La Liberte
La liberté Le mot français liberté vient du mot latin libertés du même adjectif libère qui désigne la condition juridique et sociale de l’homme libre dans l’Antiquité romaine et grecque également d’ailleurs, c’est-à-dire l’individu qui jouit des droit et des devoirs des citoyens par opposition à l’esclave soumis à l’autorité d’un maitre.
La notion de la liberté peut aussi se définir au moins de deux manières soit comme condition sociale, juridique et politique objective permettant à l’individu d’agir au sein de la société, de concert avec les autres et notamment de participer ? la vie politique et publique en tant que citoyen, ça c’est le sens original antique grec et romain de mot liberté. Ou alors la liberté peut se définir métaphysique, c’est- ors ou à l’esprit qui perm , to nextggge lui-même.
Quel que sociale, juridique et p ou psychologique et antérieure a l’amé agir et de penser par Lence notamment t développe a la fin de l’Antiquité sous l’in uence de certains courants philosophiques et religieux, je pense en particulier du stoïcisme et au christianisme. Autrement dit nous remarquons ici une opposition ondamentale entre deux conceptions de la liberté : une liberté qui est objective et extérieure définit par Fordre social, juridique et politique par opposition de la liberté subjective intérieure définie avant tout par l’âme ou par la conscience de l’ind page l’individu.
La plupart des questions politiques qui portent sur la liberté peut être en quelque sorte dérivée à partir de cette opposition fondamentale. Je poserai principalement 3 questions C] Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? « il n’y a personne qui ne ressente et n’expérimente que la olonté et la liberté ne sont qu’une même chose, ou plutôt qu’il n’y a point de différence entre ce qui est volontaire et ce qui est libre » René Descartes, méditations métaphysique.
La théorie cartésienne de libre arbitre identifie la liberté a la volonté , c’est-à-dire a la faculté intérieure de l’âme qui permet à chaque individu de prendre une décision avant d’agir. Or il convient de se demander si la liberté peut s’identifier à cette seule faculté intérleure d l’âme qui permet donc de cholslr ou de décider ou bien si une philosophie de la liberté ne doit pas prendre en onsidération également les contraintes extérieures auxquels je dois soumettre mon action afin de pouvoir la réaliser et l’amener à bien.
Dans cette seconde hypothèse la volonté individuel ne risquerait-elle pas d’être limitée ou entravée à tel point que nous perdrions plus moins au simplement notre liberté. Paradoxalement certains philosophes n’hésitent pas a définir la liberté comme Pacceptation des contraintes ou des nécessites extérieures comme la soumission entière de la volonté au contrainte du monde dans lequel nous vivons.
Cest le cas par xemple du philosophe stoïcien Épictète qui affirme dans son manuel « la liberté consiste à vouloir que les choses arrivent non comme elles te plais son manuel « la liberté consiste à vouloir que les choses arrivent non comme elles te plaisent mais comme elles arrivent » Notre sol est véritable liberté serait donc de comprendre et d’accepter le fait que nous ne faisons pas ce que nous voulons mais nous nous plions toujours à la nécessite Obéir, est-ce renoncer à être libre ? La question posée par ce sujet nécessite de faire une distinction conceptuelle entre l’obéissance et la soumission.
En effet contrairement à la soumission devant la contrainte physique ou la force qui ne nous laisse aucun choix. L’obéissance s’oppose toujours au consentement individuel et donc la liberté de choisir. Dès lors il s’agit d’obéir a la loi morale ou une loi juridique, c’est-à-dire a une obligation. Lorsque j’obéis a une loi morale ou a juridique, en effet je suis toujours au moins en partie consentant, c’est-à-dire a la fois libre et responsable de moi- même. Cest pourquoi l’obéissance a une portée morale et correspond à l’obligation contrairement à la soumission qui ne elevé que la contrainte physique.
En outre, si la loi a laquelle je me soumets et même de ma propre volonté alors l’obeissance peut être complétement compatible avec la liberté. J Rousseau « l’obéissance a la loi qu’on s’est prescrite est liberté » Le contrat social 1762. En résume, que ce soit sur le plan moral ou sur le plan juridique et politique, la volonté qui se soumet à la loi qu s’impose a elle-même peut être dite parfaitement libre, c’est-à- dire autonome. C] L’hypothèse scientifique du déterminisme remet-elle en questlon l’idée de libert