La Satire Et Le Divertissement
La satire et le divertissement Acte l, scène 2, le Malade imaginaire l. La comédie dans la comédie 1) Toinette joue la comédie Toinette ment a Argan pour couper court aux remontrances « faisant semblant de s’être cognée la tête » (1. 3)0 comique de to nextÇEge paw- geste et de situation « Diantre soit fait de colère après avoir fei «Vous pressez si fort grand coup de la tête comlque grace aux in exagération comique ors feint d’être en sus donné un et. »(1. 4, phrase and coup » : Son mensonge relève du comique de situationn elle insiste ur son mal « après ce que je me suis fait »(1. 5, 16), « casser la tête »{1. 19) Cl hyperboles comiques Toinette feint de souffrir pour couper la parole à ArganD jeu de scène comique (1. 8 à 27) pour l’interrompre « Ah ! » (l. 10, 12, 14, 24,26), elle exagère ses cris et empêche Argan de finir ses phrases0 comique de parole « toujours pour l’interrompre » (l. 24) confirme la mauvaise foi de Toinette 2) Argan joue un rôle Jurons exagérés « Ah! Chienne ! ah ! carogne » (l. 2), « Ah! Traitresse » (l. 7, 23), « coquine » (l. 15, 21), « carogne » (I. 18), ? chienne » (l. 5), il fait preuve d’une extrême grossièreté que renforce les interjections en «Ah ! » ( l. 2, rend sa colère exagérée et ridicule 3) Argan et Toinette se joue mutuellement la comédie Argan a envie de quereller « Tais-toi donc, coquine, que je te querelle. » (l. 15)0 créer un conflit est une volonté délibérée d’Argan, de plus, il fait preuve de mauvaise foi « Quoi! Il faudra encore que je n’aie pas le plaisir de la quereller ? » (I. 29), pour lui cette dispute est un jeu, une comédie. « Tu m’en empêches, chienne, en m’interrompant à tous coups » (l. ) confirme sa mauvaise foi car il désire réellement se mettre en colère. A la fin, il cède soudainement « Allons, il faut en passer pas là 35) Toinette a envie de le provoquer (1. 21) [‘un vaut bien l’autre. Quitte à quitte si vous voulez Toinette établit une rivalité entre elle et son maître alors qu’elle est la servante forme de contestation du pouvoir pour faire rire: procédé comique. Elle réplique à son maître et exerce un chantage « Si vous avez le plaisir de quereller, il faut bien que de mon côté, j’ai le plaisir de pleurer »(l. , 34)0 oxymores : « plaisir de quereller plaisir de pleurer Leur conversation en devient complètement absurde. Ils rlvalisent dans le plaisir d’être mécontent. Conclusion: Molière a recours au comique de paroles, de gestes et de situation pour présenter, sur le ton de la farce, une recours au comique de paroles, de gestes et de situation pour présenter, sur le ton de la farce, une comédie dans la comédie. Il. La satire de la médeclne 1) L’obsession d’Argan Après la dispute entre Toinette et Argan et une brève phrase de transition « Ôte-moi ceci, coquine, ôte-moi ceci . ?? (l. 35) il en vient à son principal centre d’intérêt : sa santé et son corps. «Ai- je bien fait de la bile ? » (I. 39) 0 obnubilé par son corps car dès la fin de la dispute, déjà deux questions sur son corps « Qu’on ait soin de me tenlr un bouillon prêt pour fautre que je dols tantôt prendre » (l. 43) C] pense déjà à préparer le suivant. obsession d’Argan pour ses entrailles : ridicule et comique scatologique Idéalisation de la médecine « Taisez- vous ignorante » (l. 9) : vouvoiement à l’égard de Toinette alors qu’avant il l’insultait de açon familièren le vouvoiement crée une distance méprisante, sous entend que la médecine n’est pas accessible au commun des mortels. « Ce n’est pas à vous à contrôler les ordonnances de la médecine » (l. 49, 50)Dincontestable « la médecine »CI généralisation qui montre que d’après Argan, Toinette critique une science, une institution sacrée: idéalisation ironique de la part de Molière 2) Critique de la médecine L’apothicaire est ridiculisé : « je ne me mêle point de ses affaires là 40)C tournure qui exprime le mép