LE DONS EN FRANCE

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LE DONS EN FRANCE Premium LA CENEROSITE DES FRANÇAIS 18ème édition – Novembre 2013 Cécile BAZIN – Jacques MALET Avec les contributions de notre équipe. des membres de notre Comité dexperts. ainsi que de tous nos correspondants dans les associations Le front populaire au pouvoir Le Front populaire au pouvoir L’écuell de la guerre d’Espagne. Formé le 4 Juin 1 936, le gouvernement du Front populaire. présidé par Léon Blum et composé surtout de socialistes SFIO, responsables des ministères économiques et socla„_ Droit de l’information et de la communication NICOU.

S CANTELOUP LE CONNAITRE ET DECHI#RER SON HUMOUR Introduction : Naus allons nous intéresser un nouvel as de la caricature, le vous présente Nicolas Canteloup et ses Imitations saisissantes de personnes ECO financiere Prem lum Économie Financière Mardi 3 lévrier On appréhende la monnaie par ses fonctions : c’est d’abord un instrument de mesure – un instrument d’échange -un instrument de réserve Mouton en latin pecus On repère ensuite la monn,. _ Dissertation Faits et Statistique Emplacement : L’Europe du sud-ouest, bordant la Baie de Biscay, Mer Méditerranée, le Nord L’Océan atlantique, et Montagnes de

Pyrénées, le sud-ouest de France Capitale Madrid Climat modéré les étés cl.. Projet de code de la famille du mali ncidences du contexte économique, social… et fiscal Des donateurs plus hésitants ou contraints de donner moins Les donateurs de plus de 70 ans, considérés par les associations comme particulièrement généreux, sont moins nombreux à avoir donné un peu plus, depuis le début 2013, et également moins nombreux à envisager de le faire en fin d’année. D’ailleurs, leur part, au sein des contribuables déclarant des dons, tend à se réduire en 2012.

C’est aussi le cas des contribuables des tranches intermédiaires 23. 000 à 39. 000 euros de revenus). Ceux-là mêmes qui s’estiment dans une situation financière convenable et qui, dans l’enquête 201 3, envisagent moins souvent qu’en 201 2 de donner plus, et envisagent plus fréquemment de reporter leur décision à la fin de l’année. Même constat de la part de ceux qui disent disposer de moyens très convenables : ils sont (contre 4% en 2012) à prévoir de donner un peu moins en 2013, et 5% (1 % en 2012) ? ne pas être encore en mesure de dire ce qu’ils feront.

On retrouve bien là Peffet psychologique déjà observé en 2008, de la part de ces donateurs dont la situation emeure acceptable, malgré la crise. Effet psychologique lié à la crainte du lendemain, peut-être aujourd’hui doublé d’un effet « ras le bol fiscal Certains donateurs pourraient-ils aussi confondre l’impôt, avec leur libre participation citoyenne aux actions que mènent les associations dans un objectif d’intérêt général ? Ne devraient-ils pas plutôt penser que le don déclaré fiscalement peut leur permettre d’affecter librement une partie de leur impôt, au bénéfice d’une action qui leur tient à cœur ?

A contrario, des 2 OF gl de leur impôt, au bénéfice A contrario, des donateurs plus généreux Touchés par les situations difficiles et les évènements dont ils sont témoins, certains ont donné plus, depuis le début 201 3, et sont prêts à faire de nouveaux efforts, en fin d’année. On les trouve surtout parmi les donateurs aux fortes contributions (plus de 500 euros) et parmi ceux, assez souvent les mêmes, qui considèrent qu’ils disposent de moyens financiers très convenables. Cet élan de générosité se traduit dans les déclarations fiscales des contribuables des plus hautes tranches (plus de 39. 00 euros annuels) : ils représentent, en 2012, 46% des donateurs (contre en 2008) et des montants éclarés, (contre 61% en 2008). Deux notes d’espoir La Jeunesse, avec une progression des moins de 40 ans parmi les contribuables qui déclarent des dons. Ils constituaient 13% des donateurs en 2008, ils sont 14,5% en 201 2, notamment sous l’effet du don en ligne. Ils représentent 13% des montants déclarés, contre en 2008, et se distinguent tout particulièrement parmi les de donateurs décidés à donner un peu plus cette année.

