le behaviorisme

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Théories des Organisations : Le Béhaviorisme Université Sidi Mohammed Ben Abdellah ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION THEORIES DES ORGANISATIONS : L’ECOLE BEHAVIORISTE MOUVEMENT DES RELATIONS HUMAINES « MAYO (1 945), ROETHLISBER COURANT RESSOURC ARGYRIS(1956), MCG HERZBERG (1966) » « ÉCOLE CARNEGIE » Fait par : or 103 (1954), 961), Bencheikh Mohammed Yassine Boubkri Mounir El Ghannouchi Ismail Encadré par M. le Professeur : A. Taghzouti ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 – 2014 Théories des Organisations : Le Béhaviorisme PLAN DU SUJET INTRODUCTION LE BEHAVIORISME CRITIQUES DU BEHAVIORISME Critique de la théorie behavioriste

Critique de l’épistémologie behavioriste une réduction de l’homme Conséquences pour l’enseignement, la formation LA THEORIE DU POUVOIR DE H. SIMON : UNE LECTURE CONVENTIONNALISTE lilliIlVV- L’AUTORITE FORMELLE EN TANT QUE RAPPORT HIERARCHIQIJE TROIS ASPECTS « NON HIERARCHIQUES » DU POUVOIR ORGANISATIONNEL CHEZ S IMON L’INCOMPLETUDE DES ORDRES ET DES REGLES HIERARCHIQUES LE PARADIGME SIMONIEN ET L’ÉCONOMIE DES CONVENTIONS LE PARADIGME SIMONIEN ET LA THEORIE DES REGLES DE J. -D. REYNAUD CONCLUSION : LE BEHAVIORISME : REFLEXIONS ET PERSPECTIVES Dans un article publié dans la revue américaine Studies in Science

Education, Novak (1988) affirme: «La psychologie de l’apprentissage relative ? 1 ‘homme a pris ses distances de manière significative, par rapport à la psychologie béhavloriste qui a exercé sa domination dans ce domaine 75 ans durant, pour se rapprocher d’une science du fonctionnement cognitiviste qui met l’accent plus particulièrement sur le rôle ue les concepts et les structures iouent sur la conditions extérieures (stimulus) qui déclenchent un comportement (réponse). Le béhaviorisme est réductionniste en ce qu’il exprime tout apprentissage selon le modèle stimulus-réponse (S-R).

Selon le modèle constructiviste de l’apprentissage, fondé sur la psychologie cognitive, l’homme apprend en modifiant son rapport au monde. Il assimile des éléments du milieu extérieur en se réorganisant, en s’accommodant. Il agit donc sur les objets, il construit son savoir en modifiant sa structure conceptuelle. Toute théorie efficiente de l’apprentissage doit donc tenir compte de ce qui se passe dans la tête du sujet apprenant, et de la spécificité du contenu conceptuel de chaque discipline pour favoriser l’appropriation de ce savoir particulier.

C’est dans cet espace que se développent les echerches actuelles en didactique des disciplines.. Voilà d’emblée campé le débat que nous voulons susciter et qui, s’il est clos sous d’autres cieux à l’avantage d’une conception constructiviste et cognitiviste de l’apprentissage humain, ne semble pas être dépassé chez nous. Nous devrions dire, pour être plus proche de la vérité, qu’il n’est pas engagé, le parti pris sur la place étant, en général, en faveur du courant béhavioriste.

Faisons très rapidement le point sur la question à partir de chacun des deux points de vue. pour faire vite, nous ne donnerons de chacun d’eux que les traits essentiels qui le aractérisent. Nous avancerons, à la fin, pour conclure, notre point de vue de didacticien des Sciences, de la Biologie récisément. Le béhaviorisme (ou comportementalisme) définit l’apprentissage comme une modification durable du comportement résultant de la conséquence d’un entraînement particulier. Le terme « béhavioriste » fut utilisé pour la première fois par John B.

Watson en 191 3 dans un article portant sur la nécessité d’observer les comportements pour pouvoir les étudier. De 1920 jusqu’au milieu du siècle, le béhaviorisme domina la psychologie aux États-Unis, tout en exerçant une puissante nfluence partout dans le monde. Dès les années 1950, ce nouveau mouvement avait produit une telle masse de données que des psychologues expérimentaux purent formuler leurs propres théories de l’apprentissage et du comportement. Il existe plusieurs théories dans le champ du béhaviorisme (les théories associationnistes, environnementales et comportementales.

