La Tragédie Grecque

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Naissance du théâtre Dans la représentation, il y a quelque chose qui est d’ordre de lien très fart à la mort. Et c’est le rapport à la mort qui lie l’art à l’Homo Sapiens. On donne donc forme ? l’invisible dans l’art c’est-à-dire Dieu. Art des cavernes = pratiques spectaculaires. Le théâtre est présent dès que l’homme est en rapport avec l’invisible : le chamanims, c’est une forme de théâtralité de rituel entre l’invisible et ceux qui regardent (théatrome: celui qui regarde. ) Phénomène du théâtre avec le dédoublement, donner vie aux morts. Le théâtre est lié à la delà.

Cest vivre une Au théâtre les masqu capacité à devenir a Cest un lien entre la aussi son âme. or 27 rapport avec l’au- ésent: mimétisme parence et on capte Les masques ont un lien entre les pratiques ancestrales et le théâtre grec, avec Dionysos comme patron du théâtre et du masque. Dès 3000 avant J-C, en Egypte, il y avait une civilisation qui mettait en place des jeux, des pièces et les masques représentant les principaux Dieux, étaient joués par des prêtres, notamment la mort d’Osiris qui a été joué avec des acteurs, de la danse et des masques.

Dans les cérémonies égyptiennes, il y avait un choeur car le théâtre était très lié aux religieux. En Crète, on pouvait voir les aires de jeu dans lesquelles les cérémonies théâtrales avaient lieu et étaient mises en musique. Spectacle publique: Cest l’endroit où l’on voit la disposition du publique. Le théâtre se caractérise comme étant une pratique du spectacle publique aved des répresentation dans le présent (ce qui est contraire au cinéma).

Il suppose alors à une réception positive et collective, avec quelque chose de fictionnel, le semblant, la projection, l’illusion dramatique, on sait que tout est fait de maniere simuler. Le théâtre est une façon de redoubler le réel, en effet l’action du spectacle ‘est pas directe, c’est du second degrés et le théâtre ne fait que représenter un fait. La perversion théâtrale, c’est ce qui est joué au premier degrés, tout est réel par exemple des esclaves tués sur scène.

A la différence de la sculpture, le théâtre doit prendre un sens dans son déroulement car il faut intéresser le public sur une durée définie. Le théâtre devient rapidement une technique avec un savoir faire et une mise en oeuvre de procédés, avec un travail pour que le phénomène soit toujours valable. texte Le théâtre a longtemps été confondu avec la littérature, rangé dans les poèmes. Alors qu’il s’agit d’un genre littéraire à part entière. Une pièce de théâtre à des traits spécifiques qui permet de la différencier d’un autres textes par exemple avec les didascalies, il n’y a pas de narrateur. ait social, institution l’autium se qui relève des activités du temps de loisirs, civisme… Le théâtre renseigne sur les enjeux de la société, ses centres d’intérêts… Et ces donnés doivent pouvoir venir éclairer n’importe quelle pièce de théâtre. NAISSANCE DU THEATRE GREC 1) Dionysos, patron du théâtre. Dans le Panthéon grec, Dionysos est considéré comme étant un Dieu à par, en effet, c’est un dieu rrant, vagabond, un dieu de nulle-part et un dieu de partout.

Son père Zeus est apparu à sa mère Cémélé une mortelle, visitée par un amant Invisible qu’elle n’avait en aucun cas le droit de voir, elle finira foudroyer après avoir vu son amant et elle sera tuée par l’éclat divin, on ne peut pas être en directe avec une divinité. Lorsque Cémélé meurt, elle était enceinte, c’est alors que Zeus prend le foetus et vient le mettre dans sa cuisse. Dionysos est alors celui qui est né deux fois, une fois de sa mère et une fois de son père. Dionysos est alors confié à Hermés qui le donne a élevé par un roi.

Il est habillé comme une femme, pour le cacher, ambivalence et bisexualité. Zeus a envoyé son fils loin mais quand il devient jeune adulte, Dionysos revient du fin fond de l’Asie jusqu’en Grèce. Il est alors la figure de ce qui est déroutant car il va introduire dans la vie quotidienne un ailleurs imprévisible. Il eut beaucoup de femmes comme fidèles. Pour le grec civilisé, Dionysos mérite alors une place privilégié dans la cité ce qui est étranger a droit de citer à Athènes dans le théâtre.

Hechilles, les perses: Il s’agit d’une pièce où nous devons nous mettre à la pla 3 OF dans le théâtre. ettre à la place des perses et de ceux que l’on a combattu et vaincu. On doit avoir de l’empathie et de la compassion. Cest ça le théâtre. On a le même principe avec la Guerre de Troie. Dionysos est étranger et demande alors une place dans la cité, mais ce qui est aussi étrange en soi, c’est l’incompréhenson qu’on a car ce qui n’est pas rationnel, ce qui nous dépasse, ce que l’homme ne peut pas voir (Cémélé et Zeus).