L’évolution de la collecte est inférieure à celle des dons déclarés, celle dernière dépendant aussi des dispositions fiscales et de la propension des Français à déclarer ou non leurs dons. L’usage de plus en plus répandu du numérique, à tous les âges pour se renseigner sur les associations auxquelles donner, pour d elles, pour suivre leurs tout simplement pour donner. Le micro don et le don participatif (crowdfunding) ont fait leur percée en France il y a quelques mois, et ont maintenant toute leur place sur la toile et bientôt dans tous les esprits.

Les derniers mois de l’année seront décisifs ! Au moment de l’enquête, en septembre, près d’un donateur sur dix ne savait pas encore ce qu’il donnerait et s’il donnerait. Il reste quelques semaines aux Français pour faire entir les chiffres et pour qu’ils prennent conscience de l’importance des actions portées par les associations et du soutien dont elles ont besoin. Plusieurs d’entre elles ont eu la triste occasion de le leur rappeler ces derniers jours, lorsqu’elles ont appelé à venir en aide aux sinistrés du typhon Haiyan qui a frappé les Philippines. typhon Haiyan Après le tsunami (26 décembre 2004) et le tremblement de terre d’Haiti (12 janvier 2010), le 7 novembre 2013 restera tristement dans les mémoires. Le typhon Haiyan a ravagé les Philippines, faisant des milliers de morts et des dizaines e milliers de personnes sans abri, ayant tout perdu. Les associations présentes dans la région, ainsi que celles qui sont spécialisées dans les interventions d’urgence se sont mobilisées, faisant appel aux dons.

Au moment de la publication de cette étude, il est un peu tôt pour faire un premier bilan : nous nous limiterons ? rappeler que ce type de catastrophe mobilise les donateurs « réguliers Y, sans que cela se ressente généralement sur les montants qu’ils donnent habituellement aux associations de leur choix. L’enquête réalisée entre le 13 et le 15 novembre par l’IFOP, pour le compte de l’agence Limite le co OF gl Cenquête réalisée entre le 13 et le 15 novembre par l’IFOP, pour le compte de l’agence Limite le confirme : des donateurs réguliers ont déjà donné pour les Philippines, et 34% envisagent de le faire.

Les donateurs « intermittents », qui ne donnent que de temps en temps se sont nettement plus mobilisés : ont déjà donné et 54% envisagent de le faire. Même si cela ne transparaît pas encore dans cette enquête, il peut aussi déclencher un premier don (un Français sur dix avait donné pour la première fois lors du Tsunami), chez celles et ceux qui sont frappés par les images qu’ils reçoivent.

Au-delà de ces grandes tendances, les professionnels de la collecte et ceux qui s’intéressent de près au financement èrne des associations et aux sujets de la solidarité, trouveront dans cette 18 édition, les Indicateurs de générosité par région, le bilan de la collecte selon les secteurs, ainsi que plusieurs approches pour décrypter les potentialités de la collecte 2013 et pour qualifier la générosité des Français selon les générations.

NOS SOURCES ET NOTRE METHODOLOGIE Cette publication s’appuie sur quatre séries d’informations puisées à la source, dont VOICI les fondements et la éthode mise en œuvre pour les travailler, en lien avec notre Comité d’experts pluridisciplinaire, composé d’une quarantaine de membres. un suivi régulier de la collecte en France, à partir d’un panel représentatif, composé de 123 associations de toutes tailles et de tous secteurs, et des résultats transmis régulièrement par la Conférence des Evêques de France et par l’Eglise réformée de France.

Le montant total correspondant dépasse 1,7 milliard d’euro gl France et dépasse 1,7 milliard d’euros, soit plus de de la collecte totale. Ce suivi pluriannuel est actualisé à l’année 2012. Une coopération continue avec la direction générale des Finances publiques, permettant de disposer d’informations très précises et exhaustives sur les déclarations annuelles de dons, de la part des contribuables français. Ce suivi pluriannuel est ici actualisé aux déclarations effectuées en juin 2013, et portant sur les dons de l’année 2012.

