Le P re Goriot Balzac proiect lit franceza
LE PÈRE GORIOT Honoré de Balzac Le Père Goriot est un roman d’Honoré de Balzac(1799-1850). L’oeuvre a étè commencé à Saché en 1 834, dont la publication commence dans la Revue de paris qui paraît en 1835. Le Père Goriot établit les bases de ce qui deviendra un véritable édifice : La Comédie humaine, construction littéraire unique en son genre, avec des liens entre les volumes, des passerelles, des renvois.
Nommé « le plus grand créateur d’êtres vivants »l , Balzac défie le temps avec ses descriptions et ses portraits. La majorité des personnages de I Goriot. Le fragment représ e nstallation chez mad Le portrait est réalis ors t présents en Père de Goriot, à son ir quitté ses affaires. à travers la description de sa chambre ou des attaires apportées à la pension.
Les trois components du mode d’organisation descriptif se retrouvent dans ce fragment: nommer – l’inventaire de la chambre de Goriot (rideaux, fauteuils, peintures à la colle, papiers) ou celui des couverts ( les louches, les cuillers à ragoût, les couverts, les huiliers, les saucières, plusieurs plats, des déjeuners en vermeil) localiser- situer – 1813, chez madame Vauquer, l’appartement ccupé par madame Couture qualifier – on devine dans les structures employées pour caractériser Goriot les propos de madame Vauquer.
II estv intéressant d’observer comment la perspective change; « l’imbécile » devient » cet excellent Goriot » après que la veuve se f fait une idée sur ses revenus. Le portrait est réalisé de haut en bas, donc sous une perspective verticale2, seulement quelques détails étant mentionnés, les plus importants pour la personne qui fait la description: le cou ( jabot- épingles-chaînette-diamant), le ventre (lourde chaîne dior garnie e breloques) et le mollet (qualités morales.
On remarque que ces parties du corps sont associés à des bijoux, ou à des détails vestimentaires qui suggèrent la richesse de celui qui les porte. Le champ lexical dominant qui sert à caractériser Goriot est celui de la richesse (homme pour qui cinq louis de plus ou de moins étaient une bagatelle, insouciante générosité, trousseau magnifique, gros damant, lourde chaine d’or garnie de breloques, tabatière,[… en or, nombreuse argenterie, un revenu d’environ huit à dix mille francs, tiré à quatre épingles, fine fleur de ourgeoisie), évidentié par deux autres d’importance secondaire: celui des vêtements ( garde-robe bien fournie, trousseau magnifique, jabot dormant, habit bleu- barbeau, gilet de piqué blanc, ) et celui des couverts (les louches, les cuillers à ragoût, les couverts, les huiliers, les saucières, plusieurs plats, des déjeuners en vermeil enfin, des pièces plus ou moins belles , pesant un certain nombre de marcs) .
On identifie à la fois dans le texte le champ lexical de la perception, à partir des sensations – visuelles, les plus nombreuses (rideaux en calicot jaune, auteuils en bois verni couverts en velours d’Utrecht… … deux épingles unies par une chaînette chacune[… ] montée d’un gros diamant, médaillon plein de cheveux, unies par une chaînette chacune[… ] montée d’un gros diamant, médaillon plein de cheveux, mollet charnu, saillant, long nez carré, etc).
Quant a ces Images, l’extérieur de la pension semble se prolonger dans son intérieur, car on y retrouve les mêmes couleurs: jaune et vert. – olfactives (il prenait si richement en tabac, il le humait… ), – tactiles (la finesse des chemises On remarque l’utilisation de plusieurs procédés stylistiques: es épithètes: méchant ameublement, insouciante générosité, calicot jaune, trousseau magnifique, gros diamant, ventre piriforme et proéminent, lourde chaîne, face lunaire, gai sourire, excellent Goriot, mollet charnu, front bas, la grosse Sylvie, long nez carré,nombreuse argenterie, etc. es comparaisons: des pièces plus ou moins belles, la finesse était d’autant plus remarquable.. , comme une perdrix dans sa barde. des métaphores: oeil de pie, le suaire de Vauquer, fine fleur de la bourgeoisie, l’Eldorado des petits ménages parisiens, feu du désir. es métonimies: homme pour qui cinq louis de plus ou de moins étaient une bagatelle D’ailleurs, voyant Goriot par les yeux de la veuve, le lecteur se rend compte du caractère de madame Vauquer; le portrait du vieux fait jaillir le portrait de la veuve.
Le temps verbal employé est l’imparfait, temps de la description fixe, en parallèle avec le passé simple, pour les actions du premier plan. Mais un morceau en style indirect libre vient donner plus de véridicité au portrait du père Goriot. Dans ce petit fragment on note l’emploi des temps verbaux liés à l’axe présent – futur (est, j’amerais, Je pourra