La Jeunesse Et La Violence
La violence et la jeunesse Actuellement le mot violence est souvent employé pour raconter des situations fort variées. Aussi il est nécessaire d’essayer de le définir pour tenter de délimiter les faits qu’il recouvre. La violence n’est ni partout, ni nulle part car la violence est un acte de destruction physique ou psychique qui peut être dirigé vers des personnes ou vers des choses. Elle a pour but de détruire l’humain et/ou les liens d’humanité entre des êtres. Toute personne qui se sent niée, détruite, sidérée, pétrifiée… ar une attitude, une conduite, une parole provenant d’un individu, ‘un groupe ou d’une institution est soumise à un acte de violence. La personn une force interne mo er or 12 contre elle-même ; ai le • sont unes des forme Mais nous allons ici n à ce moment là, par oment se retourner Ion, l’épulsement… rnée contre soi. lence en rapport avec la jeunesse, la violence dans les banlieues notamment ou encore les jeunes et les jeux vidéo, ainsi que de l’evolution e la cause de la violence chez la plupart des jeunes.
La jeunesse dans les banlieues. Les émeutes de 2005 dans les banlieues Française refletent la violence qui s’installe au sein de la populatlon.. ces dernières se ont étendus à toute la France en quelques jours ce qui montre les tensions grandissantes en banlieues.. Létat d’urgence a été déclar Swipe to vlew next page déclaré le 8 Novembre 2005, puis prolongé pour une durée de trois semaines consécutives. Au 17 Novembre, la police déclare être revenue en situation normale mais des inquiétudes persistent.
Dans certains cas, ces événements se sont transfomés en émeutes opposant plusieurs centaines de jeunes issus de l’immigration, très majoritairement de nationalité française qui n’ont pas hésité à manier le cocktail Molotov, dans maintes villes e France surtout dans des quartiers de banlieues dit « difficile » ou « sensible » contre les forces de police, avec parfois des tirs ? balles réelles contre les policiers vilipendés (traiter une personne avec beaucouop de mépris et ou attaquer verbalement), notamment à Clichy-sous-Bois ainsi qu’à Grigny.
Lors d’une visite, le 20 Juin 2005cà La Courneuve (93), Nicoles Sarkozy, à l’époque ministre de l’intérieur, promet de « nettoyer » les cités au « Karcher Y. Le 25 octobre à Argenteuil (95), il déclare à une habitante : « Vous en avez assez de cette bande de racailles, hein ? Eh bien, on va vous en débarrasser ! ». Cette phrase dans un climat déjà tendu mettra les feux aux poudres et provoquera les incidents connu sous le terme de « émeutes de 2005 Voici un témoignage d’un jeune anonyme ayant connu et vécu les émeutes de 2005 à l’âge de 13 ans : Je ne suis pas né délinquant.
Avant ce drame, je n’avais aucun problème avec la police, je faisais du foot et je venais d’entrer au collège. C’est arrivé un jour de ramadan. Pour faire passer les dernières heures avant la rupture du jeûne, nous somme 12 de ramadan. Pour faire passer les dernières heures avant la upture du jeûne, nous sommes partis taper le ballon sur un terrain du côté de Livry-Gargan. Imaginez, une dizaine de jeunes qui déboulent dans la rue, c’est le contrôle assuré pour tous, et tous n’avaient pas leurs papiers. On voulait éviter à nos parents davoir à venir nous chercher au poste. Arrêtez-vous ! » On s’est mis à courir, par petits groupes. Zyed et Bouna étaient avec moi. C’est Zyed qui est passé le premier de l’autre côté de l’enceinte du transformateur électrique, suivi de Bouna. Moi, je tenais sa main, puis je l’ai lâchée. Dans l’électrocution, j’ai été blessé. Il a passé plus de deux semaines ? l’hôpital] « Ils ne vont pas aller loin », ont dit les policiers qui nous couraient après – c’est ce que m’a rapporté un de mes amis qui s’est fait attraper. Ils savaient donc vers quoi on se dirigeait et ils ont laissé faire.