On a une ouverture critique et une tolérance. On a donc la dimension du délire Dionysiaque car Dionysos est celui qui introduite au sein de la rationalité le délire (il est le dieu du vin), il a une conscience ltérée. Ce lien avec une divinité, un conscience plus élevée. Dionysos établit alors des liens avec ce ? quoi nous n’avons pas accès, par la fête, il change les relations entre les gens, il brise les frontières, il ouvre le moi et le rend illimité, conscience personnel et conscience collective.

Il change donc le rapport avec la mort, les autres… tous les relations sont ainsi reconsidérées. Texte de Nietzsche: La naissance de la tragédie. On a là le Dieu de la métamorphose, avec le principe du théâtre comme démultiplication de soi (lorsqu’on lie le théâtre à toutes les voix). Danses autour des asques de Dionysos (amphore grec du Ve), Ce qui donne un lien avec la nature, Dionysos est toujours représenté avec une peau de bête. Car il peut être hermaphrodite.

La tragédie grecque accompagnée de percussions et de flûtes (laulos: double flût hermaphrodite. La tragédie grecque accompagnée de flûtes). 2) Les masques: Dans le théâtre grec, les masques étaient fabriqués à base de chiffons stuqués et coloriés, il n’en reste donc plus aujourd’hui. Ces masques étaient prolongés avec des perruques et des barbes. Leur but était alorss de rendre vivant un personnage non réel ou non présent. Les masques dit votifs étaient des signes de dévotion envers les dieux, ils n’étaient donc pas portés.

On représentait alors les masques des dieux car selon le mythe on ne pouvait les regarder directement sans être pétrifié (transformé en pierre). Exemple avec le masque de Gorgone. Sur ces masques étaient ajoutés une proéminence frontale, l’Onkos, afin de rendre le personnage irréel, le théâtre tragique ne doit pas être réaliste. Les acteurs portés eux également des Cothurnes (chaussures) afin d’être surélevés, elles donnaient une démarche particulière aux acteurs. Les expresslons donnaient à ses masques dépendent de ‘histoire dont ils deviendront les personnages.

Au début un masque était une surface neutre, sans expression, puis c’est vers le Sième siècle que des traits vont être ajoutés et deviennent ensuite de véritables expressions. Les masques sont alors colorés et classés dans des catégories, selon l’âge, le sexe et l’expression. Premières utilités des masques -Voir de loin l’expression du personnage, -Jouer des personnages différents dans la même pièce par un seul acteur -Jouer une femme, (car se s louaient) PAGF s OF par un seul acteur -Jouer une femme, (car seuls les hommes jouaient) -Porter la voix.

Leurs fonctions changèrent au cours des âges, le masque sert de métaphysique des essences psychologiques. (Exemple: un esclave rusé et une femme acariâtre). 3) Les genres : Cest vers la fin du 7è siècle que le culte de Dionysos va donner au théâtre un genre dithyrambique. Thespis, poète dramatique, voyage de cité en cité en roulotte afin de recruter un choeur. Le Pisis prate est donc le premier choeur athénien de la tragédie. Il existe plusieurs genres du théâtre grec -Comedie, -Tragédie, -Dithyrambe, -Drame satirique, -Cômos (précéde les cortèges. . dithyrambe . -Il utilise des sujets mythologiques, non masqué, -choeur de 50 personnes (homme adultes et enfants) -musique tumultueuse: double flûte et percussions. -le public entoure l’orchestra. drame satirique (tragédie amusante) : -L’acteur principal donne le ton, -Structure fixe et précise (variation infimes) le prologue -> parados avec l’entrée du choeur, cinq actess séparés par des chants du choeur. comédie : -Scènes diAgone (de combat) obligatoirement des disputes, la défense d’une idée qui prédomine puis l’emporte.

Parabase: suite à l’Aeone, ve ses costumes, les PAGF OF c’est de plus en plus politique mais de moins en moins religieux, il a ici une évolution de la tragédie vers le drame, avec une philopsophie et une liberté de jugement de plus en plus pondérantes, atrophie du choeur au profit du héros et une disparition du choeur pour une liberté d’esprit. Le culte domine alors le théâtre grec et est aussi présent dans les spectacles. Le cultiel devient alors culturel quand la cité le soutien. On alors 3 représentation par an. Les grandes dionysies (en mars) 2 jours de dithyrambes, 3 jours de poèmes tragique et 1 jour de comédie. -Les Lénéennes (Janvier) spécifiques à Athènes, -Les Dionysies champêtres (en decembre). Pour toutes ces fêtes, le théâtre (lieu d’où l’on voit) est édifié sur un terrain dédié et consacré ? Dionysos. Les prêtes y accomplissent avant des rituels et les spectateurs doivent porter une couronne religieuse car c’est le symbole de l’union. Les choristes quant ? eux étaient sacrés et devaient eux aussi accomplir des rituels avant de commencer à jouer, pour se purifier (sacralisation).

