LE MUCEM

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Histoire des arts 201 5 MUCEM Marseille – Rudy Ricciotti. 2013. to View INTRODUCTION Le MIJCEM, musée d Méditerranée a ouve une création de l’arc Ce musée de société CIVI or 14 e et de la 13 à Marseille : c’est ciotti. d’œuvres, d’objets et de documents expos s au publiques en lien avec le patrimoine de l’Europe et de la méditerranée en collections permanentes. Il sert aussi de forum, de lieu de débats, théâtre, ciné, concert, multiples rendez-vous festifs et héberge des expositions temporaires autour des grandes questions de société.

L’étude de cette œuvre d’art du xxème siècle a été choisi dans le cadre de la hématique ARTS, TECHNIQUES ET EXPRESSIONS et doit répondre à la problématique comment une architecture peut requalifier un quartier. L’ARCHITECTE de purement décoratif dans l’ouvrage. Tout y est structurel, à la manière du squelette d’un poisson. On avance vers une dématérialisation de la structure béton qui devient fragile, flllforme, nerveuse comme une sectlon de roche corallienne. » Autres œuvres de l’architecte Passerelle pour la paix Séoul 2002 Pavillon Noir Aix en Provence 2006 TABLEAU DE PRÉSENTATION DE L’OEUVRE Titre.

Mucem – Musée des civilisations de l’Europe et de la méditerranée. Domaine artistique. Arts de l’espace. Type d’œuvre. Architecture. Auteur. Rudy Ricciotti. Dates. 04/06/13 Lieu. Marseille Fonction. Musée de société: 1- Les collections permanentes. (galerie de la méditerranée. ) Consewation, étude, présentation et médiation d’un patrimoine de l’Europe et de la méditerranée. Ce patrimoine est le résultat de plusieurs domaines : histoire, géographie, anthropologie, arts… Plusieurs pays européen et méditerranéen sont concernés. 2- Les activités autour des grandes questions de société. n forum, un lieu de débats, où les présentations de reférence et es expositions temporaires. Auditorium de quatre-cen librairie et un restaurant DESCRIPTION -Bâtiment à base carré mesurant 72m de côté et 18m de hauteur représentant 40 000 m2 carré d’espace utilisable. La forme générale est un pavé vitré recouvert d’une peau de béton gris résilié. Deux façades vitrées sont nues et sont placardées de grands textes et d’images de communications en rapport avec les expositions. D’un coté le bâtiment est proche de la mer et de l’autre il donne sur une place plutôt vide. À coté de lui se situe, le CEREM.

Les façades orientées vers la mer sont grises et sont composées e résilles de Béton fibré à ultra haute performance (BFIJHP). La forme de ce mur rideau rappelle les ondulations des vagues ou encore des formes orientalisantes. Cet effet renvoie aux moucharabieh de l’architecture orientale qui permettent de vair sans être vu en jouant de la transparence et de l’opacité entre intérieur et extérieur en fonction de la distance et de la luminosité. Cela permet de plus, à partir de l’intérieur, un jeu visuel avec le paysage dont l’apparence est modifiée par la forme du mur résillé.

Le toit de résille de béton déborde de la façade vitrée ajoutant ? ‘unité de la structure. (le verre et le béton vont mieux ensemble grâce à ce détail. ) et sur le toit terrasse ce débord permet d’obtenir de l’ombre. On compte 4 étages et un sous sol : -Niveau -1 auditorium, forum, accueil. -Niveau O Librairie, galerie méditerranée, billetterie. -Niveau 1 médiathèque -Niveau 2 Expositions temporaires -Niveau 4 Toit terrasse, re dère, passerelles fort Rudy Ricciotti, pou la construction du Mucem, tient compte de plusieurs contextes. Contexte géographique.

Posé sur le front de mer de Marseille, à l’entrée du Vieux Port, sur ‘ancien môle portuaire J4, l’architecte Rudy Ricciotti a conçu un édifice exceptionnel ouvert sur le large, capable de faire dialoguer les deux rives de la Méditerranée et d’ouvrir un nouvel horizon pour les Marseillais. -Par la forme et la couleur il s’intègre aux variations de couleurs et de formes du paysage qui l’environne. Citation de Rudy Ricciotti en ce qui concerne l’intégration du Mucem dans le paysage: « Cette couleur bleue outremer, argentée lorsqu’il y a du vent, sombre le soir, très lumineux la journée…

Enfin, on voit bien que ce paysage changeant questionne Varchitecture et ne peut que la ettre en difficulté. ‘ Contexte climatiques. En bord de mer, il y a des vents violents et l’air marin est chargé en sel. Le vent peut avec le temps déstabiliser les bâtiments s’ils ne sont pas pensés pour résister. Le sel de l’air attaque la plupart des matériaux. Contexte politique. « La finalité d’un musée est toujours politique. » Il apporte un point de vue chaisi et partiel aux citoyens en apportant un regard sur leur monde et une certaine mise en perspective.