Après ma sortie de l’hôpital,ma rancœur contre les policiers était immense. Il n’y avait personne derrière nous pour nous inciter à tout casser, seule notre soif de vengeance nous guidait. On a commencé par mettre le feu à une poubelle. Moi, j’étais content, je me disais que c’était bien fait pour les policiers. Mais en fait, non, ce n’était pas bien du tout. La preuve, l’un de nous a brûlé la voiture qui appartenait au père de son pote. Nos parents nous ont expliqué que ça ne servait à rien, mais moi j’ai continué, j’avais trop de rancœur.
Mais mes parents avaient raison : donner des coups ne changeait rien et ça ne ramènerait pas Bouna, 19 mes parents avaient raison : donner des coups ne changeait rien et ça ne ramènerait pas Bouna, ni Zyed. Je ne rai compris qu’après. Après 2005, je n’avais plus goût à rien. J’ai commencé à partir ? la dérive, traînant ici et là. Heureusement, un proche m’a aidé ? refaire surface, à retourner dans le circuit scolaire. Mais je n’ai éussi à me remettre de ce drame qu’en 2008. J’étais désireux de faire quelque chose de ma vie.
Me voilà depuis deux ans en filière professionnelle. J’apprends les métiers de la vente. J’ai eu la chance de pouvoir relever la tête, mais ça n’a pas été le cas de tous ceux qul avaient prlS part aux émeutes. Certains ont suivi un chemin chaotique qui les a conduits parfois vers la mort. Les autres s’accrochent, à travers les études ou le sport. Nous voulons nous en sortir, nous voulons aller le plus loin possible. J’ai changé et mes blessures physiques ne sont plus qu’un mauvais souvenir, mais je garde encore en moi ette amertume vis-à-vis de la police. 00, 200, 300 millions d’euros ? Le coût définitif des émeutes de 2005 est toujours compliqué à évaluer avec précision. Une chose est certaine : les violences ont profondément marqué les habitants des cités concernées. En trois semaines, du 27 octobre au 17 novembre, plus de 9000 véhicules ont été incendiés, engendrant près de 3 000 interpellations. Au total, 600 personnes ont été mises sous les verrous, dont une grosse centaine de mineurs. L’origine des émeutes a pour cause le décès de deux adolescents de Clichy-sous-Bois. oursulvis par la police, il émeutes a pour cause le décès de deux adolescents de Clichy- sous-Bois. Poursuivis par la police, ils se sont refugiés dans un poste de transformation EDF(Les jeunes évoqués dans le témoignage). Ils meurent électrocutés. Ce seront les seuls morts de cette vague de violence, sans précédent depuis mai 1968. La jeunesse et les jeux vidéo. Parfois, des personnalités publiques s’emparent du sujet L’écrivain Claire Gallois signe en 2012, sur le site internet du « Point », une pensée simple : « Jeux vidéo : permis de tuer ».
Les jeux vidéo n’engendrent pas de tueurs « Cest absolument faux. Le jeu vidéo ne rend pas un joueur ou un enfant violent », explique Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialisée dans les jeux vidéo. « Sil y a violence, c’est parce qu’elle existe déjà sous une forme psychotique comme chez les personnes à tendance schizophrénique ou paranoïaque. La pathologie est préexistante » « Très tôt, un enfant fait très bien la distinction entre le virtuel et la réalité, entre le jeu et la réalité.
Et c’est seulement s’ily a une pathologie existante qu’une personne peut être amenée à être violente. Le jeu vidéo ne créé pas de pathologie », continue-t-elle. ourtant, le jeu vidéo peut rendre agressif. « La nuance est là. Cest l’adrénaline qui va être à l’origine d’un comportement agressif. Cest l’instinct primaire. On s’énerve devant son écran parce qu’on a perdu. Mais au bout de 15 minutes, l’adrénaline se dissipe. Cest le retour à la normal. Le jeu vidéo devient alors un exutoire. Un défouloir.
IJn remède au stress. » Vanessa PAGF s 9 à la normal. Le jeu vidéo devient alors un exutoire. Un défouloir. Un remède au stress. » Vanessa Lalo souligne que la violence dans les jeux vidéo existe. « Les images et le graphisme peuvent créer des scènes violentes. Cest souvent sur cela que les jeux vidéo sont attaqués. En réalité, la violence peut se trouver dans le gameplay, c’est-à-dire comment le joueur joue. Des images violentes, il y en a partout. Mais encore une fois, c’est l’imaginaire qui va poser la frontière.