Une coopération régulière avec les services en charge de la vie associative, qui ont associé ? l’exploitation des résultats d’une grande enquête nationale, réalisée par BVA, sur leurs pratiques associatives et leurs différentes formes de solidarité, auprès d’un panel de plus de 000 Français. eme ne enquête annuelle en ligne « A l’écoute des donateurs 7 U vague, menée entre le 13 et le 30 septembre 201 3, auprès de 1. 225 donateurs.

Exploitation effectuée par notre équipe statistique, selon la méthode des quotas, ? partir des données croisées relatives à l’âge des donateurs (6 strates), au montant annuel qu’ils donnent (5 strates), et aux moyens dont ils disposent (4 strates). Dont la liste est en ligne sur notre site www. recherches- solidarites. org 3 SOMMAIRE CHAPITRE 1 – LES DONS DECLARES A BERCY EN 201 2 – L’ANNEE 2012 MARQUE UN PEU LE 6 3 – UNE REPRISE DE L’AUGMENTATION DU NOMBRE DE DONATEURS .

C – REPARTITION DES DONS ET DES DONATEURS SELON LES TRANCHES DE REVENUS — 7 D – LES DONS DES CONTRIBUABLES IMPOSABLES 8 E- LA REPARTITION EN FONCTION DES AGES — 9 LA GENEROSITE N’ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNEES 10 G – L’APPROCHE REGIONALE 11 CHAPITRE 2 – BILAN DE LA COLLECTE EN 201 2 • • • • • • • … 14 A – EVOLUTION COMPAREE DE LA COLLECTE ET DES DONS collecte — DECLARES B – EXAMEN DETAILLE DE LA COLLECTE EN 15 1 – Evolutions en 201 2 selon les montants de OF gl . 4 selon les montants de collecte — 15 2 – Evolutions par secteur au cours des dernières années 17 3 – Les dons enregistrés par les associations iocésaines . 19 4 – Les dons enregistrés par l’Eglise Protestante Unie de France 20 5 – Les 50 collectes les plus importantes en France, auprès des LEURS MOYENS…. — . . 26 particuliers 21 CHAPITRE 3 – LE BAROMETRE DES INTENTIONS INTENTIONS DE DON … 22 A – UN REPERE UTILE, ANNONCIATEUR DES TENDANCES . 2 B – LA TRANSFORMATION PROGRESSIVE DU MONDE DES DONATEURS…………. 23 C – L’OBSERVATION DES REDUCTIONS DES DONS . 24 D – LE COMPORTEMENT DES DONATEURS EN FONCTION DE E – UN BOUQUET D’INDICATEURS POUR L’ANNEE EN COURS 1 – Les résultats 2013 selon les âges.. 8 OF gl 26 1 – Les résultats 201 3 selon les âges…. – Les résultats 201 3 selon les montants de don . 3 — Les résultats selon les moyens financiers jugés disponibles … 28 F – AU BILAN, QUELLES PERSPECTIVES POUR 27 201 3 ? ?? • • • • • • • • • • • • • • • • 29 4 CHAPITRE 4 – A CHAQUE GENERATION ES LES VOIES DE SA SOLIDARITE SOLIDARITE… — A – EN GUISE D’INTRODUCTION — 31 B – LE CHOIX DES CAUSES POUR CHAQUE GEN ERATION 32 C – LES RESSORTS DU DON 33 D – LE DECLENCHEMENT DU DON . E – PORTRAITS DE 34 – LES RELATIONS AVEC LES ASSOCIATIONS — 35 G – AU-DELA DES 37 H – LES NOUVELLES FORMES DE DONS . 38 Le micro 2. Le don participatif . 39 RECHERCHES & SOLIDARITES, un réseau d’experts au service de toutes les formes de solidarités.

Association sans but lucratif, R&S s’est donné pour objectif d’apporter aux acteurs et aux décideurs les informations les plus récentes, avec une préoccupation constante de complémentarité par rapport aux travaux qui sont menés et publiés par ailleurs. Elle s’appuie sur des données provenant d’organismes officiels et sur ses enquêtes annuelles pour produire des publications nationales, régionales et départementales qui sont en libre accès sur www. recherches-solidarites. org. R&S réalise également, en partenaires de plus en 0 1