidentales, jamais publié (où il évoque un voyage fictif ( ? ) qu’il aurait fait de 1550-1553). La deuxième édition de Jean de Léry ajoute 5 gravures plagiées sur celles de la cosmographie de Thevet Dans la troisième édition, Léry épingle les bourdes de Thevet et le ridiculise, et se promeut par contre-coup seul historien véridique. La conférence avec les autres écrivains lui donne une série de garants extérieurs, qui, au sujet du cannibalisme, le rend vraisemblable et presque anodin.
Ainsi la conformité est fondatrice d’une vérité. Léry prend également de la distance par rapport à la polémique qui éclate sur la France Antarctique après la perte de la colonie. Il se démarque de PHistoire des Martyrs de Jean Crespin (1564). Il. Résumé de l’œuvre CHAPITRE : DU MOTIF ET OCCASION QUI NOUS FIT ENTREPRENDRE ce LOINTAIN VOYAGE. Dans ce chap 3 OF ENTREPRENDRE CE LOINTAIN VOYAGE. Dans ce chapitre, Jean de Léry refuse de décrire les beautés de la terre du Brésil, œuvre déjà faite par des cosmographes compilateurs : il ne racontera que ce qu’il sait et ce qu’il a vu.
Ce chapitre va donc expliquer les débuts de la colonisation française au Brésil. En 1555, un chevalier de Malte, Villegagnon décide de s’installer en terre étrangère pour pouvoir vivre sa religion -il se dit protestant- ; il va donc contacter l’amiral de Coligny, et par lui, Henri Il, ainsi qu’un grands nombres de seigneurs sympathisants u protestantisme pour financer son expédition. II part en mai 1 555, et arrivé dans la baie de Rio de Janeiro (en novembre), il construit un petit fort sur une île pour se protéger des Indiens et des Portugais.
Par le retour des bateaux, il envoie des lettres aux ministres de Genève pour que ceux-ci lui envoient des protestants, des pasteurs et des artisans, pour renforcer le fort et évangéliser les sauvages. Il fut difficile de trouver des volontaires, d’autant plus qu’on ne leur cacha pas les difficultés à venir. En Septembre 1556, les ministres envoient les volontaires qu’ils ont rouvé à Paris, puis à Honfleur pour faire le grand voyage.
CHAPITRE II : DE NOTRE EMBARQUEMENT AU PORT D’HONFLEUR, PAYS DE NORMANDIE : ENSEMBLE DE TOURMENTES, RENCONTRES, PRINSES DE NAVIRES ET PREMIERES TERRES ET ISLES QUE NOUS DESCOIJVRISMES. Le bateau quitte PRINSES DE NAVIRES ET PREMIERES TERRES ET ISLES QUE NOUS DESCOUVRISMES. Le bateau quitte Honfleur le 19 novembre, mais un problème les oblige à rester une journée de plus près du Havre. Ily a deux bateaux, un rempli de soldats et de munition, et un plus grand, avec 90 personnes, dont 6 femmes. Tout le monde est malade n mer : petite réflexion sur le péril d’aller en mer et éloge de la boussole.
Critique de Jean de Céry et des protestants aux marins qui attaquent les bateaux marchands pour les voler ; évoque la guerre maritime entre l’Espagne-le Portugal et la France. Grosse période de tempête (avec un petit poème sur la coque qui sépare de 4 doigts le marin de la mort/la mer) puis arrivée en décembre aux Iles Canaries : ils ne peuvent s’y arrêter pour l’approvisionnement car les Espagnols les accueillent à coup de boulets de canon ; les français se vengent en pillant un gros bateau de pêche, qu’ils font couler.
La tempête recommence : le cuisinier qui avait mis du lard a dessaler voit sa viande partir en mer par une vague et revenir dans son baquet par une autre. Les français piquent une caravelle aux Portugais mais les capitaines français promettent au capitaine portugais de raider à piquer un autre bâteau et de lui rendre son bâteau en échange de l’autre (Jean de Léry les qualifie de pirates). Description de la Barbarie (Maroc/Mauritanie).