L’orchestra: -Statue du dieu : autel de Dionysos avec ses deux masques au milieu de l’orchestra. -Fosse: animaux qui étaient sacrifiés pour que le sang coule avant la représentation : sanctification. Cavea: places d’honneurs des spectateurs, réservés au clergé (les prêtes sont tirés au sort à cet époque, pas de vocation, tous Is citoyens pouvaient être prêtres. ), aux hauts dignitaires et invités. Lorsque la représentation est lancée, il n’y a aucun élément culturel qui doit être préent, car I culturel qui doit être préent, car l’essentiel doit être basé sur l’homme et sur sa liberté.

Avec une mise ? distance, puisque l’aspect religieux est certes important mais il faut savoir distinguer proprement la tragédie des autres genres théâtrales. La tragédie est le genre qui est arrivé en dernier au moment où le uestionnement de l’homme par rapport au destin est devenu au centre des préoccupations, ce sont des autres éléments figurant au choeur du spectacle. Alors que les autres genres se rapprochent directement au culte Dionysiaque. La tragédie relève alors d’une spéclficlté qul vient marquer l’éloignement du religieux.

Dionysos comporte de véritables danses en possession dans le coeur, diminuant au fil du temps le choeur. La Tiasse (femmes qui le suivent) du Dieu forme ainsi un cortège montrant son importance et son pouvoir. Ily a ici quelque chose de l’ordre l’hystérie, un mouvement contraire et délire divin. La danse est une satisfaction (acquiescement à l’hystérie) et la délivrance (la catharsis cède alors la la tentation et on s’en libère) c’est donc dialectique (c’est-à-dire un double mouvement) -> richesse.

La catharsis est ici un dénouvement de la crise hystérique, un possession et une délivrance du dieu, c’est une possession mais qui est en vue d’une délivrance. Le théâtre antique: On a ici une expérience totale qui est plongée dans une épreuve importante pour les spectateurs, c’est une épreuve de dépaysement, une façon de sortir du quotidien. Cest un ge BOF spectateurs, c’est Cest un genre purement dionysiaque ou l’effet cathartique est fondamental pour la comédie grecque qui met en place quelque chose de nouveau, c’est ici une nouvelle façon de se questionner sur l’humain.

La tragédie serait donc dans son essence une création purement athénienne avec laquelle le dieu aurait prêté ont théatre uniquement à cause de la proximité, il n’est donc pas le choeur de ce genre. La tragédie c’est une autonomie de plus en plus par rapport au délire dionysiaque, c’est une genre plus clvique que religieux dans la Clté (Athènes qui est à la fois une ville et un état. ) On peut ainsi se poser la uestion : Comment la tragédie s’intègre-t’elle dans la cité? Cest grâce à la Chorégie, un choré notamment celui qui joue dans le choeur.

La chorégie est une institution qui réglement le choeur, c’est une obligation officielle imposée aux citoyens riches. Le chorège (celui qui dirige le Chorégie) doit instruire, c’est-à-dire diriger et payer le choeur. Ils étaient parmi les grosses fortunes, tirés au sort et ils étaient environs 1200 sur 40000. Il y avait trois chorèges car il y avait trois tragédies. Ce sont de grosses charges financières car il faut une location de salle, des équipement, des oissons/repas et des acteurs… ) C’est dû au difficultés économiques que le choeur va diminuer, la chorégie disparaît à cause de la guerre du Péloponnese avec Sparte.

Théoricone: Au départ, le théâtre était gratuit pour tous les citoyens, sauf pour les f PAGF Au départ, le théâtre était gratuit pour tous les citoyens, sauf pour les femmes, les métèques (membres des cités voisines), les 40000 citoyens athéniens sont dispensés de travail (démocratie). Les esclaves ne pouvaient donc pas assister aux spectacles, les femmes pouvaient selon certaines sources y assiter depuis le haut des gradins. Les places coûtaient un tiers d’une journée de travail. Ce qui laisser les citoyens les moins riches, leur place était alors subventionnée par l’Etat car les Dionysies étaient eux obligatoires.

Pour les grecs, l’Agone, c’est-à-dire le combat, l’affrontement un moment essentiel à la tragédie car on a là une utilisation de phrase d’un vers pour donner un côté vif aux échanges. On a là une compétition de poètes et en plus des acteurs sur scène pour ainsi donner une dimension différente au temps festif théâtral, il faut les partager sur le plan artistique. Le mécanique des concours dramatiques étaient lutôt complexe car l’art-compte désignait les chorèges et les poetes qul devaient concourir.

Ils étaient ainsi désignés démocratiquement par tirage au sort à L’Agora. Chaque oeuvre n’était représentée qu’une fois au Ve siècle, elle était mise en concourss avec deux autres tragédies, ce n’est que plus tard au IVe et IIIe siècles que Ion reprend les meilleurs pièces. Le jury était lui aussi désigné par le sort (Signe des dieux, pour les grecs le sort n’est pas aléatoire): 10 citoyens. Cette société fait donc en sorte que son spectacle fonctionne comme son organisation démocratique. Cest un modèle de théâtre populai