Le bonheur est-il incomplatible avec le devoir?
3/ Le bonheur est-il imcompatible avec le devoir? INTRODUCTION Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (c’est ce qu’on appelle eudémonisme). Il se distingue des fins partielles, c’est-à-dire des fins qui à leur tour deviennent des moyens en vue de fins plus élevées (par exemple la richesse). Le bonheur est la fin la plus haute, une fin que l’on recherche Swip ta next page pour elle-même, une nous n’avons encore se fie au sens comm consiste dans l’assou Le bonheur est ce qu on p ne fois cela reconnu, du bonheur.
Si l’on p er que le bonheur esoins et désirs. cceptons une telle éfinition, n’allons-nous pas être condamné à ne jamais être heureux ? En effet, la satisfaction complète des désirs semble impossible dans la mesure d’une part où rassouvissement d’un désir est très souvent l’origine d’un nouveau désir de telle manière que la quête du bonheur serait sans fin, et que, d’autre part, tout choix d’un projet de vie semble impliquer qu’un privilège soit donné à certaines aspirations, au détriment d’autres.
De plus, le fait qu Swile to Wew next page que le bonheur soit communément conçu comme un état stable et permanent, comme une « paix intérieure », montre bien qu’il e saurait être la simple conséquence de la satisfaction des désirs car ceux-ci sont justement ce qui ne cesse de venir perturber tout « repos » dans un état déterminé. En ce sens, le bonheur est-il bien plutôt la conséquence d’une maîtrise des inclinations, d’une faculté (souvent dite morale) de supprimer les désirs qui viendraient troubler cette « paix ».
Cependant, cette conception pose des difficultés équivalentes à la précédente car la possibilité d’exercer un empire sur tous nos désirs ne semble pas moins hors de portée que celle de tous les satisfaire. Nous allons voir que la problématique du bonheur se situe au croisement de deux autres problématiques, difficilement conciliables, celles du plaisir et celle du devoir. Or, c’est justement cette position « inconfortable » qui confère à la question du bonheur son statut éminent.
Le devoir est une obligation morale, ainsi que juridique que le philosophe Kant en fera un absolu car « Le devoir est la nécessité d’accomplir l’action par pur respect de la loi » L’action par devoir suppose alors d’aller contre ses désirs, envies et sentiments et c’est cela qui la rend difficile évoquant l’ 2 ‘aller contre ses désirs, envies et sentiments et c’est cela qu la rend difficile évoquant l’idée de contrainte et d’obligation.
Le devoir devient alors une entrave face à la recherche du bonheur qui est depuis longtemps considéré comme la fin suprême de l’existence. L’inverse est aussi vrai, et la recherche du bonheur peut être un frein dans l’accomplissement du devoir. Néanmoins, nous pouvons être heureux tout en accomplissement nos devoirs. Nous effectuons donc nos devoirs dans le but de trouver le bonheur et c’est dans l’action de ses devoirs que nous trouvons le bonheur et le plaisir recherché. Etre heureux et répondre à ses devoirs apparaissent ici comme compatible.
L’obligation par respect moral et juridique ne suppose-t-elle donc pas l’impossibilité de se laisser aller au bonheur qui peut apparaître à n’importe quel moment ? Le devoir, visualisé comme une contrainte, déjoue-t-il le faitd’être heureux et implique-t-il un renoncement au bonheur ? Et paradoxalement, le devoir d’être heureux n’est-il pas une vertu morale ? Autant de questions qui tournent autour d’un sujet bien précis : La recherche du bonheur est-elle compatible avec l’accomplissement du devoir ? 3