La pensée béhavioriste considère donc que les comportements des individus sont des réactions des stimuli, venus du monde Pavlov peut être considéré comme le père de cette doctrine. Son protocole expérimental en stimulus-réponse fut repris omme paradigme pour la psychologie aussi bien en Russie qu’aux États-Unis ou en Europe. Selon cette doctrine, toute référence à la conscience est écartée et l’on se borne à observer des stimuli et des réponses. L’individu est considéré comme une « boite noire » à laquelle le psychologue ne cherche pas à avoir accès.

La doctrine fut légèrement modifiée par Burrhus Frederic Skinner, au milieu du siècle, avec la mise au point du conditlonnement dit « opérant Ce type de conditionnement considère que l’action de Pindividu sur le milieu permet d’obtenir un renforcement positif. Skinner mis au point une méthode de renforcement positif ou négatif des comportements. Le béhaviorisme récuse que l’on doive connaître les déterminations internes à Pindividu, (qu’elles soient biologiques ou représentationnelles) et simplifie l’observable de manière importante.

Son domaine d’étude est constitué par les comportements simples (des individus humains ou animaux) vu comme des réponses ? des stimulations. HISTOIRE DU BEHAVIORISME Historiquement, le béhaviorisme est apparu en réaction aux approches dites « mentalistes » qui voyant dans le mental la cause de toute action défendaient ‘introspection en tant qu cès à la compréhension perception, et le béhaviorisme respectivement (Carlson et Heth, 2010).

En 1913, John Broadus Watson établit les principes de base du béhavlorisme (dont il invente le nom) en affirmant, dans un article intitulé La psychologie telle que le béhavioriste la voit3 que si la psychologie veut être perçue comme une science naturelle, elle doit se limiter aux événements observables et mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique, de toutes les interprétations qui font appel à des notions telles que la conscience et en condamnant, sur le plan méthodologique, ‘usage de l’introspection « aussi peu utile à la psychologie qu’elle l’est à la chimie ou la physique Il fait de l’apprentissage un objet central pou l’étude du comportement, qui doit être approché uniquement sous l’angle des comportements mesurables produits en réponse à des stimuli de l’environnement. Cette position de prlncipe défendue par Watson correspond à ce qu’on a appelé par la suite le « béhaviorisme méthodologique » pour le différencier des autres courants auxquels il donnera naissance. En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrus F.

Skinner introduit la notion e conditionnement opérant sur la base des observations qu’il effectue sur les animaux placés dans des paradigmes opérationnels au cours desquels ils apprennent par essaierreur les actions à effectuer pour obtenir une récompense. Alors que Watson la rejetait, Skinner s’appuie sur la loi de l’effet de Thorndike qui établit que le comportement est fonction de ses conséque elopper les notions de s 03 d’apprentissage programmé. Ces principes marquent une divergence profonde avec le béhaviorisme méthodologique de Watson en acceptant l’idée que des variables internes à l’individu puissent intervenir dans l’analyse du comportement.

De plus, ce courant ne rejette pas les processus internes comme les pensées ou les émotions mais les qualifie d’« événements privés » auxquels peuvent tout aussi bien s’appliquer les principes de la psychologie opérante ; ce qui revient à dire « tout est du comportement y compris les événements mentaux, d’où le terme « béhaviorisme radical » qui désigne cette approche. LES THÉORICIENS BEHAVIORISTES CELEBRES VI- IVAN PAVLOV Ivan Petrovitch Pavlov (en russe : V•1aaH neTp0BL. 1H naanoa), né le 26 septembre (14 septembre) 1849 à Riazan, Empire russe et mort le 27 février 1936 à Léningrad, URSS, est n médecin et un physiologiste russe, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1904 et de la médaille Copley en 1915.