Lieu qui vient signifier l’ouverture de Marseille sur la méditerranée, elle n’est pas simplement subie, elle est assumée t revendiquée. Contexte économique et social. Ville avec un fort taux de c défendre les emplois. Contre la délocalisation des métiers et la perte des savoir faire. Ingénierie et entreprises françaises. Beaucoup de main d’œuvre non délocalisé territorialisé. Réhabilite les métiers du bâtiment, aide à perpétuer les savoirs faire en les mettant en œuvre. Utilise les matériaux et savoirs faire locaux.

Le BFLJHP provient de l’usine Bonna Sabla de Vendargues près de Montpellier : « Une fabrication franco-française, sans matériau importé, avec un engagement fort dans les objectifs de respect e l’environnement et de développement durable. Le modernisme, le minimalisme architectural fait appel à moins de travailleurs, donc moins d’emplois. Le béton pour faire travailler l’économie local en chaîne courte de production, carrière, cimenterie de proximité. Coffreur, boiseur, ferrailleur, des gens qui ont un métier sur place. Contexte urbanistique. Dans le projet euro-méditerranée.

Donc proche des activités tertiaire sur le front de mer. à la sortie du vieux port. Proche de la cathédral, la major et des quais de la Joliette. Contexte culturel. Premier musée au monde consacré aux cultures de la Méditerranée. Marseille capitale européenne de la culture année 2013. Zeev Gourarier, conservateur général du patrimoine, en tant que directeur scientifique et des collections du MuCEM. Contexte technique Cette création d’avant-garde a été le théâtre de plusieurs prouesses techniques et premières mondiales, rendues possibles par le béton fibré à ultra-h ances Ductal@. a matière 1 ère (béton Ductal@) du MuCEM a fait la publicité suivante : Grâce à sa finesse, à sa souplesse et à sa haute résistance, notre béton fibré à ultra-hautes performances (BFLJP) Ductal@ a endu possible la prouesse architecturale et le défi technique du MuCEM. Une structure unique au monde : les colonnes en béton Ductal@ précontraint sont une première mondiale. Autre originalité : les planchers ont été fabriqués en premier, puis posés sur des échafaudages et ceinturés avec les colonnes.

Résultat : les visiteurs du musée profitent de grands espaces sans poteaux pour admirer les œuvres. Des passerelles élégantes : Ductal@ a également permis de réaliser les deux passerelles qui relient tout en finesse le MuCEM à la ville de Marseille. Celle qui s’étend du MuCEM au Fort Saint Jean fait partie des passerelles en béton les plus élancées avec ses 115 m de long et ses 1 m de hauteur. Une dentelle de béton : le MuCEM est enserré dans une résille en Ductal@, qui laisse pénétrer la lumière, l’air et les odeurs d’iode, tout en faisant office de brise-vent.

Notre béton fibré à ultra- hautes performances a permis de fabriquer les 384 panneaux qui couvrent délicatement deux façades et la toiture du musée. Une promenade suspendue entre intérieur et extérieur : Entre les poteaux et le cœur du bâtiment, des coursives serpentent tout autour du musée. 20 m de promenades fines et élégantes, grâce à Ductal@. Notre béton se cache également dans les potences attachées en haut du bâtiment auxquelles s’accroche la promenade. Contexte dans l’histoire de l’architecture. Le MuCEM échappe à « l’autorité géométrique. Il présen 6 2 Le MuCEM échappe à « l’autorité géométrique.  » II présente des courbes, des ornementations, fait appel à la mémoire des cultures, au réclt. Il s’oppose à l’architecture moderniste qui est la même partout, qui est lisse, qui ne raconte pas d’histoire et ne montre pas d’ornements, il est en rupture avec la mémoire des ultures. « Le béton raconte la culture de l’époque, la culture du travail. » « Célébration des centaines de métiers coordonnés autour de l’axe de travail. » Contexte historique. Premier musée national décentralisé.

Crise économique, chute des emploies, délocalisation. Dans la mondialisation, les villes et les pays sont en recherche d’identité. De fait la méditerranée porte des messages de violences sur un panorama inoule. EN CONCLUSION Le MUCEM, Ricciottl l’a voulu ouvert, généreux, et pas seulement ce lieu officiel de mémoire, voulu par les politiques. C’est surtout un bâtiment vivant. ? Lorsque l’on se promène sur les passerelles périphériques et qu’il y a du soleil, le bâtiment est comme un aquarium. On sent les embruns, le vent, les ombres, la lumière. C’est une expérience physique..

