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Dissertation : réécrire le sujet du bac blanc Vous expliquerez pourquoi l’on peut parler de « recréation du texte de théâtre par le metteur en scène Lorsqu’on lit une pièce de théâtre on souhaite, bien souvent, la voir représentée sur scène : devenir spectateur après avoir été lecteur nous permet de voir les personnages, les lieux que Ilan a imaginés auparavant s’animer sous nos yeux. La salle de théâtre devient ainsi un univers magique, similaire et différent à la fais de celui de notre propre le monde que le met on ressort avec une e celle que l’on avai Ubursfeld, dans son or7 Sni* to View elques heures dans ant nous.
Parfois, ut à fait différente urquoi Anne e nous dit que « La part de création et de recr ation du metteur en scène est très considérable. Il est lui-même producteur d’un nouveau genre didascalique, complément et précision, voir contradiction du texte littéraire. D. Une question se pose alors : comment le metteur en scène interprète-t-il, à sa manière, le texte théâtral ? II donne vie, bien sûr, au texte de théâtre. Mais il lui apporte également e la nouveauté, et l’on peut même se demander si il va, parfois, jusqu’à contredire le dramaturge.
L’un des rôles les plus importants du metteur en scène, c’est de permettre au texte de théâtre de prendre vie. Il est Swlpe to vlew next page est celui qui choisit les acteurs qui eux, incarnent les personnages et prêtent leurs corps pour quelques temps à ceux que le dramaturge a créé, leur apportant des traits de caractère que l’auteur ne peut pas toujours donner du bout de sa plume : les personnages des grandes tragédies comme Phèdre, Antigone ou ncore Andromaque ne sont jamais plus impressionnants, plus grandioses que lorsqu’ils sont joués sur scène.
Nous pouvons également rappeler le choix de Sarah Bernhardt de souligner le côté misogyne de Lorenzaccio en décidant de jouer son rôle elle- même en 1896 : cela nous montre bien à quel point les acteurs sont essentiels dans la mise en scène d’une pièce de théâtre pour affirmer le caractère des personnages. Les décors, les accessoires et les costumes que le metteur en scène choisit jouent, comme les acteurs, un rôle extrêmement mportant et permettent eux aussi de donner vie au texte. ar exemple, dans Les fourberies de Scapin de Molière, le sac dans lequel se trouve Géronte et le bâton qu’utilise Scapin sont des accessoires indispensables au comique de la situation. Cest d’ailleurs un élément récurrent chez Molière, puisqu’il sera tout aussi important dans la mise en scène du Médecin ma gré lui où Sganarelle se fait battre à cause de sa femme.
Les costumes sont également significatifs : dans Le Bourgeois Gentilhomme, la somptuosité des vêtements de Cléonte et de Lucile s’oppose ? la simplicité de ceux de Covielle et de Nicole, soulignant la différence sociale entre les deux couples : PAG » rif 7 simplicité de ceux de Covielle et de Nicole, soulignant la différence sociale entre les deux couples : ils apportent eux aussi une part de vitalité au texte théâtral.
De plus, le théâtre est un lieu de réunion et de communication, où les spectateurs ont tous devant leurs yeux la même représentation. Ils rient ensemble, pleurent ensemble, et applaudiront au même moment une fois le spectacle terminé. Les acteurs communiquent eux-mêmes avec le public et c’est à lui que le Figaro de Beaumarchais s’adresse dans son long monologue ; de même, les apartés ne s’adressent à aucun personnage sinon aux spectateurs.
Il arrive même qu’ils jouent au milieu du public et non sur scène : par exemple, dans la mise en scène de Le jeu de l’amour et du hasard par Catherine Delattres, les personnages arrivent en passant entre les sièges des spectateurs au lieu d’entrer par les coulisses. Le public fait ainsi partie du spectacle, et toutes les personnes de la salle sont n harmonie. Si le metteur en scène rend la pièce vivante, il lui apporte aussi, à chaque mise en scène différente, du renouveau.
D’abord, les didascalies peuvent être interprétées tout à fait différemment selon l’adaptation de la pièce. Dans le théâtre classique, elles sont peu nombreuses et peu détaillées comme, par exemple, dans Le Misanthrope, comme le souligne Anne Ubersfeld. Ainsi, le metteur en scène a beaucoup plus de liberté pour indiquer les différents tons et positions que devront adopter ses acteurs. Dans le Tartuffe de Roger Pla PAGF3C,F7