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essay B

Cette citation de Platon ‘J’ai presque oublié qui je suis, comme l’étaient leurs discours persuasif » n’est pas sans rapport avec le sujet, «La langue est un instrument de domination?. La langue au sens strict est la faculté humaine de communicatlon et d’expression, il faut l’utilisation d’une langue, définie comme un système de signes certains, qui sont des mots, et de partager nos pensées avec d’autres par par le sol. Nous reconnaissons, toutefois, généralement, l’existence de la langue comme dans le monde animal.

Domination v- situation où une créa re e or46 souvent, un groupe e er: Snipe to View nextÇEge sa convenance (y co a force): ses idées p dominer Nous verrons,.? tout mot décrit une par tout moyen ? utilisée pour d’abord que la langue peut servir d’instrument de domination, alors ce n’est pas la seule fonction de la langue. La langue est un instrument de domination, il est utilisé pour manipuler l’objet vu d’autres fins. En effet, il peut être utilisé comme un levier. Lorsque nous vendons un produit, d’imposer une idée ou de conviction, la langue devient un moyen efficace de persuasion.

La rhétorique est appelé «travail de persuasion» par Platon dans sa critique des sophistes. Elle avait Ihabitude de dire du bien obtenir ce que ous désirons, c’est la magie de la parole, il ne tente pas de convaincre, mais rien véridiques, aucune conviction ? convaincre vous avez besoin d’une voix de la raison fournie. Il y a deux manières de se rapporter au langage, celui de « parleur’ sophiste, qui maitrise l’art de parler, alors il est le philosophe qui, lui-même, maîtriser l’art de penser. La rhétorique peut être un instrument de manipulation de celui qui sait comment utiliser les mots.

Parle, il est donc plus que d’agir sur l’autre, manipuler, la dominer! Lorsque nous utilisons des mots pour tromper ou être obéissants, nous ignorons la vérité t préfèrent l’arrogance des autres, que permet le langage. La langue est parfois trompeuse. Le discours est un moyen d’imposer une vérité, une idée, une opinion. Les politiciens, par exemple, utiliser la parole pour partager avec tous leurs points de vue et des idées de leur parti, afin que les gens s’imprègnent de leurs paroles et de les intégrer.

On peut appeler cela la «rhétorique politique ». De même, nous utilisons un « pitch de vente » dans le commerce, d’amadouer les consommateurs ? acheter différents produits offerts, le marketing est l’art de la rhétorique. Dans la religion, aussi, les dirigeants eligieux utilisent le discours de répandre la parole de Dieu, pour les croyants à assimiler. Dans les régimes totalitaires, la tête est nécessaire, d’abord par le discours e… « Jean des Tilles ».

Le XIXème siècle est marqué par le Romantisme dans la littérature dans laquelle nous retrouvons beaucoup d’écrivains tel que Victor Hugo, Musset ou encore Chateaubriand. Mais ce si ssi l’arrivé de la poésie Victor Hugo, Musset ou encore Chateaubriand. Mais ce sièclemarque aussi l’arrivé de la poésie en prose dont les poètes déclencheurs sont Baudelaire pour son Spleen de paris, Rimbaud pour ses Illuminations mais urtout Aloysius Bertrand, poète majeur, pour sonrecueil Gaspard de la Nuit.

Se passant de la forme versifié, il se base sur la mise en page grâce aux titres, aux exergues, aux blancs et parfois aux astérisques symbolisant l’image que nousretrouvons dans « Ondine une divinité des eaux appartenant à la mythologie germanique. Bertrand écrit autre poésie basée cette même idée : un personnage aquatique et éponyme du nom de jean des tilles,un ondin malicieux et espiègle qui joue des tours aux lavandières. Cette poésie a la capacité d’embrouiller le lecteur ce qui nous mène à nous demander en quoi le thème du brouillage omine-t-il lepoème ?

Pour répondre à cette question nous verrons dans une première partie Jean des Tilles des Lavandières et enfin un poème en prose. .Dans cette première partie, nous nousintéresserons aux éléments du titre original « Jean des Tilles des Lavandières » qui sont une des sources du thème du brouillage et aux lavandières avec leur images ambiguës. Tout d’abord il faut savoir quele nom Jean des Tilles a plusieurs connotations : premièrement, c’est une rivière de Province au Nord de Dijon mais aussi une abbaye gothique du XIIème siècle du nom de Saint Jean des tilles.