Les français et les portugais finissent par piquer une caravelle espagnole ; les français rendent PAGF s OF français et les portugais finissent par piquer une caravelle spagnole ; les français rendent leur caravelle aux portugais, mais sans vivre, les voiles lacérées et la chaloupe pour aborder mise par le fond, ce que bon nombre de CIVils ne comprennent pas. Les bateaux repartent en mer : deux caravelles sont prises.
Un peu plus tard ils croisent 5 caravelles qui parviennent à les éviter. « Eloge » des marins normands, race belliqueuse en mer. CHAPITRE Ill : DES BONITES, ALBACORES, DORADES, MARSOUINS, POISSONS VOLANS ET AUTRES DE PLUSIEURS SORTES QUE NOUS VISMES ET PRISMES SOUS LA ZONE TORRIDE Arrivé à l’Equateur, Jean de Léry constate l’existence de ce dont il e croyait guère, les poissons volants, que les marins s’amusent ? attraper à la main en se penchant par dessus bord.
Descriptions de ces poissons, jamais en paix : ils se font bouffer par les thons sous l’eau et par les goélands en l’air. Description des goélands qu’ils attrapent à la main et qu’ils mangent comme du poulet marin. Description des bonites et des Albacores (deux espèces de thons), « meilleur poisson de la mer » : le thon, c’est bon accompagné de la recette pour les accommoder. Description de la dorade, poisson qui sous l’eau à l’air doré, un des plus délicat.
Descriptions des marsouins ( en fait des marsouins et des dauphins) que Jean de Léry aime regarder nager : il note la difficulté de les pêcher, toutefois assiste à une pêche au harpon , rapproché du porc car il a la difficulté de les pêcher, toutefois assiste à une pêche au harpon rapproché du porc car il a la même constitution, mais Jean de Léry trouve que ça viande est trop douceâtre ; critique les vendeur de graisse parisiens qui vendent de la graisse de baleine pour de la graisse de marsouin ; indique que ce sont des mammifères qui portent leurs petits dans leur ventre, et non des poissons ui pondent des œufs : cela parait si extraordinaire qu’il insiste qu’il a vu des petits dans le ventre de marsouines. Description des requins (avec des jeux de mots avec chien), dépeint comme un animal dangereux mais pas très comestible, du coup avec les marins, Céry s’amuse à les torturer. Description des tortues, dont une pêchée nourrit 80 personnes, et la manière dont elles sont pêchées.
CHAPITRE IV : DE L’EQUATEUR OU LIGNE EQUINOCTIALE : ENSEMBLE DES TEMPESTES, INCONSTANCES DES VENTS, PLUIE INFECTE, CHALEURS, SOIFS ET AUTRES INCOMMODI ES QUE NOUS EUSMES ET ENDURASMES AUX ENVIRON ET SOUS-ICELLE A l’Equateur, difficultés de navigation : les vents sont tourbillonnants, l’eau douce manque, la pluie qui tombe donne de l’allergie et tache les vêtements. Jean de Léry qui veut en boire se retrouve avec une inflammation de la gorge et ne peut plus parler. Les biscuits sont gâtés par l’humidité. Léry interpelle « les délicats » restés sur le continent et oppose la théorie et l’expérience. Ils y restent 5 semaines, puis début février, le vent revient.
Description du 7 OF revient. Description du rite de passage que les marins imposent à ceux qui passent pour la première fois l’Equateur. Description e constellations nouvelles (la croix du Sud). un peu de tempête, puis une semaine sans vent. L’apparition d’une baleine près de la coque du bâteau effraie Jean de Léry. Amusement des marins avec un dauphin. CHAPITRE V : DECOUVREMENT ET PREMIERE VEUE Que NOUS EUSMES, ANT DE L’INDE OCCIDENTALE OU TERRE DU BRESIL, QUE DES SAUVAGES HABITANTS EN ICELLE : AVEC TOUT CE QUI ADVINT PAR MER, JUSQUES SOUS LE TROPIQUE DE CAPRICORNE Le 26 février 1557, après 4 mos de navigation, le bateau est proche du rivage du Brésil.
