L’engagement de Zola

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Fait par Favart K. L’engagement d’Emile Zola Blographie Emile Zola est né à Paris le 2 avril 1840. Mauvais élève à l’école, et ayant échouer plusieurs fois au baccalauréat, Zola était loin de savoir qu’il allait révolutionner une partie de la littérature française. Malgré son échec scolaire, Zola entre grâce à certains contacts chez Hachette (entreprise d’édition). Il commence comme les échelons pour att très bénéfique pour la littérature (). En 1866, Zola a 26 an ors Sni* to View nextggge gravit rapidement licité.

Ce poste est ontrer du monde de ière de journaliste ittéraire ( travail qui consiste a in ormer le peuple selon les règles des Lettres). Il s’agit d’un journaliste qui ose et qui dévoile aussi bien ses goûts que ses opinions. Son écriture va jouer un rôle important dans les débats violents qui le concerneront. En effet, Zola fait polémique. C’est un homme qui n’a pas peur de partager son avis, quitte même à prendre des risques avec les autorités. En 1869, il démarre sa carrière politique.

On le retrouve alors dans la presse accompagné de ses pamphlets satiriques anti- impériales mais à force de crier contre le système, Zola se voit ?tre arrêté plusieurs fois. Malgré cette carrière, il fait tout ce qui est en son possible pour rester loin du monde politique ? proprement dit ( élections,… ). justice, c’est ainsi qu’on le retrouvera au cœur de l’affaire Dreyfus dont nous parlerons plus tard. Zola meurt le 29 septembre 1902. La cause de son décès fait toujours débat ; est-il réellement mort par asphyxie ou a-t-il été assassiné ?

La notion d’écrivain engagé On dit d’un écrivain qu’il est engagé lorsqu’il fait part de sa position dans une affaire qui lui tient à cœur. Il use de ses écrits our dénoncer sa société ou pour en faire l’éloge. Comme le disait Sartre l’écrivain engagé fait de sa plume une épée afin de serair sa cause que ce soit pour des raisons politiques, sociales ou religieuses. En faisant varier les styles, il met en scène des situations qui font réagir et réfléchir pour susciter l’indignation voire la révolte.

L’engagement de Zola : La Vérité et la Justice étaient des valeurs très importantes pour Zola. Il s’agissait de ses principaux soucis, de son combat. Il faut savoir que cet homme était partagé par plusieurs formes d’engagement. Tout d’abord, remarquons son engagement littéraire. En effet, Zola nous montre sa colère à travers ses écrits. « Germinal » et « La Fortune des Rougeons Macquart », deux œuvres qui dénoncent l’inégalité des classes sociales que notre auteur ne veut pas accepter.

Il affiche sa révolte au côté du petit peuple qui tente en vain de soutenir une juste cause mais qui, faute de naissance, finissent dévorés par les gens de la haute société. Zola hait la noblesse qui prend l’avantage par sa puissance, il ne supporte pas de voir les petits gens être réduits à néant par de ‘avantage par sa puissance, il ne supporte pas de voir les petits gens être réduits à néant par des hommes qui ne valent guère mieux.

C’est un petit peu Vidée que l’on retrouve dans « la Curée » qui nous demontre ravis de Zola vis-à-vis du second Empire. Le Second Empire EXTRAIT : yaccuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables. J’accuse le général Mercier de s’être rendu complice, tout au moins par faiblesse d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du siècle. accuse le général Billot d’avoir eu entre les mains les preuves certaines de l’innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s’être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l’état-major compromis. J’accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s’être rendus complices du même crime, l’un sans doute par passion cléricale, l’autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des ureaux de la guerre l’arche sainte inattaquable. udace. J’accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d’avor fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu’un examen médical ne les déclare atteints d’une maladie de la vue et du jugement. J’accuse les bureaux de la guerre d’avoir mené dans la presse, particulièrement dans L’Éclair et dans L’Écho de Paris, une campagne abominable, pour égarer l’opinion et couvrir leur faute.

J’accuse enfin le premier conseil de guerre d’avoir violé le droit, en ondamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j’accuse le second conseil de guerre d’avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d’acquitter sciemment un coupable. En portant ces accusations, je n’ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c’est volontairement que je m’expose.

Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour oi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice. Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a drolt au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! J’attends.

PAGF que l’enquête ait lieu au grand jour ! Veuillez agréer, monsieur le Président, l’assurance de mon rofond respect. Emile zola Analyse de L’extrait . Tout d’abord, Zola écrit à la première personne du singulier, ce qui montre qu’il s’implique, qu’il prend part et qu’il ne nie pas sa position. L’article est présenté clairement sous forme de petits paragraphes, son discours est franc ; il montre du doigt. Cette façon de faire nous donne une nette impression de fermeté, Les verbes d’actions comme : accuse, mets sous le coup, expose, attends montrent bien son engagement et sa détermination.

Son vocabulaire est suffisamment précis, il est agressif, on le essent avec les groupes nominaux telles que : ma protestation enflammée, une enquête scélérate, Zola sait qu’il prend des risques et qu’il commet un délit je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi ») mais cela ne l’arrête pas pour autant, son but est avant tout de démontrer l’injustice qui est commise et d’établir la vérité. Il utilise des mots fort qui ne nous laissent pas indifférents • violer, ma protestation enflammée, frauduleux, scélérate. Ces mats peuvent faire monter l’indi nation face aux autorités qui condamne un innocent.