Dans lapoésie, nous emarquons que les termes désignant le personnage éponyme sont diverses : nous relevons désignant le personnage éponyme sont diverses : nous relevons dans la deuxième phrase le nom complet du personnage principal, nous pensons donc à un nom. Revue Romane, Bind 31 (1996) 2 Les Misérables de Victor Hugo ou le pouvoir de la parole par Quant à leur discours, ils parlent très bien… (Flaubert sur les paroles des personnages dans Les Misérables) Il est faux de penser que l’usage du langage humain se caractérise par la volonté ou le fait d’apporter de l’information. Noam Chomsky) Brit Lyngstad On parle beaucoup dans le roman. Selon Bakhtine, c’est «l’homme qui parle et sa parole» qui est «l’objet principal du genre romanesque». Bakhtine dit aussi que dans le roman du XIXe siècle «l’homme qui parle» est représenté de deux manières : soit qu’il possède une parole efficace, une parole qui agit, soit, au contraire, qu’il se trouve condamné à une parole «dépouillée» et «stérile» qui ne sert qu’aux «rêveries» ou aux «sermons inefficaces». Dans Les Misérables, on trouve les deux et toutes les variantes intermédiaires possibles. Tout comme les autres grands romans du XIXe siècle, le roman est et se veut un espace olyphonique2 qul accueille toutes les voix de la société de l’époque : les paroles des misérables, des bourgeois, de la noblesse d’Empire – un espace social où se confrontent toutes sortes de langages : l’argot, les patois, les commérages, l’éloquence ngaee ecclésiastique paroles malhabiles, des paroles savantes et des paroles ignorantes.

Ce qui m’a frappé le plus dans cet univers, c’est la parole qui agit. Dès la première page et tout au long du roman, Hugo manifeste une fascination Side 236 particulière du fonctionnement de la parole performative. L’univers du roman est peuplé de ersonnages qui parlent bien, qui parlent beaucoup et qui ne parlent pas nécessairement pour transmettre de l’information.

En fait, ils parlent pour toutes sortes de raisons étrangères à l’acte d’informer. Le roman illustre de façon éclatante que la parole équivaut à l’acte, qu’elle est un moyen de pouvoir, qu’elle peut être une arme ou un instrument de défense, phénomène qui a été exploité à des fins diverses aux niveaux dramatique et dramaturgique du roman. 3 Je propose ici une lecture de quatre dialogues du type «duel verbal».

Ces dialogues sont tous dominés par un personnage très bavard, un véritable moulin ? aroles, un bavard volubile particulièrement fascinant à cause de sa capacité communicative considérable et de sa conscience manifeste de la force illocutoire de la parole. Ces dialogues peuvent tout d’abord être étudiés et appréciés pour euxmêmes. Hugo possède une intuition infaillible des effets pragmatiques de la parole, et on ne peut s’empêcher d’admirer la mise en fiction de son savoir sémiologique. Ses personnages se trouvent dans des situations incroyables, mais ils échangent des paroles tout à fait « vraisemblables» et «réalistes». Très conscients de la parole et de tout ce ui l’accompagne – gestes, odulatio PAGF S «réalistes». Très conscients de la parole et de tout ce qui l’accompagne – gestes, modulation de la voix etc. – mettent en jeu toutes sortes de stratégies et de tactiques discursives rouées. Ils savent bien jouer des diverses fonctions du langage,5 varier entre toutes sortes d’actes de discours, utiliser les rites d’interaction.

A travers les paroles des personnages et le métadiscours du narrateur, l’auteur des Misérables analyse et montre tout ce qui donne du pouvoir et de l’autorité à une parole – aux niveaux syntaxique, sémantique, phonétique, rhétorique et pragmatique, une analyse qui ontribue à l’aspect «réaliste» du roman, mais qu’on gagnera aussi beaucoup, me semble-t-il, ? étudier pour elle-même, au premier degré comme on dit. La parole qui agit dans ces scènes est aussi, et surtout, une parole excessivement théâtrale.

C’est le théâtre qui est l’arène par excellence de la parole performative, le lieu où on agit par et avec la parole. Le personnage bavard et éloquent qui répand sa parole devant son interlocuteur réduit également ce dernier à un rôle plus ou moins passif, à quelqu’un qui voit et qui entend, en bref au rôle du spectateur. Et pour le personnage acteur il s’agit de ien parler et de bien jouer. De plus, tout en traitant cette parole habile et volubile en sémiologue, Hugo joue avec la parole, l’exagère, l’interroge, la place dans des sltuations qui dévoilent ses faiblesses, découvrent ses limites.

Les scenes étudiées ici exposent tout un répertoire de situations où la parole brise la communication, où il y 6 OF exposent tout un répertoire de situations où la parole brise la communication, où il y a un problème ou un malentendu au niveau d’un ou plusieurs des facteurs constitutifs du schéma de la communication. 6 Il suffit de mentionner des situations où es interlocuteurs ne pratiquent pas le Side 237 même code, ne se réfèrent pas au même contexte ou ignorent l’identité de leur interlocuteur.

Les personnages – bavards ou silencieux – rompent à tour de rôle, sciemment ou inconsciemment, toutes les règles assurant une communication efficace7 et les scènes deviennent souvent de véritables dialogues de sourds, source classique de comédie. Tout en nous montrant le pouvoir d’action de la parole, Hugo nous montre des situations où elle n’a pas l’effet voulu, voire l’effet contraire, et exploite ainsi la parole comme procédé de comédie t de théâtralisation. g Ces duels verbaux ont aussi d’autres fonctions dans le roman et montrent bien comment Hugo se sert de la parole performative comme un prodigieux ressort ? tous les niveaux du texte. Le dialogue, procédé théâtral par excellence, est, comme on l’a vu, en même temps un effet mimétique. Les dialogues étudiés ici sont par ailleurs tous situés ? un moment très dramatique de l’action. Dans trois de ces scènes on parle devant un obstacle concret, une porte fermée.

