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Tableau comparatif des coûts unitaires D’achat des matières obtenus par les deux méthodes Ciment Sable Graviers Fers Coûts unitaires par méthode 1 126,50 € 18,50 € 21,50 € 506,50 € Coûts unitaires par 140,18€ 17,04 € 20,48 € 598,77 € Écart (en %) Sni* to View De revient des produits obtenus par les deux méthodes B400 8600 B800 38,38 € plus importante au niveau du calcul des coûts d’achat qu’à celui des coûts de production et de revient. A.
Subventionnement croisé et coûts d’achat Dans le premier système de calcul de coût, les charges indirectes ‘approvisionnement sont imputées aux matières au prorata des tonnes achetés, aucun autre élément n’est explicatif du comportement des coûts d’approvisionnement. Une analyse plus détaillée des activités d’approvisionnement fait apparaître deux inducteurs de coût : le nombre de livraisons et le fait d’être en relation avec un fournisseur. pour quelles raisons les coûts des matières ciment et fers sont ils nettement plus importants dans la méthode ABC ?
Les tonnes achetées de ces deux matières sont nettement plus faibles que ceux des deux autres (1140 et 81 tonnes contre 3370 t 3100). Or, le coût subi des relations avec le fournisseur est constant (5000€ par an), quel que soit le tonnage acheté. Le coût de cette activité se répartissant sur un faible volume pour les matières ciment et fers conduit à des coûts unitaires plus élevés. Ce phénomène est plus marqué pour les fers car le tonnage acheté est très faible.
La deuxième activité « Gestion des réception et règlement des fournisseurs » coûtera plus cher aux matières pour lesquelles les commandes et li PAG » OF d règlement des fournisseurs » coûtera plus cher aux matières pour esquelles les commandes et livraisons seront nombreuses, c’est justement le cas du ciment (36 réceptions par an). On peut donc conclure que dans la méthode des centres d’analyse, les matières sable et graviers subventionnaient les matières ciment et fers en réduisant leurs coûts unitaires.
B. Subventionnement croisé et coûts de revient Parmi les activités de production recensées, seules celles de l’inducteur de coût n’est pas volumique pourraient conduire à des résultats divergents au niveau des coûts unitaires de production et de revient. Un inducteur volumique est un inducteur dont la quantité nnuelle sera directement fonction du volume de production annuel (heures de fonctionnement des machines, buses produites et transportées… ).
Dans le cas étudié, deux activités n’ont pas un inducteur volumique : « Etudes et méthodes » et « Lancement des lots au coulage b. e coût de la première ne dépend que de la variété des produits fabriqués (trois) et est indépendant des quantités produites pour chaque type de buse. Le coût de la deuxième varie en fonction du nombre de lots lancés. Pour quelles raisons le phénomène de subventionnement croisé est il limité ici ? Le volume de production est d’un m phénomène de subventionnement croisé est il limité ici ?
Le volume de production est d’un même ordre de grandeur pour les trois buses (2000, 3000, 2500). Le coût de l’activité « Etudes et méthodes » s’imputera donc de façon à peu près égale sur les coûts des trois produits. Certes, le volume de production des B400 étant plus faible, le coût unitaire de ces buses va s’élever dans la méthode ABC. Au niveau de l’activité « Lancement des lots au coulage il n’y a pas non plus de grande divergence dans le planning de fabrication des trois types de buses.
Si an calcule le nombre moyen de buses par lot de fabrication, on arrive aux résultats suivants • 8400 : 2000/51 39,2 , : 3000/7810ts= 38,5 ; 3800 : 2500/6410ts= 39,1 Les tailles moyennes de lots étant quasiment identiques, la prise en compte de cette activité ne peut donc être à l’origine d’écarts de coûts unitaires. L’objectif des calculs de coûts entrepris à la STUB est de mettre ? jour les prix des produits. Compte tenu des résultats obtenus (faible divergence), il n’est pas certain que la méthode des coûts par activité sot à Imposer, d’autant plus que sa mise en œuvre est plus complexe.