Rencontre à distance avec des Indiens Margaias, alliés des portugais : la chaloupe envoyée à terre este assez loin du rivage et les français avec eux font du troc, des vivres contre des bibelots. Le capitaine français fait venir 6 hommes et une femme à bord : description de ces sauvages ; leur nudité choque les occidentaux, ainsi que leurs coiffures, percings et tatouages. Les Margajas regardent tout à bord puis au moment de partir les français leur donne des chemises : ces derniers de peur de les abîmer dans la chaloupe, les retroussent et montrent ce que justement elles devaient cacher, à la grande hilarité de Jean de Léry. Première occasion de manger « étranger ».
Le ateau passe près de Esperito Sancto, un fort portugais, à la suite de quoi 8 OF manger « étranger Le bateau passe près de Esperito Sancto, un fort portugais, à la suite de quoi il y a une petite canonnade sans gravité. Descendent plus bas le long des côtes. Sur une île, ils aperçoivent les Ouatecas, le peuple le plus sauvage du Brésil, qul ne cesse de faire la guerre : ils sont les hommes les plus barbares car ils mangent leur viande crue et refusent tout commerce avec les autres. Jean de Léry les compare aux Basques en France. Puis ils descendent à nouveau le long des côtes, dans le territoire Maq-hé, où à cause de vents contraires, le bateau est contraint de rester quelques jours. Au cours d’une tempête le bateau de Jean de Léry voit le câble retenant Vancre se rompre et le bateau manquer de couler.
Le matin, ils se rendent sur une des îles de Maq-hé, et prennent des oiseaux sauvages à la main ou en les assommant, et Jean de éry note que les catholiques ne font pas carême à cette occasion. Quelques jours après ils arrivent ? Cabo Frio, dans l’embouchure du Guanabara, un fort tenu par les français, en pays Topinambaoult. Les français en profitent pour êcher, notamment des poissons-scies, mais qui même après 24 heures de cuisson se révélèrent immangeables. Première fois que Jean de Léry voit des perroquets. Puis les français repartent vers leur destination finale, le fort Coligny construit sur une île au milieu du fleuve guanabara. CHAPITRE VI : DE NOTRE DESCENTE AU FORT DE COLIGNY, EN LA TERRE DU BRESIL : DIJ RECUEI PAGF q OF guanabara.
TERRE DU BRESIL : DU RECUEIL QUE NOUS Y FIT VILLEGAGNON ET DE SES COMPORTEMENTS, TANT AU FAIT DE LA RELIGION QU’AUTRES PARTIES DE SON GOUVERNEMENT EN CE PAYS LA- BAS. Première rencontre avec Villegagnon, qui fait aux réformés un on accueil. Jean de Léry écrit le discours que Villegagnon leur tient : le fort est destiné à être un refuge pour les réformés qui fuiraient les persécutions en France et le gouvernement du fort obéira à la foi réformée. Après ce discours, les français assistent à une célébration pour remercier Dieu de leur avoir donné bonne route. Jean de Léry insiste beaucoup sur les attitudes que Villegagnon prend pendant la cérémonie. Après le repas, Villegagnon fait participer les nouveaux arrivés à la construction du fort.
Il fait construire une maisonnette à la sauvage par un Topinambaoult : Jean de Léo,’ découvre le hamac à cette occasion. Les réformés travaillent comme des forcenés pendant un mois, encouragés par l’idée de faire de Fort Coligny un refuge pour protestants. Les français ont une heure de catéchisme par jour, tous les soirs et deux « messes » le dimanche ; Pour le Dimanche Saint, un des embarqués, ancien docteur de la Sorbonne, abjure le papisme. Au cours de ce sermon, Villegagnon fait sa profession de foi réformée, mais à genoux, profession de foi que Jean de Léry retranscrit. Cependant, l’ancien docteur de Sorbonne et Villegagnon ne font que se