Au cours des années 1890, Pavlov réalisa une expérience sur la fonction gastrique du chien en recueillant grâce à une fistule les sécrétions d’une glande salivaire pour mesurer et analyser la salive produlte dans différentes conditions en réponse aux aliments. Ayant remarqué que les chiens avaient tendance ? saliver avant d’entrer réellement en contact avec les aliments, il décida d’investiguer plus dans une longue série d’expériences, il variait les stimuli suwenant avant la résentation des allments. C’est ainsi qu’il découvrit les lois fondamentales de l’acquisition et la perte des « réflexes conditionnels » c’est-à-dire, les réponses réflexes, comme la salivation, qui ne se produisaient que de façon conditionnelle dans des conditions expérimentales spécifiques chez l’animal.

Ces expériences, réalisées au cours des années 1890 et 1900, ne furent connues des scientifiques occidentaux que par des traductions isolées et ce n’est qu’en 1927 qu’elles furent toutes traduites en anglais. un point intéressant, c’est que l’expression de Pavlov « réflexe conditionnel » cnoaHblV1 peoneKc ») a été mal traduite du russe en « réflexe conditionné et d’autres scientifiques en lisant ses travaux ont conclu que, comme de tels réflexes étaient conditionnés, ils devaient avoir été produits par un processus appelé conditionnement. Comme le travail de Pavlov a été surtout connu à l’Ouest par les écrits de John B.

Watson, l’idée de « conditionnement » en tant que forme automatique d’apprentissage est devenue un concept clé dans la psychologie comparative qui se développait et l’approche générale de la psychologie qui la sous- tendait : le béhaviorisme. Bertrand Russell était un avocat passionné de l’importance du travail de Pavlov pour la philosophie de l’esprit. utilise souvent l’expression « chien de Pavlov » pour décrire quelqu’un qui réagit de façon instinctive ? une situation, plutôt que d’utillser son esprlt critique. Le conditionnement pavlovien était un thème important dans les romans dystopiques d’Aldous Huxley, Le Meilleur des mandes et d’Onuell, 1984 (« Minute de la Haine », « Langage automatique »), ainsi que dans le livre L’Orange mécanique d’Anthony Burgess où le protagoniste est conditionné pour réagir de manière négative à la violence et au sexe.

Ses travaux ont également été repris par divers obstétriciens européens (Fernand Lamaze, Grantly Dick Read) et leur ont permis de mettre au point les premières méthodes de préparation à la naissance dans le but de permettre aux femmes d’accoucher sans douleur (réflexes conditionnés de respirations adaptées aux contractions lors du travail). On croit généralement que Pavlov faisait toujours savoir que les allments allaient arriver en appuyant sur une sonnette. Pourtant, ses écrits témoignent qu’il utilisait une large variété de stimuli, y compris des sifflets, des métronomes, des fourchettes qu’il faisait ésonner, en plus des stimuli visuels habituels. Quand, au cours des années 1990, il est devenu plus facile pour les scientifiques occidentaux de visiter le laboratoire de Pavlov, ils n’y ont pas découvert la moindre trace de cloche.

Pavlov, grâce à ses recherches novatrices sur le conditionnement, et plus spécifiquement sur le conditionnement classique, est considéré comme l’un des fondateurs de la psychologie soviétique m Béhaviorisme VII- JOHN WATSON John Broadus Watson (1878-1958) un psychologue américain, fondateur du béhaviorisme. Voulant faire de la psychologie une science objective, il éfend l’idée que celle-ci doit se cantonner à l’étude rigoureuse des comportements(behavior en anglais américain) observables tels qu’ils se produisent en réponse ? un stimulus défini en excluant tout recours à l’introspection. Watson accorde ainsi une place centrale aux phénomènes d’apprentissage et notamment d’association stimulusréponse, dans le droit fil des travaux de Pavlov.

Convaincu par l’intérêt de l’approche behavioriste pour les applications de la psychologie, les recherches de Watson se portent sur l’étude du comportement anmal, la publicité et l’éducation des enfants, notamment ? ravers l’expérience très controversée dite « du petit Albert » (du nom donné à l’enfant sur lequel il testa les théories béhavioristes). Influence de Thorndike John B. Watson fut également très intéressé par les travaux d’Edward Thorndike, notamment les deux lois de l’apprentissage par essai-erreur : la loi de l’exercice, et la loi de l’effet. La loi de l’exercice suppose que le comportement devient de plus en plus automatique si la réponse est stable. La loi de l’effet suppose que si l’effet du comportement apporte du plaisir, celui-ci sera renforcé. Watson ne gardait que l’aspect technique, et a s pect PAGF 03