Maintenant, le bâtiment me fait penser à un coureur de fond éthiopien. Il est tout en nerfs, en muscles. Il n’y a pas de gras commente l’architecte… Le MUCEM a un côté délicat grâce ? la façade en résille mais cela n’enlève rien à la puissance qu’il dégage. Le MI_JCEM est le geste virtuose d’un architecte qui n’a peur de rien, ose tout, y compris sur le terrain des idées ou celui de la société. n architecte qui s’exprime, qui œuvre. Et cette œuvre est superbe 7 2 idées ou celui de la société. Un architecte qui s’exprime, qui œuvre. Et cette œuvre est superbe. Et elle perdurera. – Rudy RiCCi0tti. 013. Suspendu entre ciel et mer à l’entrée du Vieux-Port de Marseille, un nouveau musée national, le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, MIJCEM, a ouvert ses portes au public, le 7 juin 2013. Point de rencontre des deux rives de la Méditerranee, se déployant sur trois sites en un ensemble de 40 000 m2, plus qu’un musée, le MUCEM est une véritable cité culturelle. L’étude de cette œuvre d’art du xx ème siècle a été choisi dans le cadre de la thématique ARTS, TECHNIQUES ET EXPRESSIONS et d0it répondre à la problématique comment une architecture peut requalifier un quartier. 2 Méditerranée. Il se substitue au musée national des Arts et Traditions populaires (MNATP), créé en 1937 à Paris, fermé en 2005, après soixante-dix ans d’existence et dont l’ethnographie fut la discipline fondatrice. Les collections du MNATP ont été transférées au MUCEM mais le champ disciplinaire de ce dernier s’est aujourd’hui élargi à l’ensemble des sciences umaines (anthropologie, sciences politiques, sociologie, histoire, archéologie et histoire de l’art) et aux expressions artistiques des deux rives de la Méditerranée.

Le 14 : CŒUR DU MUCEM Le nouveau musée, construit sur l’ancien môle portuaire J4, est le cœur du MUCEM. Bijou d’architecture, ce bloc muséal conçu par Rudy Ricciottl est un cube parfalt de 72 mètres de côté, recouvert d’une résille extérieure de béton sur deux côtés, face au sud, donnant sur la mer et sur le fort Saint-Jean. À l’intérieur du musée, cette résille de béton couleur poussière laisse filtrer a lumière, les couleurs de la pierre, de la mer et du ciel…

De longues colonnes en béton entourent également les salles, entièrement vitrées, où sont exposés collections et objets. Une rampe, la « ziggourat », monte le long de l’édifice jusqu’au toit- terrasse. Ce nouveau bâtiment du 14 a pour vocation d’accueillir les grandes expositions sur deux vastes plateaux : Au niveau 1 : 1 600 m2 pour la « Galerie de la Méditerranée », une galerie thématique (amenée à se transformer tous les 3 à 5 ans) consacrée aux singularités du monde méditerranéen dans sa iversité et sa complexité.

Au niveau 2 : 2 000 m2 d’espaces flexibles dédiés à des expositions temporaires. LES PASSERELLES DU MUCEM PAGF m2 d’espaces flexibles dédiés à des expositions temporaires. Le fort Saint-Jean, point de jonction entre la ville et le musée, entre l’histoire et son écrin contemporain, est relié au nouveau J4 par une harmonieuse passerelle de 115 mètres de long au-dessus de la mer. une seconde passerelle, d’une longueur de 70 mètres, est dressée entre le port et le parvis de l’église Saint-Laurent, dans le quartier du Panier.

Le FORT SAINT-JEAN ? l’entrée du port de Marseille, en aplomb au-dessus du môle 14, le fort Saint-Jean, dont les fondations remontent à la fin 12e siècle, fut un complexe militaire indissociable de l’histoire de Marseille. Classé monument historique en 1964, il fait maintenant partie du Mucem, avec un espace d’exposition de près de 1 200 m2 pour les collections permanentes et des manifestations temporaires. Autour du fort, il est proposé au visiteur une promenade paysagère au cœur d’un jardin méditerranéen de 12 000 m2, le « jardin des migrations ». Le MUCEM dispose également d’un « centre de conservation et de essources ».

Ce bâtiment de 13 000 m2, dont plus de 8 000 m2 de réserves, abrite l’ensemble des collections et fonds conservés par le MIJCEM : près de 250 000 objets, 130 000 tableaux, estampes et dessins, 450 000 photographies, 100 000 ouvrages et périodiques… Ces collections, héritées du musée national des Arts et Traditions populaires et du musée de l’Homme, sont enrichies depuis le début des années 2000 par près de 20 000 objets de l’aire méditerranéenne. POUR RÉPONDRE À LA PROBLÉMATIQUE : Le MUCEM, Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, est au c