La socialisation
Sujet : « La socialisation dépend-elle seulement du milieu social d’appartenance ? » La socialisation désigne le processus par lequel les individus apprennent les modes d’agir et de penser de leur environnement, les intériorisent en les intégrant à leur personnalité et deviennent membres de groupes où ils acquièrent un statut spécifique. On distingue la socialisation primaire et la socialisation secondaire. La socialisation primaire correspond à la période de l’enfance et concerne quatre instances de socialisation (la famille, l’école, les groupes de pairs et les médias).
L’action de ces instances tructurera la personnalité sociale du futur avenir. Le milieu social vien « ext d’appartenance est le dans lequel renfant g OF4 l’instance qui laisse la us Swip next page d’appartenance va d mais elle est égalem que par le genre et la nationalité. ille évolue et donc ion la famille est Le milieu social s la socialisation tres instances ainsi Nous verrons donc dans quelle mesure le milieu social d’appartenance entre en compte lors de la socialisation d’un individu, et quels autres facteurs il existe.
Dans un premier temps nous verrons que la socialisation dépend en partie du milieu social d’appartenance, de la famille et u travail. Dans un second temps nous verrons qu’elle dépend aussi de la nationalité et du sexe de l’individu. . La socialisation dépend en partie du milieu social d’appartenance La famille dans la socialisation primaire La famille est l’instance principale de la socialisation, son rôle est très important. En effet c’est dans le cadre du milieu familial que se transmet le système de normes et de valeurs.
Ce rôle prépondérant de la famille s’explique premièrement parce qu’elle intervient dès le plus jeune âge, au moment où la personnalité de l’enfant est encore influençable, et deuxièmement parce que a socialisation se fait dans une dimension affective. L’enfant apprend et intériorise en observant ses parents. Les normes et les valeurs selon le milieu d’appartenance sont différentes dans les milieux bourgeois on valorise plutôt la maitrise de soi et l’autonomie alors que dans les milieux ouvriers on insiste sur les qualités d’obéissance.
Les parents appartenant au milieu populaire utiliseront l’intimidation et auront recours à la violence pour éduquer leurs enfants, sans vraiment essayer de leur inculquer des principes et leur expliquer le bon comportement à avoir en société. L’adolescent du doc 1 explique avec fierté le omportement violent qu’a eu son père dans un supermarché, ce qui indique qu’en plus de l’avoir observé, celui-ci a interprété ce comportement comme étant adéquat et on peut en déduire qu’il reproduira le même.
Un enfant du milieu bourgeois lui, sera suivi par ses parents. Son éducation sera très pointilleuse comme lu dans le doc 1 « ne pas mettre les coudes sur la table, rester en place, attendre… » Contrairement à renfant du milieu populaire. Il. Mais la socialisation dépend également d’autres facteurs A. La nationalité Selon d’où 2 Selon d’où nous venons, notre socialisation est différente. Un ?lève de nationalité française aura plus de chances de réussir ses examens, contrairement à un élève ayant une nationalité étrangère.
Cela s’explique d’abord par le langage qui est différent, ce qui rend la compréhension orale et écrite difficile. Ensuite viens la socialisation du groupe d’origine. L’élève étranger aura intériorisé les normes correspondant à la société et aux fonctionnements de son pays. Il doit donc se réadapter à ce nouveau fonctionnement. De plus, sa famille également étrangère n’aura peut être pas les mêmes priorités qu’une famille d’origine française, ce qui déstabilisera l’élève et son omportement sera moins confiant que celui d’un élève français habitué à fonctionner ainsi.
Cette réadaptation peut également être difficile socialement parlant : Les autres élèves ainsi que les professeurs pourraient sous-estimer ses capacités et cela lui ferai perdre confiance en lui. Son ambition sera moins forte et ses résultats moins bons. D’après le doc 4, 63,7% des élèves de nationalité française obtiennent le bac contre 46,8 % des élèves étrangers. Seulement 19,7% d’entre eux obtiennent un bac général, ce qui démontre leur peu d’ambition pour effectuer de grandes études.
De plus, le fonctionnement de nos groupes d’origine influence notre façon d’agir et d’évoluer. En effet, comme vu dans le doc 3, les sociétés scandinaves favorisent de brillantes études et une grande autonomie de Hindividu, tandis que les sociétés méditerra 3 brillantes études et une grande autonome de l’individu, tandis que les sociétés méditerraneennes mettent en avant le sens de la famille ce qui réduit l’autonomie de l’individu ainsi que son ambition professionnelle.
B. La socialisation dépend aussi du genre Lorsqu’on interroge des individus, les adjectifs associés spontanément à chaque sexe sont différents. Ainsi on associe les termes affectueuse, prudente, rêveuse, sensible ou encore délicate à la fille alors que pour un garçon les termes qui reviennent sont : agressif, ambitieux, casse-cou, énergique ou encore courageux.
Cependant, ces adjectifs ne sont pas nécessairement représentatifs de la réalité et sont en fait des stéréotypes c’est-à- dire des préjugés, des idées reçues qui peuvent cependant être partagés par nombre de personnes. Ils ont des conséquences sur la socialisation des filles et des garçons. Comme vu dans le document 5, les jeunes filles représentent les rôles passifs et eu important dans la société actuelle : le mariage, le ménage, l’espace domestique.
Cette image donnée est très représentative de celle de la femme dans la société actuelle, et les jeunes filles intériorisent celle-ci et perdent l’ambition d’effectuer un métier demandant plus de responsabilités. Les jeunes garçons eux, représentent le monde professionnel, et ont un rôle actif. C’est eux qui dirigent la société, et cette image leur donne confiance en eux. Cela leur permet de se projeter dans le futur, et leur laisse un large choix de métiers prestigieux. 4