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Le Désespéré Le désespéré est un tableau réalisé en1845 par Courbet. Courbet est considéré comme un des artistes les plus importants du XIXème siècle et comme un des fondateurs du réalisme. Fort en gueule, déterminé « puissant ouvrier doté d’une sauvage et patiente volonté » selon Baudelaire. Il ne passa pas un jour sans peindre, ou presque, fut un habile promoteur de son œuvre, n’hésita pas à bousculer les conventions, clamant à 20 ans: « On a voulu me forcer et toute ma vie je n’ai rien fait de force ».
Il érange surtout par sa personnalité publique mélange d’aplomb et de provocation, qui ne connaissait pas de limites: « Je peins comme le bon Dieu » disait-il. Son art est celui d’un artiste démurge, qui se cré risque de l’exil. ors Il représente le passa Sni* to View à donner la Pl chercher à dénoncer t les quolibets, au alisme en cherchant Ile possible, sans Ainsi, on va se demander : Comment ‘Le desespéré’ reflète-t-il la personnalité de Courbet et les traits du réalisme ?
Plan l- Description de l’œuvre avec interprétation l- Synthèse Ill- Ouverture avec une nouvelle problématique Le désespéré est une huile sur toile de 45X54 cm pein Swipe to View next page peinte sur un tableau format « paysage » ce qui est inhabituel. En effet, les portraits sont plus généralement représentés sur des formats « portraits h. Cest le plus mystérieux des tableaux de Courbet.
Lorsqu’il crée cet autoportralt, il traverse une crise amoureuse, dont il est déçu. Il cherche à travers ce portrait ? donner une image désespérée de l’homme qu’il est, malgré ses airs joviaux. On peut clairement voir les traits de l’art réaliste, on a l’aspect que c’est un homme vivant et non pas un tableau. En effet, à travers ce tableau, le peintre veut nous donner l’image d’une réalité qui n’est ni idéalisé, ni noble.
On observe un personnage avec des yeux démesurément agrandis avec l’impression d’y voir un certain désespoir qui nous regarde sans véritablement nous voir. Il s’en prend à lui-même en s’arrachant les cheveux. En effet, c’est dû à l’impression d’éclairage qu’on a, partant de gauche à droite, comme si le personnage était éclairé e là. Cet éclairage n’est pas là pour le sortir de l’obscurité, au contraire. Il cherche à insister sur les détails. Nous avons l’impression que le personnage est enfermé.
Le spectateur est donc face à face un personnage torturé, replié sur lui même avec ses avant-bras repliés, ses muscles contractés, et ses bras serrées. Il n’y a aucune distraction dans ce tableau qui perme muscles contractés, et ses bras serrées. Il n’y a aucune distraction dans ce tableau qui permet de lui donner une certaine « respiration et nous sommes témoins d’un regard qui exprime e la violence, qui a pour but de nous interpeller, comme si nous avions la réponse à ses malheurs.
On sent que c’est une autobiographie car il montre qu’il délivre tous ses sentiments, comme l’explique la position de ses mains mises en avant de manière insistante, elles sont tournées vers l’intérieur comme si le peintre voulait nous faire comprendre que ses tourments viennent de l’intérieur. Nous pouvons donc dire que « le désespéré » est une œuvre qui symbolise parfaitement le réalisme car elle nous plonge en plein œur des tourments du peintre.
Ce dernier ne cherche pas à nous donner une image faussée de ses sentiments. Elle représente une expression très rarement montrée dans l’art et transmet l’audace et la virtuosité du peintre Courbet. Nous pouvons faire un lien avec les auteurs naturalistes de cette epoque comme Zola ou même Maupassant qui nous délivrent eux aussi à travers leurs œuvres une image dénuée d’idéalisme à travers la fiction. Quels sont alors les grands principes que les auteurs réalistes et naturalistes ont en commun ?