Il y a une distinction qui est faite entre le virtuel et la réalité ». Mais si la violence existe dans le jeu vidéo, elle sert surtout d’outil de réflexion. « Je prends souvent comme exemple GTAV. Le jeu nous propose d’incarner des personnages immoraux. Ce jeu est la satire d’une sociéte ultra-violente. Il permet de falre réfléchir es joueurs parce qu’il amène à des situations absurdes. Mais pas seulement. Dans une scène, le jeu force les joueurs à torturer un personnage secondaire. La mise en scène, l’image et le scénario sont tels qu’ils provoquent un malaise.
Ce qui permet de créer une vraie réflexion sur la violence et sur les images violentes. Une réflexion qui manque en France. » « Un simple raisonnement par l’absurde prouve que les jeux vidéo ne rendent pas violent », commente Emmanuel Martin, délégué général du Syndicat des édlteurs de loglClel de loisir (Sell). « Il y a 31 millions de joueurs en France, soit un Français sur deux qui e dit joueur de jeux vidéo. La violence nia pas explosé. » Mieux, selon Emmanuel Martin, « moins de 8% des jeux vidéo qui sont PAGF 19 La violence n’a pas explosé. Mieux, selon Emmanuel Martin, « moins de 8% des jeux vidéo qui sont sortis en 2012 contiennent des images violentes. » Les jeux vidéo ne sont donc pas la cause des violences dont peuvent faire preuve certaines personnes. Ceci n’est qu’un bouc émissaire, une accusation de facilité pour ne pas soulever le vrai problème. Les causes de la violence chez les jeunes . En général on observe une augmentation du taux de criminalité hez les jeunes grâce au divers statistiques des polices cantonales. Cette hausse est visible dans la catégorie des 10-14 ans.
Mais malgré la présence de ces statistiques il n’est pas prouvé que les adolescents d’aujourdhui aient des comportements plus violents que leur prédécesseurs. Notre société actuel est plus sensible à la manifestations de la violence et accepte de moins en moins ce genre de comportements. Ce qui est dlfférent, c’est la violence gratuite pour quelques uns, telle que frapper quelqu’un à terre ou sans raison autre qu’un regard ou le désir de lui voler son portable par exemple. Les filles sont aussi beaucoup plus violentes qu’avant.
Le fait de filmer ces agressions est de diffuser les ima es sur le net est totalement nouveau. Par leur aeressi quelques jeunes qui sont PAGF 7 9 des ados qui ont des parents « démissionnaires » , c’est à dire qu’il manque cruellement d’autorité et d’éducation vis à vis de leur enfants ou un désintérêt pur et simple. Cette démission des parents provoque chez l’enfant un sentiment d’abandon qul est est faite à partir d’une accumulations de frustrations affectives. Le passage à l’acte est bien souvent est bien souvent une anière de gérer cette frustrations en la transférant sur la victime.
Si la répétition de comportements violents traduit bien cette souffrance psychologique elle aggrave les lacunes de l’ados en matiere de perceptions morales et de compréhension des limites qui doivent border ses relations avec autrui , y compris ses relations conflictuelles. Les différents facteurs . Pauvreté : La pauvreté n’est pas la cause directe de la criminalité violente. Si elle l’était, étant donné l’ampleur et la profondeur de la pauvreté dans notre société, la violence serait réellement terrifiante.
La plupart des gens qui vivent dans la pauvreté travaillent fort pour conserver un ou plusieurs emplois instables et mal payés. Mais la pauvreté sans espoir, la pauvreté combinée à l’isolement, à la faim et à des conditions de logement indignes, au racisme et aux nombreux rappels quotidiens d’exclusion sociale, peut générer les facteurs de risque immédiat de violence. Nous disons « peut générer car de nombreux facteurs de protection ou contrepoids peuvent empêcher l’apparition des facteurs de risque, même dans les pires conditions, ou les atténuer et les maîtriser là où ils apparais 9