Lecture analytique senghor
LA 13 : Senghor, Éthiopiques, 1956 l. La fascination de l’auteur pour cette ville La ville est tutoyée « ta beauté », « tes yeux » ; aspect d’un corps humain : « sourire de givre », « muscles d’acier », « peau patinée » personnification, la ville était paraît presque humaine. « beauté » : premier mot qui décrit la ville « ta beauté » renvoie ? la beauté des femmes new-yorkaise. Apposition : ambiguité entre la beauté de la ville et la beauté d’une femme « ces grandes filles » / métonymie : mélioratif « d’or » pour blondes.
Champ lexical du froid : « métal bleu », « beauté froide » le remier abord de la ville est froid, et impressionnant (anaphore Snivxto Swipe Lo nexL page de « Si timide » montr York). L’auteur a des « yeux ouverts curiosité Puissance de New Ya ors essionné par New grands yeux grands race à New York. aient le ciel », « Les gratte-ciel qui défient les cyclones » New York est capable de défier les forces de la nature. Orgueil de la ville qui défie la nature. D’abord » (ligne 1) laisse penser qu’il y aura un ensuite, donc ce mot annonce un changement qui aura lieu plus loin dans le poème. Ebloui par par le choc du gigantisme, Senghor ressent un sentiment ‘angoisse : « angoisse », « timide », sensation d’écrasement (« Levant les yeux »). L’étonnement et la fascination pour la ville cède la place à un sentiment négatif : « Mais ». Il. La dénonciation de New York Anaphore de « Pas un » suivi d’élément rassurant (« rire d’enfant », « sein maternel », « mot tendre ») montrant qu’il manque la chaleur humaine à cette ville.
Cela était déjà pressenti dans le début du poème avec le champ lexical du froid. « jambes de nylon », « Des jambes et des seins sans sueur ni odeur » ces éléments sensuels du corps perdent ici toute leur composante érotique. cœurs artificiels » les humains de cette ville paraissent artificiel, non humain, alors que la ville était personnifiée dans la première partie du poème et presque humaine (« muscles d’acier », « peau patinée de pierres »). La tendresse parait exclue de la ville « métal », « froid », « acier’.
L’amour y est « hygiénique’ plus de confiance « Pas un sa main dans ma main » Pas d’enfant dans la ville contraste avec l’Afrique de Senghor où les enfants sont nombreux. La nature qui n’est plus dans la ville : » Quinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l’air / Tombant soudain et morts ous les hautes cendres des terrasses pâturage, tous les oiseaux de l’air / Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses. » (pu ts, pâturage importants en Afrique). lus de contact humain, plus de tendresse, plus de vie dans cette ville. Absence d’éléments naturels : « éclipse de soleil », « sans un puits ni pâturage i’ (double négation) : l’eau, la terre, le soleil y sont absents. L’eau présente dans la ville est sale (« eaux obscures » : les égouts). La nature n’a pas sa place dans la ville et nous avons vu que dans la première partie du poème, la ville semblait défier la nature. Une ville sans culture : « pas un livre où lire la sagesse ». Agitation de la ville : « agitées », « les klaxons hurlent ».
Le verbe « hurlent » confère une connotation négative à cette agltation. Champ lexical de la mort : « morts », « cendres », « feux follets », « cadavres ». D’ailleurs, le poème se termine par une allusion directe à la mort : « cadavres d’enfants ». Conclusion La fascination du début du poème laisse place à une révolte contre cet univers artificiel, ou tout est inhumain, ou la nature, l’amour et le désir de l’enfant n’y ont plus leur place. Dans cette poésie, la ville est personnifiée et les humains sont déshumanisés.