La conversation porte sur la question antithétique «ouvrir ou ne pas ouvrlr la porte»; et le fait que ‘un des interlocuteurs est extrêmement bavard (souvent accompagné d’un manque de compréhension entre les locuteurs) sert à retarder la situati 7 OF (souvent accompagné d’un manque de compréhension entre les locuteurs) sert à retarder la situation et crée un effet de «suspens» dramatique. Inversement, ces scènes peuvent également accélérer l’action (fonction diégétique).

La volubilité apporte un nouveau savoir et entraîne de nouvelles situations, chose évidente, mais, dans ce roman, c’est souvent malgré l’intention de celui qui parle. Le grand beau-parleur du livre, le prototype du personnage qui arle bien – et beaucoup – et qui agit par et à 1′ aide de la parole, c’est Thénardier, bandit et criminel dont le but est toujours le même : s’enrichir. Il est sans scrupules, tous les moyens lui sont permis pour arriver au but et il sait pleinement exploiter toute situation à son propre profit.

Quand on le rencontre pour la première fois, il est aubergiste à Montfermeil et sa «théorie d’aubergiste» est claire et simple : «faire tout payer au voyageur jusqu’aux mouches que son chien mange! » (l, p. 414). La petite Cosette que les Thénardier ont en pension est la servante de la amille et en même temps une source de revenus, car Thénardier envoie à la mère de l’enfant des factures de plus en plus pressantes, avec toutes sortes de prétextes pour obtenir plus d’argent. Finalement, il vend Cosette à Jean Valjean pour quinze cents francs.

Thénardier est surtout et avant tout commerçant. Pour lui tout est à vendre : que ce soient des êtres humains, de l’or volé sur un cadavre ou des renseignements secrets . 10 Le bandit est imbattable quand il s’agit de marchander, d’influencer, de tenter, de man OF bandit est imbattable quand il s’agit de marchander, d’influencer, de enter, de manipuler, de séduire – un charlatan dans le sens plein du mot.  » Un dialogue pour hénardier est toujours une bataille, et la parole est une Side 238 arme qui vise à affecter le comportement de ses victimes.

Le bandit a une conception purement performative du langage. Pour lui la parole n’est pas un instrument d’information, de transmission de savoir, mais un moyen d’action. Vraie ou fausse, peu importe, ce qul compte c’est l’effet que la parole peut avoir sur son destinataire. Ainsi tout est permis : mensonges, exagérations, hypocrisie. Son discours montre à merveille qu’une énonciation peut aussi être onçue comme un acte qui, tout comme les actes nonlinguistiques (violence, caresse, etc. est appelé à modifier les rapports entre destinateur, destinataire et contexte environnant, en bref, comme le dit Austin, que adire c’est taire». 12 L’idée du dialogue comme combat est soulignée par le méta- discours du narrateur. Les mots et les expressions empruntés à l’art de la guerre se multiplient dans les indications de la mise en scène des stratégies argumentatives de Thénardier qui, avant de se lancer dans un duel verbal, ressemble à «un général qui fait les derniers préparatifs au moment où la bataille va ommencer» (1 1, p. 80). Il observe et épie son adversaire – ses gestes, ses faiblesses – pour deviner ses intentions, ses intérêts secrets, et, le moment venu, «comme les grands capitaines ? cet instant décisif qu’ils sa onnaître, il démasqu[e] PAGF OF les grands capitaines ? cet instant décisif qu’ils savent seuls reconnaître, il démasqu[e] brusquement sa batterie» (l, p. 453) et commence à parler.

Sa stratégie est toujours adaptée selon la situation et les goûts et la personnalité du client, entreprise qui ne pose aucun problème, car Thénardier est un acteur très doué, un véritable améléon qui peut prendre toutes les identités et varier entre tous les registres de la parole, compétence qui couvre aussi le niveau des signes non-verbaux : Il a, comme l’explique le narrateur, «ce je ne sals quoi de rectiligne dans le geste qui, avec un juron, appelle la caserne, et, avec le signe de croix, le séminaire» (l, p. 12). Ce talent lui sera très utile après sa ruine, quand il sollicitera des personnes charitables en tant que Polonais, Italien ou Espagnol. Pourtant, les choses ne se passent pas toujours comme prévu, et Thénardier, malgré sa compétence communicative indiscutable, se trouve souvent – our des raisons diverses – dans une situation où ses paroles n’obtiennent pas l’effet recherché.

Ainsi, par exemple, pendant la scène qui se déroule dans les égouts de Paris, lieu mystérieux et obscur, l’abri par excellence des criminels de l’époque (1 1 1, p. 329-333). C’est dans cet endroit que Thénardier rencontre par hasard )ean Valjean qui s’est réfugié là avec Marius blessé après un combat de rues. Après une longue et douloureuse marche ? travers les égouts, Valjean arrive devant la grille de sortie, mais celle-ci est fermée. Thénardier qui a la clé de la grille en déduit vite qu’il peut tirer prof